• Sauvetage in extremis

    Sauvetage in extremis

    Saison : 7 (Jack est colonel, Sam est major, Janet est toujours en vie)

    Genre : Romance Jack/ Sam, violence ++,  émotion et action et NC 18 (Cet os est déconseillé au plus jeunes lecteurs)

    Disclamer : Les personnages appartiennent à la MGM et à leurs créateurs.

    Résumé : Jack doit faire face au harcèlement d’un officier féminin. Elle va même jusqu’à le séquestrer. Mais, Sam n’est pas loin…

     ******************

    Jack se réveilla avec un énorme de tête. Il avait mal à ses bras et à ses jambes, il sentit également le froid l’envahir. Il ne comprit pas tout de suite où il était, ni comment il était arrivé là. Il ouvrit péniblement les yeux et il mit quelques instants à comprendre ce qui se passait. Le militaire était attaché à un lit ce qui expliquait les douleurs à ses chevilles et à ses poignets. De plus, il ne portait plus que son caleçon. Comment me suis-je retrouvé ainsi ? Se demanda-t-il. Et surtout, qu’est ce qu’on lui voulait ? Il tourna la tête et découvrit une femme assise sur un fauteuil à quelques mètres de lui. Jack la vit.

     - Alors, on se réveille enfin mon chou. Déclara-t-elle en souriant.

    Jack émergea doucement et essaya de se libérer. Mais, ses mains et ses pieds étaient attachés avec des menottes aux quatre coins du lit. Il lui été donc impossible de se détacher.

    Il se souvient alors de ce qui c’était passé.

     

    Deux semaines plus tôt

    Par une belle journée, Jack prit son petit déjeuner au mess en compagnie des autres membres de son équipe, c’était leur rituel du matin. Ils discutèrent de tout et de rien. Jack adorait ses moments où il pouvait s’asseoir tout près de son second. Il pouvait sentir l’odeur de son shampooing, de son gel douche et du parfum à la vanille qu’elle mettait tous les matins. Il pouvait l’observer à la dérober pendant qu’elle mangeait. Ses sentiments à son égard n’avaient jamais été aussi forts à présent. Il voulait tellement la prendre dans ses bras, l’embrasser et passer une nuit à lui faire l’amour et ensuite à dormir tous les deux. Mais, la loi de non-fraternisation été toujours là pour les empêcher. C’est à partir de ce moment là que les ennuis avaient commencé. Après avoir mangé, chacun parti travailler.

    Jack avait trouvé dans son bureau une jeune femme. Elle était de taille moyenne, ses cheveux étaient roux et longs. Jack ne pouvait passer à côté de la poitrine de cette inconnue. Il détestait quand certaines femmes faisaient exprès de la mettre en avant. Il préférait celle de son second. Il n’aimait pas jouer les voyeurs mais, il était un homme et il n’avait pas pu s’empêcher.

    - Puis-je savoir ce que vous faites là ? Demanda Jack à cette inconnue.

    - Bien sûr, je suis le capitaine Stacy Darcy. Je suis venue vous donner quelques cours d’informatique, c’est le général Hammond qui m’envoie. Répondit la jeune femme en lui faisant un grand sourire et en mettant ses atouts féminins bien en évidence.

    - Pourquoi aurais-je besoin de cours d’informatique ? Demanda Jack, qui n’aimait comment cette femme flirtait avec lui.

    - Je ne sais pas. En tous cas, le général Hammond m’a ordonné de venir vous voir et de vous apprendre les rudiments comme lire et envoyer des mails et taper les rapports de mission. Expliqua l’officier Darcy.

    Jack jura intérieurement. Il ne voulait pas de cette sangsue auprès de lui. Il savait quelle genre de femme elle était et cela ne l’intéressait absolument pas. Il préférait une certaine blonde aux yeux bleus. Mais puisque c’était un ordre de son supérieur, il accepta malgré tout. Les deux militaires entrèrent dans le bureau de Jack. Ce dernier s’installa derrière son bureau et Stacy prit place sur une chaise, juste à côté de lui. Son parfum faisait tousser Jack. Les deux heures suivantes furent un calvaire pour le militaire. Cette femme trouvait tous les prétextes possibles et inimaginables pour se coller à lui et pour le toucher ou le frôler. La jeune femme se leva et alla partir.

