• Après la balade en roller, Madison avait proposé de faire un pique-nique. Ils avaient donc été cherché ce qu’il fallait et ils s’étaient rendus au parc. Puis, ils s’étaient installés sur la couverture et ils dégustèrent les victuailles.

    - Pourquoi James est pas là ? Demanda Hugo avec une voix triste.

    - James a d’autres choses à faire, il a un travail et il ne peut pas être tout le temps avec nous. Répondit gentiment sa sœur.

    - Il revient quand ? Questionna Théo, impatient.

    - Bientôt. Pourquoi vous l’aimez tant ? Interrogea Madison, qui voulait comprendre.

    - On sait pas. On l’a vu et on a senti qu’on peut lui faire confiance. Et puis, il est gentil. Il joue avec au base ball et il sait lire aussi des histoires. Répliqua Hugo sans réfléchir.

    - A l’école, ils ont tous un grand frère ou un papa. Il y a Tom, il est gentil et on s’amuse bien avec lui mais il n’habite pas avec nous. Nous on n’en a pas. James il pourrait être notre papa ? Dit Théo avec espoir.

    - Venez là mes crapules. Annonça-t-elle en ouvrant ses bras.

    Ses deux frères vinrent se blottir dans ses bras. Laurie resta silencieuse.

    - Je sais que c’est dur pour vous de ne pas avoir un frère ou un papa. Je vous aime de tout cœur mais je sais qu’il manque quand même quelque chose. Cependant, vous ne pouvez pas demander à James ce genre de chose. Etre papa c’est une grande responsabilité et ce n’est pas quelque chose qu’on fait à la légère. Je vous promets qu’un jour vous aurez un papa qui vous aimera très fort. Il faut du temps. Expliqua Madison, en essayant de trouver les bons mots.

    - D’accord. Répondirent-ils, déçus.

    Laurie proposa de faire une partie de foot. Elle voyait bien que ses frères n’étaient pas bien. Elle les aimait quand même bien qu’elle avait dit le contraire à Madison. Hugo fit équipe avec sa plus jeune sœur et Théo avec l’aînée de la famille. Ce fut un moment de complicité entre eux et ils s’amusèrent.

    En milieu d’après-midi, ils avaient repris le chemin de la maison. Les jumeaux avaient voulu faire de la peinture. C’est donc tous ensemble qu’ils s’installèrent sur la table de la salle à manger pour s’adonner à cette activité manuelle.

    De son côté, James s’était occupé d’une dizaine de jeune après la balade à cheval. Ils avaient fait une partie de foot. Cela leur permit de se défouler tout en respectant les règles du jeu. En fin d’après-midi, il leur dit au revoir, embrassa son père et rentra chez lui.

    Puis, après avoir pris une bonne douche, il se posa sur son grand canapé. Il n’avait cessé de penser à Madison. Il se demandait ce qu’elle faisait. Il hésita un long moment avant de décider lui envoyer un message. Il avait eu son numéro dans le dossier que Daryl, son ami lui avait fourni. Il appréhendait sa réponse, en se demandant comment elle prendrait le fait qu’il avait eu son numéro.

    Au même moment, Madison se trouvait sur le canapé. Ils avaient bien ri pendant leur activité peinture. Les jumeaux avaient dû prendre un bain vu l’état dans lequel ils s’étaient trouvé après cette activité. Laurie était dans sa chambre.

    Ils regardaient un dessin animé, assis à côté de Madison. Un bruit vint troubler le calme qui régnait. Ils étaient tous fatigués de leur journée. La jeune femme se rendit compte que c’était son téléphone qui avait émis un bip.

    Elle le regarda et mit qu’elle avait eu un message. 

    « Je voulais te faire un petit coucou et prendre de tes nouvelles. Je n’ai pas arrêté de penser à toi toute la journée. Affectueusement J. »

    Son cœur battit plus vite.

    Mais comment il a eu mon numéro ? Se demanda-t-elle.

    Elle lui répondit et attendit une réponse.

    James avait les yeux rivés sur son téléphone et il le vit s’allumer puis sonner. Il regarda le message.

    « Je suis touchée par ton attention. Cependant, tu ne m’as pas demandé mon numéro. Il me semble que tu m’as promis de me demander si tu voulais savoir quelque chose à mon propos. Je te pardonne pour une dernière fois. Je me demandais comment tu allais et je me suis aperçue que je ne pouvais pas te contacter. J’ai maintenant ton numéro que je me suis empressée d’enregistre. J’ai pensé à toi aussi et les jumeaux aussi. Désolé pour le roman. Tendrement M. »

    Bon ouf elle n’est pas fâchée. Oh elle a aussi pensé à moi. Doucement Don Juan. Se réjouit-il, en lisant sa réponse.

    Il se dépêcha de lui répondre en souriant.

