Chapitre 90 : Une belle journée

Chapitre 90 : Belle journée

Deux jours avaient passés et la routine s’installa. C’était le week end et ils avaient passé un excellent samedi. Ils avaient une petite promenade sur les bords de la rivière dans la ville voisine. Jack et Sam s’étaient baladé main dans la main et Charlie était devant. La météo était exceptionnelle belle pour un mois d’avril. Cela faisait du bien à Sam de sortir et de prendre l’air. Ils marchaient doucement et Jack faisait attention à ce que sa fiancée ne se fatigue pas trop.

Charlie s’arrêtait parfois et donnait à manger au canard et au cygne qui se trouvaient sur la rivière. Jack savait que Sam n’en pouvait plus de rester enfermé donc il lui avait fait cette petite surprise. Ce n’était pas grand-chose mais cela plaisait à tout le monde. Puis, ils avaient fait un pique-nique pour le déjeuner.

En effet, Jack avait tout prévu. Il avait emporté un panier rempli de victuaille ainsi qu’une couverture. Il avait même pensé à prendre les gants et une balle de base-ball pour jouer avec son fils. Après la balade, ils s’arrêtèrent sur l’immense pelouse qui s’étendait devant eux. Jack s’occupa de tout. Il mit la couverture sur le sol et déballa la nourriture qu’il avait emportée. Sam était touchée de voir que Jack était aux petites soins pour elle.

C’est ainsi qu’ils mangèrent tous ensemble. Charlie était tout aussi serviable avec Sam que son père. Il savait que Sam avait été blessé et donc il prenait également soin d’elle. Après s’être restauré, la jeune femme s’allongea et se reposa. Pendant ce temps, Jack alla jouer plus loin avec Charlie. Il ne voulait réveiller sa chérie.

Pendant ce temps, Sara était folle de rage. Elle ne supportait pas que Jack avait déjà refait sa vie avec cette blondasse. Elle était plus jeune qu’elle mais elle n’avait rien d’exceptionnel, elle se demanda ce que Jack pouvait bien lui trouver à cette pimbêche. Elle le satisfait au lit c’était sûrement ça. Jack était un homme et il avait des besoins à satisfaire. Mais, avec cette traînée, elle avait envie de vomir rien que d’y penser. En plus, son fils les avait vu tous les deux dans le même lit.

C’était inamissible, pensa-t-elle. Elle allait lui faire payer ça. Sara réfléchit donc à la meilleure manière de la faire souffrir. Elle voulait la tuer, elle, cette madame je sais tout. Même si elle a trompé Jack pour Scott, qui était un peu plus jeune de son ex-mari, Sam estimait qu’il n’avait pas le droit d’être heureux. En plus, Charlie n’a que le nom de cette morue à la bouche. Qu’avait-elle fait pour que tous les hommes lui tombent dans les bras ? 

D’après ce qu’elle avait pu voir, elle avait été blessée. Mais, ce n’était rien en comparaison de ce qu’elle allait lui faire. Sara continuait de réfléchir à un plan. Déjà, il fallait que cette peste de Sam soit seule. Il faudrait donc détourner l’attention de Jack et de Charlie et elle eut une idée. Ensuite, elle devait penser à l’endroit où elle emmènerait cette pimbêche.

La journée passa tranquillement pour la petite famille. En fin d’après-midi, ils rentèrent chez eux. Alicia appela juste à ce moment pour prendre des nouvelles de Jack, Charlie et de Sam. Jack avait évité de l’inquiéter quand Sam avait été enlevé. Jack lui dit donc qu’elle avait été blessée lors d’une mission. Alicia gronda son fils car elle aurait voulu qu’il la prévienne tout de suite. Après plus d’une heure de discussion, Jack expliqua à sa mère que Sam avait besoin de repos. Ensuite, le militaire commanda des pizzas pour le dîner.

Charlie trouva des magazines sur le mariage et commença à en parler avec son père et Sam. Ces derniers étaient contents que Charlie donne aussi son avis. C’est ainsi qu’ils avaient passé la soirée de samedi à discuter. L’heure du coucher arriva bien vite à l’avis de Charlie. Mais tout le monde alla se coucher après une si belle journée.

Le jour suivant, le couple de militaire avait fait la grasse matinée. Ils se réveillèrent doucement dans les bras de l’un.

- Bonjour, mon ange. Dit Jack.

- Bonjour à toi aussi, mon chéri. Tu as bien dormi ? Demanda-t-elle.

- Comme un loir, ça fait du bien de se reposer. Répondit-il en souriant.

Puis, il se pencha vers elle et l’embrassa. Sam ne se lassait pas de ces tendres réveils dans les bras de son fiancé.

- Et toi, tu as bien dormi ? Demanda à son tour le militaire.

- Oui, très bien. J’ai de moins en moins mal et je me sens bien avec toi. Répliqua-t-elle.

- Alors, tout va bien. Déclara Jack.

Tout à coup, son ventre émit un grondement sourd. Sam le regarda et éclata de rire en entendant cela. Jack était un peu gêné puis il suivit la jeune femme et ria aussi.

- Désolé mais ça sent si bon que mon ventre réclama son dû. Avoua Jack.

- D’ailleurs, pourquoi ça sent si bon ? S’étonna Sam.

Avant que Jack n’ait eu le temps de lui répondre, on frappa à la porte. Le couple comprit que c’était Charlie qui était derrière la porte.

- Tu peux entrer champion. Dit Jack après avoir vérifié qu’ils avaient chacun un pyjama.

La porte s’ouvrit et le jeune garçon apparut. Sam comprit s’où venait cette si bonne odeur. Charlie portait un grand plateau en bois où il avait préparé le petit déjeuner. Il avança et déposa le plateau sur le lit qui tenait grâce à des   . Il y avait deux tasses de café et un bol de cacao. Des tranches de brioches se tenaient également sur le plateau ainsi que des toasts grillés. Trois verres de jus d’orange étaient aussi disposés sur le plateau. Charlie avait fait un très bon travail.

- Voilà, bonjour à vous deux. Je savais que vous aviez besoin de vous reposer. J’étais réveillé avant vous et j’en ai donc profité pour faire le petit déjeuner pour nous trois. Expliqua Charlie, content de lui.

- C’est formidable champion. Je te remercie, c’est gentil. Je sens que je vais me régaler. Dit Jack.

- C’est une très bonne initiative, mon grand. Allez viens manger avec nous. Tout à l’air si bon. Tu es un vrai chef dis donc. Répliqua Sam.

Charlie grimpa sur le lit et c’est ensemble qu’ils prirent le petit déjeuner au lit. Jack adorait ces petits moments en compagnie de son fils et de Sam. Cela n’était pas grand-chose mais il ne voudrait rien d’autre au monde.