    - Si vous avez besoin de cours particulier pour vous améliorer je suis là et c’est toujours possible pour vous, colonel. Dit-elle toujours en souriant.

    - Je crois que ça ira. Mais, si j’ai besoin de quelque chose j’irais voir le major Carter. Elle est très qualifiée pour donner quelques conseils. Répliqua Jack, qui ne voulait plus avoir à faire à cette femme.

    - Quoi cette blondasse, elle est plate comme une limande. Voici mon numéro de téléphone privée. Je suis là pour vous à toute heure du jour ou de la nuit. Rétorqua-t-elle avec un sourire coquin.

    Puis, elle s’en alla. Jack déchira la carte et la jeta à la poubelle. Non mais quoi, elle est folle celle-là, pensa-t-il. Carter, plate comme une limande non mais et puis quoi encore. Sam avait tout là où il fallait et comme il le fallait. C’est elle qui me fait envie et pas toi. Songea-t-il. Le militaire reprit son travail.

    Les deux jours suivants, le capitaine Darcy se trouvait partout sur le chemin de Jack. Il l’avait même retrouvé devant la porte des toilettes pour homme en train de l’attendre. Jack n’en pouvait plus d’être suivi et poursuivi même par cette femme. Il avait essayé de lui dire gentiment mais elle ne semblait pas l’entendre. La semaine suivante, elle venait tous les jours dans son bureau pour des prétextes imaginaires. Elle arriva une fois encore devant son bureau, elle entra sans avoir frappé. Jack leva la tête et il n’en croyait pas ses yeux. Elle était sans gêne.

    - Capitaine, je peux savoir ce qui vous prend d’entrer dans le bureau d’un de vos supérieurs sans y avoir été invité ? Demanda sèchement Jack, qui en avait plus qu’assez de cette femme.

    - Je croyais pourtant avoir entendu votre magnifique voix rauque me demander d’entrer. Répondit-elle en jouant l’innocente.

    - Eh bien, je vous suggère d’aller faire un tour à l’infirmerie pour vérifier votre audition. Rétorqua le militaire, très agacé par le comportement de sa collègue.

    - Voudriez-vous venir chez moi ce soir, goûter à ma spécialité. Vous m’en diriez des nouvelles. Dit-elle avec une voix sensuelle.

    - Vous semblez oublier que la loi de non-fraternisation est toujours en vigueur. Argumenta Jack, qui était content que la loi soit là pour une fois.

    - Quoi ? Vous voyez, vous avez encore besoin de moi. Vous ne savez toujours pas vous servir de votre boîte mail. Si nous commencions la leçon particulière maintenant ? Lança-t-elle.

    - Quoi ? ? S’exclama le militaire.

    - Eh bien, un mail a été envoyé à tout le personnel stipulant que la loi était abolie. Donc, vous voyez, il n’y a plus aucun obstacle entre vous et moi à présent. Répondit-elle les yeux brillants.

    Jack n’en revenait pas, il avait compris à présent pourquoi le général lui avait envoyé cette femme. C’était pour lui faire comprendre, à travers ces cours à utiliser sa boîte mail et à donc à voir que la loi n’était plus là. Son supérieur savait les sentiments qui l’avait pour son second et que cela était réciproque. C’était sa façon à lui de leur donner la permission et le coup de pouce dont il avait besoin pour se lancer. Mais avant d’aller voir Sam, il devait se débarrasser de cette morue. Il n’aimait pas faire cela mais il allait être direct pour qu’elle arrête de le poursuivre partout.

