• Perdus sur une île

    Saison : 7  (Jack est colonel, Sam est major, Janet et Jacob sont en vie)

    Genre : Romance Jack/ Sam,  humour, suspense et violence ++, Aventure, NC 15

    Disclamer : Les personnages appartiennent à la MGM et à leurs créateurs.

    Résumé : Jack et Sam doivent sur rendre une petit île pour une conférence mais tout ne se déroule pas comme prévu et ils vont avoir des ennuis (eh oui sinon ce n’est pas drôle n’est pas ? lol)

    Note de l’auteur :  Je me suis inspiré du film 7 jours, 6 nuits. Désolé pour mon petit délire Macgyver (vous verrez en lisant lol), je me suis laissée emporter.  

     *****************

    Le colonel Jack O’Neill et le major Samantha Carter se trouvaient à l’aéroport de Denver. Ils avaient déjà enregistré leurs bagages et attendaient l’embarquement dans la salle prévue à cet effet. Deux jours plus tôt le général Hammond les avait convoqués dans son bureau.

    - Bonjour à vous deux. Je vous ai fait venir car je vous annonce que vous partez après- demain pour une conférence sur l’île de Niihau. Vous resterez trois jours. Vos billets d’avion et les deux chambres d’hôtel ont déjà été réservés. Il s’agit de convaincre les députés et les sénateurs du bien fondé de nos cherches sans leur dévoiler le secret de la porte des étoiles. J’ai confiance en vous. Pendant ce temps, Daniel et Teal’c vont accompagner SG 4 afin de les aider dans les recherches des ruines des anciens. Leur avait-il annoncé.

    - Bien, mon général. Leur avaient-ils répondu.

    Jack n’avait été très favorable à cette mission mais il se réjouissait de passer quelques jours en compagnie de son second, dont il était follement épris. D’ailleurs c’était la seule chose qu’il ne lui avait pas fait renoncer à ce voyage. Même s’ils n’avaient pas l’autorisation d’être ensemble, il aimait passer du temps à ses côtés. Le fait de la voir, de la faire rire, de pouvoir la toucher même si c’est juste pour lui passer un dossier, c’était déjà merveilleux. Il savait qu’elle ressentait la même chose à son égard. Il rêvait de pouvoir goûter ses lèvres, de la caresser et bien davantage mais ce n’était pas possible.

    C’est ainsi qu’ils s’étaient retrouvés à l’aéroport deux jours plus tard. Ils devaient prendre l’avion jusqu’à Honnulu et ensuite prendre une correspondance, un petit vol local pour arriver sur l’île où se déroulait la conférence.

    - Vous avez l’air ravi ? Demanda Jack à son second.

    - Eh bien, je sais que nous allons sur cette île pour le travail mais nous pourrons profiter un peu de la plage et de la mer. Cela nous changera un peu. Répondit Sam, un peu gênée.

    - Ne soyez gêné Carter. Encore que j’adore vous voir rougir, vous êtes si belle. Enfin, ce que je voulais dire c’est que vous avez raison, autant profiter de ce petit voyage. Déclara Jack en souriant.

    Sam devint encore plus rouge. Elle savait que son supérieur aimait bien la complimenter et il ne lassait jamais une occasion de le faire. Pendant leur voyage, ils ne seraient que tous les deux dont Jack allait la submerger de compliment et de sous-entendu. Mais, cela lui faisait plaisir. Elle adorait ces petits moments et elle était contente de passer quelques jours avec Jack. C’est alors que le haut-parleur annonça qu’ils pouvaient embarquer. Les deux militaires se levèrent et se dirigèrent vers la passerelle d’embarquement. Puis, ils prirent place dans l’avion. Sam prit le siège près du hublot. Jack s’assit à côté d’elle.

    Durant la durée du vol, Sam dormit un peu puis elle lut un livre qu’elle avait emporté avec elle. Jack se contenta de l’observer sans qu’elle s’en aperçoive. Il aimait la regarder. Pendant son sommeil, elle avait murmuré son nom à plusieurs reprises, il fut flatté et se demanda bien pourquoi elle avait rêvé de lui. Il avait bien une petite idée du rôle qu’il avait joué dans ce rêve. Alors comme ça, Carter, rêve de moi, intéressant. Pensa-t-il en souriant. Ils eurent droit à un repas à bord. Puis quelques heures plus tard, ils furent arrivés à destination.

    Une fois descendu de l’avion, Jack se chargea de récupérer leurs valises pendant que Sam fit un tour aux toilettes pour se rafraîchir. Pendant le vol, elle avait rêvé de lui. Sam ne savait pas si elle avait dit quelque chose, elle espérait que non. Jack était dans pratiquement tous ces rêves. Il était l’acteur principal de ses fantasmes et elle avait pu goûter à ses lèvres et a bien d’autres choses dans ses rêves. Elle se demandait souvent comment cela serait dans la réalité. Elle savait que cela dépasserait de loin toutes ces espérances.

    Quelques instants plus tard, Sam rejoignit Jack. Il était au comptoir pour avoir plus d’information sur leur correspondance.

    La réceptionniste termina sa conversation téléphonique et lui demanda :

    - En quoi puisse-je vous aider ?

    - Bonjour, je suis le colonel Jack O’Neill et voici le major Samantha Carter. Nous venons de Denver et nous devons prendre un vol local pour aller sur l’île de Niihau. Auriez-vous l’heure du départ ? Répondit le militaire.

    - Ah oui, on m’avait prévenu de votre arrivée. Cependant, il s’est passé quelque chose. Le pilote devant vous accompagner s’est cassé la cheville et donc votre vol est annulé. Un remplaçant devrait arriver demain. Expliqua la jeune femme derrière le comptoir.

    - Mais ce n’est pas possible, nous venons pour notre travail et c’est très important nous devons être présent ce soir lors de la cérémonie d’ouverture du congrès. Répliqua Jack, irrité d’avoir déjà des ennuis avant même d’arriver à destination.