    « Promis c’est la dernière fois que j’usais de mon pouvoir de riche pdg. Je suis ravi de savoir que tu as pensé à moi. Eh je te rappelle la règle numéro 2, tu ne dois pas t’excuser tout le temps, c’est fini ça. Et contrairement à ce que tu penses, j’adore lire tes romans. Alors à quel nom ai-je eu le droit dans ton répertoire ? Les jumeaux ont pensé à moi ? »

    Un sourire se dessina sur le visage de Madison en lisant cela. Elle pianota sa réponse et l’envoya. Elle aimait correspondre avec lui de cette façon. Elle se sentait plus libre et moins nerveuse. De ce fait, elle arrivait mieux à se laisser aller.

    « Eh bien comme tu dois t’en douter, tu apparais sous le nom de Monsieur Canon. Cela te correspond bien. Ça te convient-il ou préfères-tu le nom riche pdg qui en claquant des doigts obtient tout ce qu’il veut ? Ai-je également le droit de savoir aussi sous quel nom je suis enregistrée ? Les jumeaux m’ont demandé pourquoi tu n’étais pas là aujourd’hui. J’ai essayé de leur faire comprendre que tu avais ta vie et que tu ne pouvais pas être là tout le temps. »

    James ne put s’empêcher de rire en voyant cela.

    Ah mademoiselle se lâche, c’est intéressant. On va voir si j’arrive à la piéger à son propre jeu. Songea-t-il d’humeur joueuse.

    Il décida donc d’entrer dans son jeu pour savoir jusqu’où elle irait. Il écrivit le message et lui envoya.

    « Oh tu flattes mon ego. Le premier me convient car je pense que le deuxième ne soit légèrement trop long, bien que je l’apprécie également. Je veux bien te le dire mais il faut que tu me promettes de ne pas t’enfuir. Et puis, tu risques de rougir de la tête au pied…. »

    Ah il veut jouer à ça, c’est ce qu’on va voir Monsieur le riche pdg. Il ne sait pas à qui il lance un défi. Pensa-t-elle, après avoir lu le message.

    Elle réfléchit quelques secondes, écrivit une réponse et l’envoya.

    «Alors laisse-moi deviner, je suis peut-être à la lettre S pour Sexy Madie ou à C pour Carrément sexy Madison ? Dis-moi si je brûle ou si je gèle. »

    James sourit en voyant le message. Il trouvait adorable et mignon ce qu’elle faisait. Mais, elle était loin du compte.

    « Je dirais que tu gèles. Si tu savais… »

    Mince !!! Bon alors plus osé mais quoi ?? Réfléchis, réfléchis ma petite, fais fonctionner tes méninges. Se dit-elle.

    « Peut-être à B pour Bombe sexy ou à I pour Irrésistible Madison sexy ? »

    James adorait ce petit jeu qui l’excita.

    « Tu es bien loin de la réalité. Comme tu ne trouveras jamais, je vais te le dire. Tu es à M pour ma petite vierge sexy.»

    Madison avala de travers en découvrant cela. De ce fait, elle toussa et devint rouge. Elle mit quelques secondes à retrouver une contenance. Un deuxième message arriva. 

    « Et en ce moment précis, j’aimerais être une souris pour voir ta réaction. Tu dois être rouge comme une pivoine et j’espère que tu ne t’es pas étouffé de honte. Et pour information, rien que l’idée de t’imaginer, je suis très excité et même tellement qu’il va me falloir plus d’une douche froide pour calmer mes ardeurs. »

    Putain, il a mis une caméra chez moi ou quoi ?? Non mais je suis si prévisible que ça ?? Faut croire ma vieille. Punaise, je suis en train de perdre ce défi bon sang !! S’affola Madison.

    « Je rends les armes et je m’avoue vaincu. Je n’aurais jamais trouvé. »

    James trouva cet aveu tellement mignon.

    « Ne t’en fais pas. Avec un peu d’entraînement, tu deviendras imbattable à ce petit jeu. »

    Madison rougit de plus belle en lisant cela.

    Moi Madison Evans, je commence à écrire des sextos, je n’y crois pas !!! Il me fait vraiment de l’effet Monsieur Canon. A cette allure, d’ici deux semaines, ma petite culotte se sera envolée. Du calme ma pauvre, tu délires. Réfléchit-elle.

    « Je dois te laisser. Le devoir m’appelle, je dois m’occuper de l’estomac de mes crapules. A très vite M. »

    James se mit à rire en voyant le surnom qu’elle donnait à ses frères.

    « Pas de soucis. J’ai adoré ce petit moment, j’espère qu’on remettra cela vite. Tendrement J alias Monsieur Canon. »

    La jeune femme eut le sourire aux lèvres. James était décidément adorable.

     

    Chapitre 9                                                                          Chapitre 11


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