    - Comme vous n’avez pas l’air de comprendre, je vais aller droit au but. Vous ne m’attirez pas mais alors pas du tout. Vos tenues sont toujours déplacées, vous êtes maquillée comme un pot de peinture et votre parfum n’arrête pas de me faire tousser. De plus, vous dévoilez tellement vos attributs que cela en devient gênant. Il n’y a qu’une seule femme qui m’intéresse et ce n’est pas vous. Elle est tout votre contraire, elle sait rester naturelle et cela lui va très bien, son intelligence vous dépasser dix mille fois. Elle n’a pas besoin d’artifice pour attirer mon attention. S’écria Jack, très remonté contre son interlocutrice.

    Stacy resta bouche bée devant les révélations de Jack. Jamais un homme ne l’avait repoussé comme il l’avait fait. Et pour cela, il allait le payer.

    - Je n’en ai pas fini avec vous, sachez le ! ! S’exclama-t-elle en sortant du bureau, furieuse.

    Jack fut soulagé de l’avoir remis à sa place. Il espérait qu’elle le laisserait tranquille à présent. Il se leva de son bureau et se dirigea vers le laboratoire de son second. Quelques instants plus tard, il l’a voyait enfin. Elle était penchée sur son bureau en train de réparer un appareil de mesure. Elle était si concentrée qu’elle ne le voyait pas. Jack adorait l’observer, elle était si belle. Son cœur se mit à battre plus fort et il ne put s’empêcher de sourire comme un idiot. Il décida de signaler sa présence. Il frappa donc à la porte.

     La jeune femme leva la tête et l’aperçut. Elle lui rendit son sourire. Il était si beau, songea Sam.

    - Bonjour mon colonel. Que me vaut le plaisir de votre visite ? Demanda-t-elle.

    - Bonjour Carter. Vous savez bien que je n’ai pas besoin de prétexte pour venir vous voir. Répondit-il tout sourire.

    Sam rougit face à sa réponse. Elle savait que Jack venait la voir tous les jours, juste pour le plaisir de la voir et de passer quelques instants à ses côtés.

    - En fait, aujourd’hui j’ai une bonne excuse et je ne tolérais pas de refus. Je vous attends chez moi, ce soir à vingt heures précises. Tenue correcte exigée. Je m’occupe de tout. Déclara Jack.

    - Mais, mais… S’étonna Sam.

    - Pas de mais, si vous avez lu vos mails, vous savez que nous pouvons être ensemble. Alors, nous allons commencer par un dîner romantique. Vous m’en direz des nouvelles et c’est vous qui déciderez de la suite des évènements. Expliqua Jack en partant du laboratoire pour ne pas que Sam refuse son invitation.

    Sam était heureuse. Bien sûr qu’elle allait accepter l’invitation de Jack. Elle ne louperait cela pour rien au monde, c’était l’occasion la plus merveilleuse pour dire à Jack qu’elle l’aimait. Bien sûr, il le savait mais elle avait besoin de lui dire face à face et de vive voix. Pendant ce temps, Jack alla voir son ami, Daniel.

    A peine entré son le bureau de l’archéologue, ce dernier lui dit :

    - Ah vous vous êtes enfin lancé.

    - Comment le savez-vous ? Demanda le militaire étonné.

    - Cela se voit sur votre visage. Il vous en a fallu du temps pour lire vos mails. Répliqua Daniel en souriant.

    - Je ne vous le fais pas dire. Affirma Jack.

    Ce dernier raconta à son ami la mésaventure avec cette morue. Daniel éclata de rire en entendant cette histoire.

    - Il n’y a pas de quoi rire, je vous l’assure. Répliqua Jack.

    - Je vous assure que si.

    Jack rentra tôt chez lui afin de préparer la soirée qu’il avait prévu avec Sam. De son côté, Sam finit ses expériences et fit de même. Elle se dépêcha de prendre une douche. Puis, elle se fit belle pour cette soirée car elle l’attendait depuis tellement longtemps, qu’elle voulait que tout soit parfait. Jack avait commandé le dîner chez un traiteur et avait téléphoné à un fleuriste afin qu’il vienne lui livrer trois bouquets de roses rouges. En attendant leur arrivé, il avait fait le ménage. Il ne voulait pas que Sam voit ce désordre. Puis, il alla prendre une douche. Il eut juste le temps de s’habiller quand on sonna à sa porte.