    - Je comprends bien votre colère mais je ne peux rien faire de plus. Je suis désolée. Déclara l’employée.

    - Euh, j’attendais j’ai peut-être une solution à proposer. Voilà, étant militaire, nous avons tous les deux notre licence de pilote. Nous sommes parfaitement capable de piloter cet avion jusqu’à notre destination finale. Intervient Sam.

    Jack sourit devant la réactivité de son second. Elle était vraiment douée pour trouver des solutions à tous les problèmes. Elle était vraiment formidable, pensa-t-il.

    - Si vous voulez bien appeler la compagnie qui s’occupe de cet avion et demander ce que nous devons faire afin que nous pilotions nous-même l’avion. Dit Jack.

    - D’accord, je vais voir ce que je peux faire. Répondit la réceptionniste.

    Après une demi-heure d’échange téléphonique et de fax, Jack et Sam avaient l’autorisation d’utiliser l’avion pour se rendre sur l’île. Les deux militaires mirent donc leurs bagages à l’intérieur et ils vérifièrent tous le système. Une fois les précautions d’usages faites, ils se mirent en route. Il y en avait pour trente minutes de vol. Les conditions météorologiques étaient en train de se dégrader. La réceptionniste leur avait dit de se dépêcher. Une tempête se rapprochait de plus de plus.

    Le couple de militaire ne disait rien, ils étaient concentrés sur leur trajectoire. Le ciel s’était couvert, les nuages noirs se multipliaient. La pluie s’était mise à tomber en trombe et le vent montait. Les bourrasques étaient puissantes et cela créait des turbulences. L’avion était secoué dans tous les sens.

    - Vous croyez que c’est prudent de continuer ? Demanda Sam avec une pointe d’inquiétude.

    - Je ne crois pas mais nous n’avons plus le choix. Il est trop tard pour faire demi-tour et nous sommes plus proche de notre point d’arrivé que celui de départ. Répondit Jack.

    Il avait raison, songea Sam. C’était bien ce qu’elle croyait elle aussi. Mais, elle n’était pas du tout rassurée. Bien sûr, ils avaient connu des situations encore plus délicates et périlleuses mais ils ne pouvaient rien faire d’autre que de subir cette météo déplorable. L’ambiance, dans l’espace réduit de ce petit appareil de quatre places, était tendue. Chacun des deux militaires savaient que la situation n’était pas du tout à leur avantage et le risque de crash s’élevait dangereusement plus les secondes passaient. L’orage commença et le tonnera gronda avec force. Des éclairs s’élevèrent dans le ciel.

    La tempête avait avancé plus vite que prévu et ils se retrouveraient en plein milieu. Il était trop tard pour tenter quoi que ce soit.  Jack essayait de garder le contrôle de l’appareil mais avec les secousses étaient pratiquement impossible. Sam faisait tout ce qu’elle pouvait en tant que copilote mais elle ne pouvait rien faire. Les militaires comprirent la situation et ce qui allaient se passer. Ils ne pouvaient rien faire contre cela.

    Jack prit la radio et demanda :

    - Mayday, mayday, ici vol 404 en direction de Niihau. Nous allons écraser. Notre dernière position connue est 303 degré nord et 109 degré sud. Demandons envoie de secours.

    Jack répéta plusieurs fois son message en espérant que la tour de contrôle la plus proche allait capter leur message. Puis, il serra la main de Sam et la regardant dans les yeux. La tempête faisait rage dehors, les rafales de vent soufflaient très fort. Le petit bimoteur était secoué dans tous les sens. Le tonnerre grondait de plus en plus fort et les éclairs illuminaient le ciel.  

    Jack ne savait pas comment ils allaient s’en sortir alors il fit une chose qu’il avait envie de faire depuis un moment.

    - Nous allons nous en sortir, Sam. J’en suis persuadé mais au cas où, je préfère te dire que je …je…je t’aime, Sam. Affirma Jack en regardant la jeune femme dans les yeux.

    Sam ne savait pas quoi penser de cette déclaration. Tout s’arrêta soudain, le temps se figea pour elle. Sam n’entendit plus ni l’orage, ni le vent. Les derniers mots de Jack n’arrêtaient pas repasser en boucle dans son esprit. Il l’aimait et il lui avait dit. Mais avant qu’elle puisse lui répondre, l’appareil plongea et piqua du nez. Jack fit tout ce qu’il put pour le redresser mais il n’y avait rien à faire.

    Sam cria de panique. Le sol se rapprochait à grande vitesse enfin la mer puisqu’ils n’avaient pas atteint leur destination. Jack eut le temps d’apercevoir une île très près d’eux. Il essaya donc de diriger leur avion vers ce petit bout de terre.  Il regarda Sam dans les yeux et vit la réponse à sa déclaration dans ses yeux. Et puis, tout à coup, ce fut le noir total.

    Pendant ce temps au SGC, tout se déroulait comme d’habitude. Le docteur Janet Fraiser n’avait pas beaucoup de patient à voir. Elle s’occupa donc de remplir les dossiers et de vérifier le matériel. Quand soudain, l’alarme, signalant une activation extérieure de la porte des étoiles, retentit dans toute la base. Janet alla voir ce qui se passait puisqu’elle avait le temps pour voir si on n’avait pas besoin de ces compétences. Après avoir traversé le dédale des couloirs pour arriver dans la salle de contrôle, elle découvrit Jacob Carter, le père de Sam.

    Elle alla à sa rencontre. Jacob savait bien que le docteur de la base était la meilleure amie de sa fille. Janet lui expliqua que Sam était partie avec Jack pour un congrès. Jacob avait eu un peu de temps libre et il était venu passer du temps avec sa fille. Le Tok’ra décida de rester un peu sur Terre. Janet le laissa avec son vieil ami, Georges Hammond.

