• Chapitre 84 : Retrouvailles

    Jack se réveilla doucement. Il mit quelques instants à comprendre où il était. Daniel dormait toujours à côté de lui. Il leva la tête et aperçut Janet qui était en train de rempli un dossier.

    Il se leva et s’approcha d’elle :

    - Alors, doc ?

    - Je suis désolée mais je n’ai eu le temps de vous prévenir. En examinant Sam, je lui ai fait passer un scanner et Sam avait une hémorragie interne et une de ces côtes avait perforé son poumon gauche. Je ne pouvais pas attendre pour l’emmener au bloc. Vous ne vous en faites pas, elle va bien. L’opération s’est bien passée. De plus, j’ai soigné ces deux brûlures ainsi que ses trois côtes cassées. Il faut attendre que ça se ressoude tout seul en attendant je lui ai mis un bandage. Son abdomen est recouvert d’ecchymoses et de blessures diverses. Il faudra attendre un petit moment afin que tout disparaisse. Répondit Janet.

    - Merci pour tout Janet. Affirma Jack.

    - Je n’ai fait que mon travail, colonel. Mais, je suis contente que Sam aille mieux. Elle va dormir pendant encore un moment. Je pense qu’elle se réveillera dans la matinée. Déclara le docteur Fraiser.

    Janet repartit s’occuper de ses dossiers et Jack alla dans la chambre de Sam. Il la vit allonger sur le lit. Elle dormait paisiblement. Au moins, elle se reposait sans faire de cauchemar, c’est déjà une bonne chose. Jack prit place à ses côtés sur un siège. Puis, il se contenta de la regarder. Il ne le laisserait jamais de la regarder. Même avec tous ses bleus, il l’aimait.

    Pendant ce temps, le général Hammond prit son téléphone et appela un ami proche. Il voulait le tenir informer de ce qui se passait. Il ne lui avait rien dit jusqu’à présent pour ne pas l’inquiéter mais tout était rentré dans l’ordre.

    La sonnerie retentit et au bout de trois sonneries, un homme répondit :

    - Allô.

    - Jacob c’est Georges. Répondit-il.

    - Bonjour, Georges, que me vaut le plaisir de cet appel ? Demanda l’homme, appelé Jacob.

    - Désolé de t’appeler de si bon matin pour toi. Mais, je devais t’informer de quelque chose d’important. Répondit le général Hammond.

    - Tu me fais peur là. Que se passe-t-il ? Questionna Jacob.

    - Eh bien, Sam s’est fait enlever par un autre capitaine Jonas Hanson. Il l’a séquestré mais elle va mieux. Elle a été sauvée par son équipe. Elle est blessée mais le médecin de la base l’a soigné. Elle se repose à présent mais je voulais t’en informer. Expliqua le chef de la base à son ami.

    - Quoi ?? Mais pourquoi ? S’étonna Jacob.

    - Sam et ce Jonas se sont connus quand elle était à l’université. Et, ça a été très dur pour elle. Il a été très violent avec elle. Je ne connais pas les détails mais elle a mis du temps à s’en remettre. Il a voulu prendre sa revanche. Raconta le général.

    - Quelle pourriture ! S’exclama Jacob.

    - Il a été blessé aussi, il est à l’hôpital militaire mais il va passer en cour martiale. Il ne fera plus de mal à Sam. Si je t’ai appelé c’est pour que tu reprennes contact avec elle. Jacob, c’est ta fille et elle a besoin de toi. Elle vient de vivre une épreuve douloureuse qui a fait rejaillir des vieux souvenirs tout aussi douloureux. Prends sur toi et fais le premier pas. Je suis sûr qu’elle sera heureuse de te parler. Mets ta fierté de côté et pense à elle. Le temps passe tellement vite, Jacob. Analysa le général.

    - Je le sais mais j’ai du mal tu sais. Sam et moi, nous nous sommes éloignés depuis longtemps. Depuis la mort de sa mère en fait. Nous n’avons jamais retrouvé la relation qu’on avait avant. Mais, je vais y penser. Merci de m’en avoir informé. Je vais reprendre contact avec elle. Décida Jacob.

    - C’est bien. Tu verras, tu auras des surprises. Je ne t’en dis pas plus. Conclue le général Hammond avant de raccrocher.

    Il était content que son meilleur ami ait pris cette décision. Le père et la fille allaient pouvoir se retrouver et rattraper le temps perdu. Il était temps, se dit-il.

    Un moment plus tard, Jack vit les yeux de sa bien-aimée s’ouvrit doucement. Il se approcha et lui sa main.

    - Bonjour, ma douce. Lui dit-il au creux de son oreille.

    - Bonjour,…Jack. Murmura-t-elle.

    - Comment te sens-tu ? Demanda le militaire.

    - J’ai l’impression d’être passé sous un…camion. Répondit-elle avec une petite voix.

    - C’est vrai que tu as des ecchymoses partout et Janet t’a opéré. Tu avais une hémorragie interne et une de tes côtes a perforé ton poumon gauche. Mais, c’est du passé, Janet t’a remise sur pied. Mais, il te faut beaucoup de repos. Donc, dès que tu pourras sortir, tu viendras à la maison et tu ne mettras pas les pieds dans ton laboratoire. Je vais te chouchouter, tu seras très bien. Expliqua-t-il avec douceur.

    - Promis, je ne m’approcherais pas de mon labo. Répondit-elle en souriant.

    - Ah, je préfère ça. Ton sourire est magnifique. Je l’adore. Répliqua Jack.

    - Je dois ressembler à un zombie alors ne me dis pas que tu adores. Plaisanta Sam, en se réveillant de plus en plus.

    - Mais si je t’adore. Même comme ça, rien ne me feras changer d’avis. Rétorqua son interlocuteur en souriant.

    - Tu es bien flatteur, Jack. Que me caches-tu ? Annonça Sam.

    - Tu as raison, j’ai quelque chose à te demander. Alors, je me lance, Samantha Carter, me feras-tu l’honneur d’être ma femme ? Déclara-t-il en se levant et en genou un genou sur le sol.

    Sam n’y croyais pas. Elle fut étonnée et porta ses deux mains à sa bouche. Jack venait de la demander en mariage.

    - Euh, j’attends toujours ta réponse. Dit Jack en souriant après quelques secondes.

    - Euh, désolée, je suis tellement surprise. Bien sûr, Jack, oui, je veux devenir ta femme !! S’écria Sam, heureuse.

    Jack se releva et l’embrassa tendrement. Sam répondit à ce baiser. Il était heureux.

    - Tu fais de moi, l’homme le plus heureux de la galaxie, mon amour. Affirma-t-il.

    - Tu fais de moi, la femme la plus heureuse de la galaxie, également. Je t’aime. Dit Sam.

    - Je t’aime aussi, ma chérie. Répondit Jack.

    Ce dernier prit place sur le lit, Sam s’écarta un peu. Puis, il l’enlaça et ils restèrent un moment à savoureux cet instant heureux.


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