    Il se précipita pour ouvrir. Là, il découvrit…Stacy Darcy devant lui. A peine avait-il compris ce qui se passait qu’il se retrouva sur le sol, assommé. Elle l’avait frappé avec une batte de base-ball qu’elle avait dans sa main. Jack n’avait rien vu et il s’écroula sur le sol. La jeune femme le transporta dans sa voiture et l’emmena chez elle.

    Fin du flash-back

     

    - Eh oui, tu es tout à moi à présent. Je t’aurais pour moi toute seule. Cette salope de Carter n’aura rien. Déclara Stacy avec souriant.

    - Je ne suis pas votre chou ! ! S’écria Jack qui n’entendait pas se laisser faire par cette folle.

    - On va bien s’amuser tout les deux. Tu n’as pas voulu de moi et bien, à présent tu vas le payer. Affirma-t-elle.

    Elle se leva et elle portait une nuisette en dentelle noire avec un string assorti. Elle s’était maquillée de façon très prononcé et elle avait mis une tonne de parfum. Jack toussa à cause de l’odeur très forte. Il n’aimait absolument pas cette femme et elle faisait plus penser à une prostituée accoutrée de la sorte. Stacy alla prendre quelque chose dans un tiroir d’une commode, située en face du lit. Jack ne voyait pas ce que c’était mais il savait que c’était un mauvais présage. Il espérait qu’en n’ouvrant pas la porte, Sam allait comprendre que quelque chose n’allait pas. Enfin, il espérait. Peut-être croirait-elle qu’il s’est moqué d’elle. Non, Sam ne pouvait pas penser quelque chose comme ça à son propos.

    La jeune femme se retourna et vint sur le lit. Elle se mit à califourchon sur Jack. Celui-ci fit une grimace, n’appréciant pas être pris pour un objet. Jack vit alors l’objet qu’elle était allée chercher.

    - Alors, avant que nous passions aux choses sérieuses, je voudrais d’abord m’amuser ! ! Dit Stacy en souriant.

    Elle prit le taser et appuya sur le bouton. Jack reçut une décharge électrique. Il serra les dents pour éviter de cri, malgré la douleur inattendue et intense.

    - Arrêtez, pourquoi faire ça ? Cria Jack, après s’être remis du choc.

    - Je veux que tu payes l’humiliation que tu m’as faite en refusant mes avances. Je veux que tu me supplices d’arrêter et ensuite, nous passerons aux choses sérieuses. Annonça-t-elle avec envie.

    - Mais, vous êtes folle, ma parole ! ! S’exclama Jack, en se tortillant dans tous les sens pour tenter de briser les menottes, même s’il y a très peu de chance, le militaire ne voulait pas abandonner.

    Stacy éclata de rire et donna une nouvelle décharge, plus puissance que la première fois à Jack. Ce dernier ne put s’empêcher de crier de douleur. Puis, elle recommença encore une fois et puis encore. Le corps de Jack convulsait à chaque fois et l’intensité des décharges étaient toujours plus forte. Jack ne savait pas combien de temps il allait tenir ainsi. A présent, il hurlait, même pour un militaire aussi aguerri que lui, c’était insupportable.

    - Alors, on regrette de ne pas avoir accepté mes avances. Bon, tu as assez souffert pour le moment. J’ai envie de toi maintenant. Tu es bien monté il paraît. Nous allons voir ça. Déclara la jeune femme en riant aux éclats.