    La nuit tombait doucement, c’était le crépuscule et la tempête avait cessé. C’est à ce moment que Jack reprit conscience peu à peu. La première chose qu’il ressentit fut des douleurs à sa jambe et sa tête le faisait souffrir. Il réussit à ouvrir un œil puis l’autre. Il releva sa tête qui reposait sur le tableau de bord. Son genou le lançait également. Merde, pensa-t-il. Puis, il tourna la tête pour voir comment aller Sam. Celle-ci était inconsciente et sa tête avait cogné dans la vitre sur le côté droit. Il y avait du sang qui s’écoulait de son front, ce qui n’était pas bon signe.

    - Sam, Sam, réveille toi. Lui dit-il.

    - Ah …Murmura-t-elle, en s’éveillant doucement.

    - C’est bon, ça va Sam. Je suis là. Répondit le militaire doucement.

    - Qu’est ce…qui s’est….passé ? Demanda-t-elle en bougeant la tête et en ouvrant les yeux.

    - Je n’ai pu rien faire. L’avion s’est crashé. J’ai réussi à le faire atterrir, enfin atterrir est un bien grand mot, sur une île que j’ai vu. On est en vie, c’est tout ce qui compte. Expliqua Jack en prenant Sam dans ses bras.

    Il regarda si elle était blessée autre part. Son poignet était apparemment foulé, elle avait des bleus et des égratignures sur les bras et les jambes mais rien de grave. En effet, elle portait un t-shirt de couleur crème et un pantalon en jean. Sam se réveillait un peu plus et vit que Jack était blessé aussi.

    - Je vais survivre, ne t’en fais pas, Sam. Dit-il en voyant son regard sur lui.

    - Qu’est ce qu’on fait ? Demanda-t-elle.

    - Bonne question. On va déjà sortir de ce tas de ferraille et sauver ce qu’on peut. On va prendre la balise qui signale notre position aux secours. La meilleure chose à faire de la prendre et d’aller sur le point le plus haut de cet île afin que le signal soit le plus fort. Proposa Jack.

    - Oui, c’est une bonne idée, mon colonel. Répondit-elle en esquissant un sourire.

    - Sam, n’arrête de m’appeler comme ça. Appelle-moi simplement Jack. Répliqua-t-il.

    - Si tu insistes, simplement Jack. Rétorqua la jeune femme en se moquant gentiment.

    Jack l’aida à sortir de l’avion. Ce dernier s’était écrasé sur une plage. Il était à plusieurs mètres de la mer et il était éventrait. La queue de l’appareil s’était détaché du reste de l’avion et se trouvait pas très loin du reste de la carlingue. Des débris métalliques étaient éparpillés un peu partout sur le sable. Cet avion ne pourrait plus jamais voler à nouveau. Sam prit un morceau de tissu sur un des t-shirt qu’elle avait trouvé sur le sol. Les bagages n’avaient pas été épargnés par l’accident. Ils s’étaient ouverts et tous leurs contenus s’étaient répandus sur le sable. Elle s’en servit de bandage, il valait mieux arrêter le saignement de sa blessure à la tête et éviter que des poussières et le sable y viennent s’y coller.

    Puis, elle aida Jack à prendre tout qu’il pouvait dans l’avion ainsi que la balise de détresse qu’il avait activé. Puis, ils s’éloignèrent de la carcasse de l’appareil. Ils trouvèrent refuge à la lisière entre la plage et la jungle. Le militaire se chargea de faire du feu, il trouver du bois sec pas très loin et l’encercla avec des pierres. Puis, il l’alluma avec un briquet qu’il avait trouvé dans l’avion. Au moins, ils n’allaient pas mourir de froid.

    - Voilà, nous avons du feu. Je crois qu’on va se reposer. Il est trop tard pour partir en exploration sur l’île. On le fera demain. Déclara Jack, qui prenait la tête des opérations.

    - Oui, tu as raison. Il est plus sage d’attendre demain pour cela. La nuit est presque là. Merci de t’occuper de tout. Je suis désolée d’être un poids depuis mon réveil. Avoua Sam, qui était un peu dans les vapes depuis son réveil.

    - Ne dis pas ça, tu n’es pas un poids. Tu es un peu surprise de ce qui nous êtes arrivés. Après une nuit de sommeil, ça ira mieux. Et prends ça, cela soulagera ton mal de tête. Expliqua-t-il.

    Jack avait réussit à trouver la trousse de secours. Il lui tendit le tube de paracétamol et une bouteille d’eau qu’il avait pris avec lui dans son sac. Il l’avait retrouvé intacte, c’était une chance le temps qu’ils puissent trouver de l’eau potable. Ils se tutoyaient, aucun des deux n’avaient relevé cela mais après cet instant de terreur où ils avaient cru mourir, cela les avait rapprochés. Sam prit la petite bouteille d’eau ainsi que les deux cachets et les avala. Jack fit bouillir des rations de survie qu’il avait trouvé dans la trouve de secours. Ce n’était pas grand chose mais au moins, ils auraient quelque chose dans le ventre. Après avoir mangé ce frugal dîner, Jack mit tout les déchets dans un sachet. Il surveilla le feu. Puis, Sam brisa le silence.

    - Merci, Jack. Répondit Sam en souriant.

    - Mais de rien. Bon allez, dormons un peu. Décréta-t-il.

    Sam s’allongea plus loin. Jack la regarda d’un œil étrange.

    - Mais qu’est ce que tu fais ? Demanda-t-il.

    - Ben, je vais dormir. Répondit-elle.

    - Arrête tes bêtises, tu vas dormir dans mes bras. C’est le meilleur moyen de garder la chaleur. Répliqua-t-il avec un petit sourire au coin de sa bouche.