    Jack put souffler quelques secondes. Mais, ce dépit était de courte durée. Elle alla poser son instrument de torture sur la commode et revint se remettre sur lui. Elle se pencha vers lui et posa ses lèvres sur les siennes. Jack serrait les mâchoires et se pinçait les lèvres afin qu’elle ne parvienne pas à son but. Mais, elle mit sa main et la posa de chaque côté de ses joues. Jack n’eut pas d’autre choix que de recevoir son baiser malgré lui. Stacy embrassa donc Jack et elle introduisit sa langue dans sa bouche. Jack ne supportait pas cette situation. Il s’agitait dans tout les sens pour qu’elle le laisse tranquille même si Jack savait qu’il y avait peu d’espoir. Elle se mit à caresser son torse puisqu’il ne portait plus que son caleçon.

    - Hum, tu es si doux. Ta langue est merveilleuse, tes lèvres sont chaudes. Je suis toute mouillée en pensant au fabuleux moment où tu vas venir en moi. Lui susurra-t-elle au creux de l’oreille.

    Jack était écœuré des méthodes qu’utilisait cette folle. Son corps était douloureux et il avait mal partout. Il avait chaud et ne se sentait pas bien. Il ne pouvait que subir les assauts de cette cinglé. Elle avait vraiment un grain, pensa-t-il. Puis, il sentit les mains de cette garce sur la partie la plus intime de son corps. Elle se mit à le caresser mais il ne se passa rien. Son corps du militaire était endolori et meurtri d’une multitude de brûlure dû aux décharges de taser.

    Surprise, la jeune femme s’écria :

    - Pourquoi tu ne bandes pas ?

    - Pourquoi ? Premièrement, vous me torturez. Deuxièmement, jamais je ne serais attiré par vous. Vous êtes attifé comme une prostituée, alors en définitif, vous ne me faites pas envie du tout. Lâcha Jack, heureux pour la première de sa vie que son corps ne réagissait face aux avances d’une femme.

    - Cela ne va pas se passer comme ça, crois-moi. J’ai plus qu’un tour dans mon sac. Répliqua-t-elle, énervée.

    Elle se leva et sortit de la chambre. Jack souffla, il avait gagné du temps mais comment allait-il se sortir de ce pétrin. Il n’allait pas laisser cette taré abusé de lui, c’était hors de question. La seule femme qui aurait le droit de faire cela, c’était Sam, la femme de sa vie. Il priait pour qu’elle vienne le tirer de cet enfer.

    Une fois qu’elle fut prête, Sam prit son châle et son sac à main. Avant de sortir, elle se regarda dans le miroir une dernière fois. Elle avait choisi de porter une robe bleu foncé, qui lui arrivait aux genoux. La taille était marquée par une petite ceinture marron. Une parue de bijou composé d’un collier, de boucles d’oreilles et d’un bracelet en argent complétait sa tenue. Sam s’était légèrement maquillée. De plus, elle portait une magnifique paire de chaussure à talon noire. Elle appréciait son reflet et était satisfaite. Elle sortit de sa maison et prit sa voiture.

    Vingt minutes plus tard, elle se gara en face de la maison de Jack. Elle était nerveuse, c’était le premier vrai rendez-vous entre Jack et elle. La jeune femme espérait que c’était le premier d’une longue liste. Jack était parfait à ses yeux et elle voulait passer le restant de sa vie à ses côtés. Son cœur ne battait que pour lui. Elle sortit de sa voiture, verrouilla les portes et se dirigea vers la porte d’entrée. Elle appuya sur la sonnette et attendit. Ne voyant personne venir, elle appuya une nouvelle fois. Mais, la porte restait close. Sam fit une dernière tentative, qui se conclue de la même façon.

    La jeune femme n’arrivait pas à y croire. Elle ne voulait pas croire qu’il lui avait délibérément posé un lapin. Mais, elle devait se rendre à l’évidence. Des larmes se mirent à couler le long de ses joues malgré elle. Elle se précipita jusqu’à sa voiture et repartir chez elle. Le trajet était le plus long de sa vie. Elle tint tout juste. A peine la porte de sa maison fut refermée, qu’elle s’effondra sur le sol et pleura toutes les larmes de son corps.

    Son cœur s’était brisé et une partie d’elle n’existait plus. Un long moment plus tard, Sam entendit un bruit qui l’a sortit de sa torpeur. C’était la sonnette de la porte qui avait retentit. La jeune femme ne savait pas combien de temps elle était restée assise sur le sol en train de pleurer. Sam  n’avait pas envie de bouger, ni de parler à qui que ce soit. Elle renifla à plusieurs reprises.

     - Sam, vous êtes là ? Je sais que oui, je vous entends renifler à travers la porte. Sam, ouvrez, c’est Daniel. Déclara l’archéologue.

    Sam pesta intérieurement contre son ami. Elle voulait rester seule malgré cela, elle se leva et essuya ses yeux. Puis, elle ouvrit la porte.

    - Qu’est ce que vous voulez ? Demanda-t-elle.

    - Qu’est ce qui se passe ? Questionna-t-il à son tour.

    - Ce n’est rien. Répliqua Sam.

    - Sam, arrêtez, je suis votre ami. Je peux entrer ? Demanda Daniel.

    La jeune femme ouvrit la porte et il entra. Il referma la porte et la suivit jusqu’au salon. Chacun prit place sur un petit fauteuil.

    - Vous n’aviez pas une soirée avec Jack aujourd’hui ? Questionna-t-il à nouveau.

    - Vous avez la réponse, vous voyez bien. Rétorqua sèchement.

    Daniel l’observa et vit qu’elle portait une magnifique robe mais son maquillage avait coulé. La soirée avait été un fiasco, se dit-il.

    - Sam, que s’est-il passé ? Dit doucement Daniel.

    - Eh bien, je me suis faite toute jolie en espérant beaucoup de cette soirée et résultat des courses, Jack m’a posé un lapin. Il n’a même pas prit la peine d’ouvrir la porte. Annonça la jeune femme, furieuse et triste.

    - Je n’ose pas croire que Jack ait pu vous faire ça. C’est impensable. Il est venu me voir dans mon bureau avant de partir, il était très content de passer la soirée avec vous. Il s’est sûrement passé quelque chose. Répondit Daniel, très sûr de lui.

    - Je ne vois pas quoi ou qui aurait pu l’empêcher d’être là. Enonça Sam, en se mouchant.

    Daniel réfléchit et s’écria :

    - Mais si, cette femme, cette Stacy Darcy. Elle n’a pas arrêté de venir l’embêter et de lui faire des avances. Cela fait deux semaines qu’elle le harcèle. Jack m’a dit qu’il avait été clair avec elle. Peut-être qu’elle a voulu se venger.

    - Vous croyez ? Ajouta Sam.

    - Je pense que c’est la seule chose qui a pu faire qu’il vous a posé un lapin. Il est peut-être en danger. Je vais appeler la base et demander son adresse. Répondit Daniel.

    Sam se demanda si Jack était en danger. Elle espérait que non, elle ne supporterait pas de le voir blessé. Daniel revient quelques minutes avec ce qu’il voulait. Ils partirent donc vers le domicile de cette femme. C’est Daniel qui conduisit, Sam était montée sur le siège passager. Daniel roula très vite et arriva en un rien de temps devant la maison de cette femme.

    Stacy était revenue avec une seringue et réussit à injecter le produit dans le corps de Jack. Ce dernier avait crié de le laisser tranquille, il s’était tortillé dans tous les sens au point que ses poignets et ses chevilles étaient entaillés jusqu’au sang.

    - Qu’est que vous m’avez fait pétasse ? S’écria Jack, en demandant qu’elle produit elle lui avait injecté.

    - C’est un remède très efficace contre les pannes masculines. D’ici une quinzaine de minutes, tu seras en érection pendant un petit moment et nous allons pouvoir enfin nous amuser. En attendant cet impatient moment, j’ai quelques idées pour faire passer le temps. Répondit-elle avec le sourire.