    Sam sourit et se rapprocha de Jack. Il s’allongea pas très loin du feu et Sam prit place dans ses bras. Elle mit sa tête sur son torse et se serra contre lui. Jack prit sa veste et s’en servit comme couverture. Elle se sentait tellement bien dans ses bras qu’elle poussa un soupir de satisfaction. Jack l’entendit mais il ne dit rien. Il était heureux qu’elle se sente bien. Jack voulait parler à Sam, de sa déclaration si elle avait une réponse à lui donner. Mais, il était tard et ils devaient se reposer. Ils auraient tout le temps de discuter le lendemain. Ils se souhaitèrent bonne nuit et ils s’endormirent rapidement malgré les bruits des animaux. La forêt était remplie d’animaux qu’ils n’avaient pas vus puisque la nuit était tombée mais il y avait des hululements, des petits cris d’animaux divers, certains qui sifflent d’autres qui grattaient et des bruissements de feuilles.

    Le soleil se levait doucement et ses premiers rayons touchèrent le sable. Les deux militaires dormaient toujours dans les bras l’un de l’autre. La nuit, ils s’étaient rapprochés pour avoir plus chaud. Soudain, des grognements se firent entendre à quelques mètres du campement des deux naufragés. Jack ouvrit un œil et ce qu’il vit le fit bondir et cela le réveilla aussitôt. Sam sentit Jack bougeait et se réveilla également. Elle en comprit très vite la raison après avoir ouvert ses yeux. Devant eux, se tenait un grand et gros ours brun. Il était en train de fouiller le sachet qui leur avait servit de poubelle. Il avait réussi à renverser son contenu sur le sol. Mais en les voyants, il découvrit une autre source de nourriture bien plus attrayante.

    - Sam, on va se lever doucement et tu vas courir aussi vite que tu peux et aussi loin que possible. Je m’occupe de l’ours. Murmura Jack.

    - Mais eh toi, comment vas-tu faire pour faire face à cet ours alors que nous n’avons rien pour nous défendre ? S’inquiéta Sam en parlant doucement.

    Mais, Jack n’eut pas le temps de lui répondre car l’ours se mit à charger vers eux. Les deux militaires se levèrent et Sam se mit à courir comme Jack lui avait demandé. Jack esquiva l’attaque de l’ours mais ce dernier n’en avait pas fini avec lui. Il grogna très fort pour monter son mécontentement. Jack était face à leur ennemi. Jack recula et l’animal avança. Les deux adversaires s’éloignèrent lentement du campement quand Sam se retourna et vit Jack. Elle ne pouvait pas le laisser seul affronter l’ours. Sam eut soudain une idée.

    Elle prit un bâton en bois qu’elle ne vit pas très loin d’elle. Puis, elle déchira un morceau de son t-shirt et l’enroula au bout de la grosse branche en bois. Elle prit un élastique qu’elle avait dans sa poche et fit tenir le morceau de tissu sur le bâton. Puis, elle se précipita près du feu que Jack avait fait la veille. Il était presque éteint. Elle réussit à enflammer le tissu et s’élança vers l’ours. Jack vit la jeune femme arrivée et eut peur pour elle. Mais, elle avait réussit à fabriquer une arme. Jack sourit malgré la situation délicate dans laquelle ils se trouvaient. Sam l’étonnait toujours, où qu’elle soit elle avait le don de fabriquer qu’importe quel objet pouvant les aider à venir à bout de leurs ennuis. Sam s’approcha et brandit l’arme improvisée.

    L’ours s’arrêta et recula en voyant le feu. Il prit peur et s’éloigna très vite sans demander son reste. Les deux militaires respiraient à nouveau. Jack avança vers Sam et l’enlaça. Puis, il l’embrassa. Sam ne comprit pas ce qui se passait. Elle espérait cela depuis longtemps alors elle arrêta de réfléchir et répondit à ce délicieux et exquis baiser. Ce fut une explosion de plaisir qu’elle ressentit. Ce baiser sembla durer une éternité. Mais, Jack s’écarta légèrement. Il la regarda et vit qu’elle rougit.

    - Je suis désolé mais c’est l’adrénaline. S’excusa Jack pour expliquer son geste.

    - Ce n’est…rien. Répliqua Sam, en essayant de retrouver une contenance.

    Elle alla mettre le bâton dans la mer afin de l’éteindre et mit le bois dans le feu pour qu’il reprenne. Jack partit chercher quelque chose pour le petit déjeuner toutefois sans trop s’éloigner au cas où l’ours reviendrait. Il revint avec deux noix de coco et quelques fruits. Ensuite, le couple s’assit sur le sable et dégusta ce que Jack avait trouvé. Ils allaient mieux. Le genou du militaire avait cessé de le faire souffrir et Sam n’a plus mal à la tête. Cependant, ils avaient des bleus et des égratignures partout.

    Pendant ce temps au SGC, le général Hammond avait appris la nouvelle de la disparition de ses hommes. Leur avion n’avait pas atterrit comme c’était prévu. A cause de la tempête, les autorités n’avaient pas pu les prévenir plutôt. Une mission de secours avait été envoyée pour les retrouver mais c’était difficile sans savoir leur position, c’était comme rechercher une aiguille dans une botte de foin. Jacob prit peur pour sa fille et voulait aller voir sur place. Son ami accepta et c’est ainsi que Janet, Daniel et Teal’c partirent avec le Tok’ra pour retrouver leurs amis.

    Après leur petit déjeuner, les deux naufragés rangèrent leurs affaires et ils allèrent se débarbouiller comme il pouvait avec l’eau de la mer. C’était toujours mieux que rien. Puis, ils se mirent en route pour aller sur la plus haute colline de l’île. L’émetteur de la balise était activé mais le signal serait plus fort en hauteur et ils auraient plus de chance d’être vue. Avant de quitter la plage pour de bon, ils avaient écrit un grand SOS sur le sol avec des pierres et des cailloux.

    C’est ainsi qu’ils commencèrent leur marche. Jack portait un sac à dos qu’il avait trouvé dans l’avion et il avait mis la trousse de secours, la balise et tout ce qu’il avait jugé nécessaire de prendre. Sam avait pris son sac de plage qu’elle avait retrouvé parmi mes débris. Elle avait quelques affaires pour elle et Jack.

    - Par où va-t-on ? Demanda-t-elle une fois qu’ils avaient commencé à marcher.

    - Eh bien, la plus haute colline est là-bas au loin. Il faut donc travers toute la forêt et grimper en haut. En chemin, il faudrait trouver de quoi se nourrir et de l’eau potable. Cette île doit bien avoir un lagon ou une cascade. Voilà donc ce que nous allons faire. Décida Jack en souriant.

    - Tu penses vraiment à tout. Affirma Sam.

    - Eh bien, j’essaye de nous sortir de ce mauvais pas. J’ai oublié de te remercier de m’avoir aidé à me débarrasser de l’ours. Très ingénieux ce système. Répondit Jack, en marchant à ses côtés.

    - Oh, j’ai vu cela dans une série Macgyver, je crois. C’est un type qui arrive à se sortir de toutes les situations possibles avec pas grand chose. J’ai appris plein de choses en regardant cette série. Répliqua Sam.

    - Je ne connais pas cette série. Je suis étonnée de voir que tu regardes quand même la télé. Déclara le militaire.

    - Je ne suis pas que boulot boulot enfin si beaucoup mais je sais me détendre aussi. C’est vrai qu’à part les simpsons rien ne t’intéresse. Quand j’ai du temps et que je n’ai rien à faire, je regarde la télé. Je suis tombée sur cette série par hasard. Je dois dire que ce Macgyver est vraiment pas mal. Rétorqua gentiment Sam.

    - Quoi ? ? S’exclama Jack.

    - Mais, je dois dire que tu n’es pas mal non plus. Je n’ai pas encore eu l’occasion de te voir torse nu donc je ne peux pas bien comparer mais si c’est aussi bien que dans mes rêves alors, tu gagneras la première place. Assura-t-elle en souriant.

    Pour une fois, Sam se laissa aller à flirt de manière plus prononcée avec Jack. Dans ce cadre différent et en étant tous les deux, elle se sentait plus libre. Et puis, il y a les sous-entendus qu’il lui disait et le baiser de tout à l’heure.

    - Je pense que tu auras cet honneur bientôt vue la chaleur qu’il fait déjà ce matin. Cet après-midi, je devrais sûrement enlever mon t-shirt. Lâcha Jack innocemment.

    - Jack, je….je….voudrais….qu’on….parle….de ce que tu m’a dis….avant de l’avion se crash. Articula la jeune femme, qui voulait avoir une vraie discussion.

    - Euh, oui si tu veux. Tout ce que j’ai dit est vrai. Qu’en penses-tu ? Affirma Jack, impatient de savoir les sentiments de Sam à son égard.

    - Eh ben, je…je t’aime aussi Jack. Je suis heureuse de ne pas avoir rêvé et que tu as bien dis ces paroles. Mais, même si nous avons les mêmes sentiments l’un pour l’autre, il y a toujours cette maudite loi. Avoua Sam en rougissant.

    - Je m’en fiche de cette loi. Je suis prêt à démissionner s’il le faut pour être avec toi. Je t’aime depuis notre première rencontre. Je veux pouvoir t’embrasser quand je le veux et pouvoir te faire l’amour tous les soirs. Je veux me réveiller et me coucher à tes côtés tous les jours et avoir des enfants avec toi, enfin si tu es d’accord, bien sûr. Annonça Jack avec enthousiasme et honnêteté.

    Sam n’en revenait pas et stoppa net sa marche. Elle n’arrivait pas croire tout ce que lui avait dit Jack. C’était tellement beau et c’est tout ce qu’elle avait imaginé. Tout cela allait se réaliser et même plus.

    - Tu as oublié une chose importante, monsieur O’Neill. Répondit Sam en souriant.

    - Ah oui, quoi ? S’étonna-t-il, en s’arrêtant de marcher et en la regardant.

    - Eh bien, c’est donc moi qui vais le faire. Veux-tu m’épouser, Jack O’Neill ? Demanda-t-elle sérieusement.

    - Oui, oui ma chérie plutôt deux fois qu’une. Par contre, je suis un imbécile pour avoir oublié la chose la plus importante. Répondit-il, en se sentant coupable d’avoir oublier de la demander en mariage.

    - Au moins, cette demande aura été originale. C’est rare que ce soit les femmes qui demandent mais pourquoi pas ? Répliqua Sam en éclatant de rire.

    Puis, Jack s’approcha et l’embrassa avec tout son amour. Sam savoura ce deuxième baiser autant que le premier. Ils restèrent de longues minutes enlacés l’un contre l’autre. Puis, ils finirent par se séparer.

    - Nous allons nous sortir de là et ensuite, je t’achèterais une merveilleuse bague pour te prouver mon amour. Déclara Jack.

    - J’aime beaucoup ton plan. Répliqua Sam, ses yeux brillaient d’amour.

    - Je peux enfin dire que Samantha Carter est ma fiancée. Décréta le militaire, heureux.

    Puis, ils reprirent leur marche. Le soleil brillait de mille feux et le ciel était d’un bleu clair magnifique sans aucun nuage ni aucune brise. La chaleur augmenta plus le temps passait. La forêt était magnifique. La flore était bien développée. Pendant leur marche, ils prirent des fruits et des noix de coco. Ils décidèrent de faire une pause pour manger un peu. Ils parlèrent de tout et de rien. Puis, ils continuèrent leur périple. La fatigue et la chaleur commençaient à les faire souffrir. Quand tout à coup, ils entendirent un bruit qui les fit sourire. En effet, c’était un bruit d’eau qui ressemblait à une cascade.