    Elle se leva une nouvelle fois et alla prendre un poignard dans un autre tiroir. Jack prit peur, il n’avait pas l’habitude d’être à la merci d’une folle voulant son corps. Il se trouva pris au piège dans cette chambre avec cette folle. Stacy reprit place à califourchon sur Jack. Sans prévenir, elle planta l’arme blanche dans le bras du militaire d’un grand coup.

    - AAAAhhhhh !! Cria Jack.

    - Ce cri me va droit au cœur, tu peux me croire. J’ai encore envie de l’entendre. Affirma la jeune femme avec un sourire sadique.

    Jack n’en pouvait plus de cette douleur. Le sang s’écoulait de la blessure. Mais, il n’eut pas le temps de respirer que le couteau vint se planter dans son épaule. Une nouvelle fois, Jack lâcha un cri sous ce coup.

    - Bon, je sens que mon petit cocktail fait son effet. Je sens que je vais m’amuser comme une folle. Affirma Stacy en tapant dans ses mains, heureuse.

    Elle est à califourchon sur Jack et de ce fait, elle sentit le membre viril du militaire s’agitait. Jack ne pouvait rien faire pour contrôler son corps. De plus, il souffrait le martyre après les coups de taser et les deux coups de poignard. Pendant que Jack souffrait et qu’il était dans les vapes, Stacy en profita pour lui retirer son caleçon en le coupant avec des ciseaux.

    - Laissez-moi tranquille, sale traînée !! Ne me touchez pas, cette sale folle !!! Vociféra Jack, en reprenant conscience petit à petit.

    - Trop tard. Affirma-t-elle avec sourire en agitant les restes du sous-vêtement sous ses yeux.

    Jack se ressentait humilié et rabaissé. Il ne savait pas comment faire pour se sortir de là. Il sentait la peur l’envahir. La douleur était toujours présente et très intense. Il sentait le sang coulait sur ses bras et il avait la tête qui tournait. Comment faire pour l’empêcher de le violer puisque c’était vraiment ce qui allait se passer. Il ne pouvait pas bouger ni se défendre. Il était nu à présent et sans arme. De plus, il avait mal dans tout son corps et il était faible. Jamais il ne s’était retrouvé dans une telle situation. Pour la première fois, la situation était très grave et il ne se sentait pas à faire de l’humour. La jeune femme enleva ses sous-vêtements. Elle ne portait plus que la nuisette.

    Elle reprit place sur Jack et dit :

    - Voilà, je suis enfin arrivé à l’instant que j’attendais. Hum, je vais me régaler et prendre un maximum de plaisir.

    - Espèce de folle, arrêtez !! Lâchez-moi !! Cria le militaire en s’agissant, n’en pouvant plus de cette situation.

    - Calme-toi, mon chou. Tu vas voir ça va être extra géniale. Reprit-elle.

    Arrivé à destination, Daniel gara la voiture et il sortit avec Sam sur ses talons. Les deux membres de SG 1 s’approchèrent de la porte d’entrée quand ils entendirent des cris. Sam reconnut tout de suite cette voix. Elle l’aurait reconnu entre mille, c’était celle de Jack. Il avait mal, sa voix trahissait une immense douleur. Sam sortit dans mon arme et prit la tête des opérations. Elle crocheta la serrure. Puis, elle entra dans la maison suivie par Daniel. Les cris provenaient de l’étage. Sam braqua son arme afin de parer à tous danger. Daniel n’avait pas d’arme mais il savait se défendre quand il le fallait. Ils montèrent les escaliers en silence pour ne pas se faire repérer.

    Stacy se souleva légèrement et saisit avec une de ses mains le sexe de Jack. Elle le guidait jusqu’à son intimité. Tout à coup, la porte s’ouvrit et Sam apparut. Stacy sursauta et fut très surprise. Elle ne s’était pas attendue à une visite imprévue.

    - Ne bougez pas, salope pétasse !! Lança Sam.

    Elle avait juste le temps de voir Jack qui était dans un triste état, il avait deux blessures qui saignaient et des brûlures un peu partout. Sam comprit que cette femme allait profiter du corps de Jack.

    - Il a fallu que tu viennes tout gâcher, sale pute. Mais, je vais en finir avec toi. Répliqua Stacy.

    Elle se précipita sur le poignard, qui se trouvait sur la commode et s’élança vers sa rivale. La jeune femme poussa Sam et les deux militaires tombèrent dans le couloir. Daniel s’écarta et alla s’occuper de son ami pendant qu’elles se battaient. Il se précipita vers Jack, qui était tombé dans l’inconscience, dû à la perte de sang causé par les coups de couteau. Daniel crocheta les menottes.

    Lors de sa chute, Sam perdit son arme qui tomba à quelques mètres d’elle. Stacy tenta de donner des coups de couteau mais Sam les esquiva de justesse. Puis, elle fit une roulade et se remit debout. Son ennemi fit de même. Elles se retrouvèrent dans un face à face. Sam fit un uppercut et qui était d’une grande puissance. Stacy n’avait été assez rapide et elle prit le coup de pied dans le ventre. Sous le choc, elle lâcha le couteau. Sam enchaîna alors les coups afin d’assommer sa rivale. Quelques minutes plus tard, cette dernière était hors d’état de nuire. Sam prit son téléphone portable et appela les secours pour qu’ils envoient une ambulance. Puis, elle appela la base pour les informer de la situation et qu’ils envoient une équipe pour mettre l’officier Dracy en cellule.

    Après cela, Sam se précipita vers Jack. Daniel l’avait libéré de ses liens et il l’avait couvert.

    Sam s’approcha et lui murmura au creux de son oreille :

    - Je t’aime Jack. Ne meurs pas, s’il te plaît. Je m’étais préparée comme il fallait pour cette soirée. Je suis désolée d’avoir cru que tu m’avais posé un lapin. J’espère que tu me pardonneras de ne pas avoir cru en toi et en notre amour.

    Puis, elle l’embrassa sur le front. Les secours arrivèrent et prirent en charge Jack. Ils l’emmenèrent à la base où Janet prit le relais et le soigna. Daniel laissa les deux amoureux seuls. Il savait que ses deux amis s’aimaient et il était heureux pour eux. Il savait que Jack allait également lui déclarer son amour. Janet avait recousu ses plaies après les avoir nettoyé et désaffecté. Il lui fallait du repos à présent.

    Sam resta au chevet du militaire pendant toute la nuit. Elle lui prit la main et lui rappela tous les moments où ils avaient été proches. Puis, elle finit par s’endormir. Daniel passa le lendemain et vit les deux militaires s’embrassaient. Jack s’était réveillé et il allait mieux. Il se racla la gorge pour signaler sa présence. Il les informa que l’officier Darcy allait être jugé pour séquestration, kidnapping, coup et blessure envers un officier supérieur. En attendant son procès, elle allait être emprisonnée. Puis, il les laissa seul.

    - Je t’aime, ma chérie. Déclara Jack.

    Sam fut surprise mais heureuse.

    - Je t’ai entendu quand j’étais dans les vapes. Merci de m’avoir sauvé, je ne te remerciais jamais assez pour m’avoir sorti des griffes de cette cinglée. Ajouta-t-il.

    - De rien, mon amour. Dès que tu iras mieux, j’espère que nous pourrons refaire une nouvelle soirée romantique. Dit Sam.

    - Avec plaisir mon amour. Répliqua Jack avec tendresse.

    Jack fit une place dans son lit et Sam s’installa à ses côtés. Ils étaient enlacés tendrement tous les deux. A présent, ils n’allaient plus se quitter.

    FIN 

     

    Os Règlement de compte                                                     Os Perdus sur une île


  • Commentaires

    2
    azamiel
    Dimanche 12 Novembre 2017 à 23:04

    ça fait du bien le changement de hérossmile.

      • Lundi 13 Novembre 2017 à 17:28

        Encore merci pour ton commentaire. Oui c'est bien de temps en temps le changement lol. Ravi que tu aies aimé. 

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