    Ils avancèrent plus vite vers ce bruit et ils découvrirent une magnifique cascade d’eau claire. Ils allèrent donc se désaltérer et ils purent mieux se débarbouiller. Chacun remplit une gourde. Puis après un petit moment, ils continuèrent leur chemin.

    - On en a encore pour longtemps, tu penses ? Demanda Sam.

    - On y sera demain dans la journée je pense. Courage ma douce, on va y arriver. Nous sommes tous les deux et à deux, nous pouvons tout faire. Répondit Jack pour remonter le moral de Sam.

    La jeune femme sourit, il lui donner du courage et la réconforter. Ils marchèrent encore et longtemps sous un soleil de plomb toujours sans aucune trace de vent. Mais, ils n’avaient pas le choix. Après plusieurs heures de marche, ils arrivèrent à la lisière de la jungle. Plus loin sur la plage, il y avait cinq hommes devant un hydravion. Sam fut contente de les voir, ils étaient enfin sauvés. Jack était plus sur la réserve mais Sam faisait déjà de grands signes.

    Jack comprit trop tard la situation et plaqua Sam au sol.

    - Mais, qu’est ce qui te prend ? S’étonna Sam, qui ne comprenait pourquoi Jack avait fait ça.

    - Ce sont des contrebandiers Sam. Murmura Jack.

    Le militaire se demanda si les types les avaient repérés. Ils n’allaient pas tardé à le savoir. Ils entendirent des cris sans pouvoir les comprendre. Mais, le militaire savait que ce n’était pas bon signe. 

    - Quand je te le dirais, on se lèvera et on va courir aussi vite qu’on pourra. Ordonna Jack.

    - Ok, je suis prête. Répondit Sam avec une pointe d’angoisse dans sa voix.

    Quelques secondes plus tard, Jack donna le signal. Ils se levèrent et mirent à courir dans le sens contraire à la plage, ils retournèrent donc dans la jungle dense. Jack jeta un rapide coup d’œil derrière lui et vit les cinq hommes s’élançaient à leur poursuite. Ils avaient des armes et deux d’entre eux se mirent à tirer. Les deux militaires évitèrent de justesse les balles. Sam était fatiguée et elle n’en pouvait plus. La chaleur était toujours aussi intense et le fait de courir n’arrangeait rien. Sam ne vit pas la racine de l’arbre dépassée du sol et se prit le pied dedans. Elle s’étala sur le sol et cria de surprise.

    Jack, qui avait prit de l’avance, se retourna en l’entendant. Il s’arrêta et fit demi-tour. Leurs poursuivants les rattrapaient. Jack se précipita vers Sam, il la souleva pour la remettre debout et il l’entraîna avec lui. Mais, Sam lâcha un nouveau cri mais de douleur cette fois-ci. En effet, en tombant, sa cheville droite s’était cassée. Jack la souleva dans ses bras et la porta. Puis, il se remit à courir. Seulement, il n’avançait plus aussi vite et leurs ennemis arrivèrent à leur hauteur.

    - Jack, que fait-on ? Demanda Sam, sa voix montrait la peur qu’elle ressentait.

    Jack la regarda et continua de courir mais trop tard, leurs assaillants les encerclèrent. Jack déposa tout doucement Sam sur le sol. Jack lui tenait la main pour la rassurer.

    - Qu’est ce que vous faites là ? Demanda un des hommes.

    Celui-ci était grand et musclé. Il portait un t-shirt laissant apparaître des cicatrices et des tatouages ainsi qu’un jean troué à certains endroits.

    - Et vous ? Répliqua Jack.

    - Je t’ai posé la question le premier. Rétorqua son ennemi.

    - On s’en fout de qui ils sont. Ils sont au mauvais endroit au mauvais moment. On les bute et on est tranquille. S’exclama un autre de leurs assaillants.

    - Je suis du même avis mais avant, on pourrait s’amuser un peu avec cette gonzesse. Elle est roulée, elle est trop bonne. S’écria un autre homme.

    - Oui tiens je n’y avais même pas pensé. Reprit le premier homme.

    - Jamais vous m’entendez, c’est ma femme alors pas touche bande de connard ! ! S’écria Jack devant rouge de colère.

    Il n’aimait pas qu’on parle de Sam de cette manière et il n’aimait pas leurs regards sur elle.

    - Vous ne me toucherez pas, jamais je ne vous laisserais poser vos sales pates sur moi. Cria Sam, qui n’aimait qu’on parle d’elle comme si elle était un objet.

    Avec une grande rapidité, un des hommes tira Sam par le bras et la sépara de Jack. Deux hommes tenaient la jeune femme par les bras. Mais, celle-ci se débattait avec force seulement ils étaient très fort et elle n’avait pas toutes ses forces. Jack avança pour leur faire leur fête mais le premier homme pointa son arme sur lui.

    - N’y pense même pas, vieux croûton. Tu n’es pas de taille contre nous. Si tu fais un pas de plus, je t’explose le genou c’est compris ? Ta bonne femme va passer un bon moment avec nous. Le menaça l’homme musclé.

    Jack réfléchit à un plan pour tirer Sam de ce mauvais pas. Mais, il était sans arme et il était seul contre eux cinq. Il serra ses poings tant la rage et la colère était grande. Sam s’est arrêtée quand elle avait entendu ce type menacer son homme.

    Pendant ce temps, Janet, Teal’c, Daniel et Jacob étaient arrivés à destination. Une équipe de secours avait déjà commencé les recherches en faisant les rondes avec un hélicoptère. Ils étaient entrés pour refaire le plein de l’appareil. Jacob prit la tête du groupe et alla à la rencontre des secouristes. Ces derniers leur expliquèrent la situation. Ils avaient déjà survolés quelques îles mais cet archipel était très grand et il y avait des dizaines de petites îles inhabitées. Cela compliquait encore plus la tâche des sauveteurs. La surface à explorer était très grande et se comptait en millier de kilomètres carrés. Ils prirent place dans l’hélicoptère et ils partirent pour un second passage.

    Jacob priait pour qu’on les retrouve. Il savait que sa fille ne pouvait pas être en meilleure compagnie qu’avec Jack. Il connaissait les sentiments qu’ils avaient l’un pour l’autre. D’ailleurs, avant de partir, il avait demandé à son ami de longue date d’intervenir auprès du président pour faire quelque chose. Il ne voulait pas que sa fille passe à côté du bonheur. Et puis, il voulait avoir des petits-enfants. Il savait que Jack ferait son bonheur.

    Dès qu’ils étaient ensemble, les yeux de sa fille s’illuminaient de joie. Le Tok’ra aimait bien le militaire, il savait au fond de lui que c’était un homme droit, bon et aimant. Toutes les personnes présentes dans l’appareil avaient une paire de jumelle et scrutaient la mer et le moindre morceau de terre dès qu’ils voyaient une île. Ils étaient prêts à bondir au moindre signe qui indiquerait que leurs amis étaient là. Les recherches n’étaient qu’à leur début mais tous savait que plus le temps passait et plus la chance de les retrouver en vie diminuait considérablement.

    Pendant ce temps, un des hommes s’approcha de Sam et commença à la toucher. Sam réagit et se déchaîna comme une tigresse malgré la fatigue et les douleurs dans tout son corps. L’adrénaline et la peur lui donnaient la force de se défendre. Un des hommes se prit un coup de pied dans le visage. Tout à coup, un coup de feu retentit et Jack hurla. Sam stoppa net ainsi que les hommes qui essayaient de l’ennuyer. Sam vit Jack s’écroulait sur le sol.

    - NNNOOOONNNN ! ! Cria-t-elle de toutes ses forces.

    Elle vit qu’il se tenait la jambe. Leur adversaire avait mis sa menace à exécution. 

    - Tu vas te laisser faire ma jolie sinon le papy aura un nouveau trou dans l’autre jambe. Dit-il avec un sourire en coin.

    - Sam ne te laisse pas faire, tu m’entends. Je veux que tu te défendes, c’est compris ! ! S’écria le militaire ne voulant pas que ces hommes la touche.

    Sam le regarda dans les yeux et eut une idée. Jack comprit ce qu’elle avait en tête et fit un très léger acquiescement de la tête afin de lui montrer qu’il avait comprit. Jack essaya d’oublier la douleur à la jambe sinon ils allaient mourir ici sur cette île. Il rassembla ses forces et attendit le signal de Sam.

    La jeune femme donna un gros coup de coude à son adversaire du côté droit et un puissant coup de poing à celui à sa gauche. Jack se releva avec douleur et se jeta sur celui qui lui avait tiré dessus. Sam s’occupa des autres assaillants pendant que Jack s’engagea dans un corps à corps avec son ennemi. Sous l’effet de surprise, l’homme lâcha son arme qui tomba plus loin et les coups entre les deux hommes s’enchaînèrent. Jack esquiva deux crochets du droit mais pas le troisième. Sam se débattait avec le dernier ennemi qui tomba sur le sol grâce à son coup de poing et elle le frappa  quand il fut sur le sol.

    Voyant Jack toujours aux prises avec son ennemi, elle vit l’arme et se précipita pour s’en emparer.

    Elle réussit et le braqua sur l’homme en s’exclamant :

    - Plus un geste ou je tire.

    Les deux hommes s’arrêtèrent de se battre. Jack put se relever et se rendit auprès Sam. Mais son adversaire lui tira le pied et le militaire retomba sur le sol. Sam n’eut pas d’autre choix que de tirer avec l’arme. La balle toucha l’homme en plein cœur et il moura sur le coup. Jack se releva à nouveau et alla serrer Sam dans ses bras.

    - Tu n’as rien ma chérie ? Demanda-t-il inquiet.

    - Ça va. J’ai eu plus de peur que de mal. Il faut arrêter l’hémorragie. Répondit-elle, soulagé que ces hommes soient hors d’état de nuire.

    Jack l’embrassa pour se rassurer qu’ils étaient en vie. Puis, il s’assit et Sam prit un vêtement dans son sac plus ou moins propre mais elle n’avait pas le choix. Elle appuya sur la blessure de Jack. La bonne nouvelle était que la balle était ressortie mais dans cet endroit, c’était l’infection à coup sûr. Sam espérait qu’on allait les retrouver vite sinon elle ne donnait pas cher de leur peau. L’hémorragie s’arrêta et Sam fit un bandage. Ils étaient touts les deux blessés et jamais ils n’arriveraient en haut de la colline.

    - Que fait-on ? Demanda Sam.

    - Il faut qu’on bouge d’ici avant que les autres se réveillent. On va essayer de mettre de la distance entre eux et nous. Décida Jack.

    - Tu as conscience que nous n’irons pas loin vu nos blessures respectives. Reprit Sam.

    - Oui, je sais ma puce mais nous devons le faire. Courage, nous pouvons le faire, à deux nous pouvons tous faire. Ajouta Jack avant de l’embrasser à nouveau avec tendresse.

    Sam se leva et marcha à cloche pied. Elle trouva des branches pour se faire une attelle improvisée et trouva quatre longs et gros bouts de bois pour faire office de béquille. Après avoir bu quelques gorgées d’eau, ils reprirent la route. L’après-midi était déjà bien commencé et la chaleur était à son comble. Les gouttes de sueurs perlaient sur leur front en témoignaient. Leurs vêtements étaient tous trempés et sales. Leur avancée était longue et pénible.

    A la tombée de la nuit, ils étaient arrivés en bas de la colline. Ils décidèrent de s’arrêter de toute façon, ils étaient bien trop fatigués pour continuer le moindre pas. Jack fit un petit feu et ils purent prendre une nouvelle ration chacun. Puis, Jack prit Sam dans ses bras.

    - Les secours vont nous retrouver, mon ange. J’en suis persuadé. Il faut être patient. Dit-il pour lui donner l’espoir.

    - Je l’espère sinon nous ne survivrons pas longtemps. Répondit Sam en se blottissant contre Jack.

    Mais, un nouvel ennui arriva. Une puissante averse commença, déversant des trombes d’eau. Ils n’avaient pas d’endroit pour s’abriter. Le feu s’éteignit et Jack ne put rien faire pour l’empêcher. Les deux militaires n’eurent pas d’autre choix que de subir cette averse. Ils étaient l’un contre l’autre et ils attendaient que cela passe. Au bout de deux heures interrompues de pluie, tout cessa aussi rapidement que cela avait commencé. Ils finirent par s’endormir l’un contre l’autre. Toute la fatigue, la douleur et toutes les épreuves de ces derniers jours avaient eu raison d’eux.

    Les recherches furent suspendues durant la nuit. Daniel, Teal’c, Janet et Jacob avaient pris une chambre dans un hôtel tout près du poste de recherche. Ils savaient qu’ils ne pouvaient rien faire pour le moment. Après avoir dîné plus par obligation que par envie, ils allaient dormir.

    Le jour se leva doucement, nos deux militaires se réveillèrent avec difficulté. Sam regarda Jack et vit qu’il n’était pas bien. Il frissonnait et claquait des dents. Sam toucha son front et s’aperçut qu’il était brûlant.

    - Jack, Jack tu m’entends ? Demanda Sam, très inquiète.

    - Je ne…me sens…pas…en très…grande forme. Répondit-il en ouvrant les yeux et en claquant des dents.

    Sam prit le sac en difficulté car elle n’était pas en grande forme aussi. Sa cheville avait doublé de volume. Elle donna deux cachets à Jack et l’aida à avalé un peu d’eau avec. Puis, elle en fit autant. Cela ne servait pas à grand-chose mais c’était mieux que rien. Elle prit une banane dans le sac et essaya de la manger car elle n’avait pas d’appétit. Puis, elle fit de même avec Jack mais il mangea à peine deux morceaux.

    La jeune femme tenta d’allumer un nouveau feu mais le bois était humide et cela lui prit du temps. Cependant, elle arriva à son but. Elle s’occupa de Jack en mettant un linge humide sur son front pour faire baisser la fièvre. Elle le prit dans ses bras et le berça. Sam ne pouvait rien faire d’autre qu’être présent auprès de lui. Elle lui parla doucement de comment elle voyait leur avenir et de ce qu’elle aimait chez lui. Jack n’arriva pas à garder les yeux ouvert et il était dans un état de demi-conscience. Sam pria pour que les secours les retrouvent. Seul le temps pourrait lui dire qu’ils allaient mourir sur cette île ou non.

    Les recherches avaient repris et tous était à cran en sachant que le temps ne jouait pas en leur faveur. L’hélicoptère en était déjà à son troisième passage. Quand tout à coup, Janet aperçut sur un bout de plage un grand SOS.

    - Ils sont là sur cette île !! S’écria-t-elle.

    Regardez sur la plage. Ajouta-t-elle.

    - Je capte un faible signal émit d’une balise de détresse. Annonça le pilote de l’appareil.

    - C’est bien eux. Affirma Jacob en espérant qu’ils allaient les retrouver.

    L’appareil se posa et Daniel, Janet, Teal’c et Jacob se dirigèrent vers le signal de la balise. Le pilote leur avait donné les coordonnées et c’est ensemble avec un secouriste qu’ils se dirigèrent vers l’endroit indiquait. Après deux heures de marche intense, ils les aperçurent. Janet et Jacob se dirigèrent vers les deux militaires. Janet pris leur pouls et ils étaient en vie mais leur état nécessité des soins de toute urgence. Sam se réveilla et prononça quelques paroles en voyant son père.

    - Vous êtes sauvés à présent. Tout va aller mieux. Nous allons vous soigner, tu peux te reposer. Murmura Jacob en l’embrassant sur le front, content d’avoir retrouvé sa fille.

    Le secouriste mit Jack sur une civière et avec l’aide de Teal’c, il l’emmena en haut de la colline. Jacob porta sa fille dans ses bras. Janet et Daniel les suivirent. L’hélicoptère arriva pour les récupérer. Deux heures plus tard, les deux militaires avaient été transportés à l’hôpital. Janet s’était occupé d’eux et ils étaient allongés chacun sur un lit dans la même chambre. Jacob veilla sur fille et Daniel sur Jack. Tous étaient soulagés de les avoir retrouvés. Le général Hammond avait été mis au courant et il dit à Jacob que le président avait donné une dérogation exceptionnelle pour que les deux militaires puissent vivre leur amour sans avoir à se cacher et à craindre pour leur carrière respective.

    Deux semaines plus tard, les deux militaires s’étaient à nouveau sur pied. Ils étaient guéris et en pleine forme. Ils avaient été mis au courant pour la dérogation et Sam avait emménagé chez Jack. Après une nuit intense remplie de moment amoureux et d’ébats sauvages, ils prirent une douche où Jack fit découvrir à Sam le plaisir de prendre une douche en amoureux. Après quelques jours de repos, ils reprirent leur travail.

    Mais, ils étaient ensemble à présent et le mariage était fixé et le jour J serait dans un mois. Seulement, Sam et Jack ignoraient qu’un invité surprise allait y participer aussi sans qu’ils le sachent. Ils le découvrirent quelques jours plus tard pendant leur lune de miel et ils étaient heureux que leur amour ait déjà porté ses fruits.

     FIN 

     

    Os Sauvetage in extremis 


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