• Chapitre 45 : Réveil

    Sam avait toujours la main de Jack dans la sienne. Elle se mit à caresser ses poignets du bout de ses pouces.

    Elle dit tout doucement :

    - Je me suis faite du souci pour toi. Tu ne peux pas savoir à quel point je t’aime. Quand je t’ai cru mort, ma vie s’est effondrée. Je suis rendue compte à quel point tu as pris une place importante dans ma vie. Quand je suis à la base, j’attends avec impatience que tu viennes me chercher dans mon labo. J’adore nos rendez-vous au mess avec Daniel et Teal’c. J’aime les briefings où je m’assois toujours à côté de toi. Ta présence m’est devenue indispensable. Je dois t’avouer que j’ai beaucoup rêvé de toi. Je revois tes magnifiques sourires que tu me réserves qu’à moi, tu sais le l’ai remarqué. Et je dois te dire que je suis flattée que ce n’est qu’à moi. J’aime tes blagues aussi, tu es le seul à me faire rire comme ça. Dès que je suis à tes côtés, je me sens étrangement bien. J’ai toujours le cœur qui bat à la chamade quand je te vois et je ne peux m’empêcher de sourire comme une adolescente. Tu ne peux pas savoir quel effet tu fais sur moi. Pour ça pour te dire que je t’aime Jack O’Neill.

    Jack avait senti deux présences dans sa chambre. Puis, quelques minutes plus tard, une personne s’était assise à ses côtés. Il avait su que c’était Sam même avec ses yeux fermés. Il reconnaissait son odeur et ses pas. Puis, elle avait pris sa main. Il appréciait ce contact. Ensuite, il avait voulu montrait qu’il était réveillé quand Sam s’était mise à parler. Jack avait pris la décision de l’écouter sans montrer qu’il était réveillé. Bien sûr il savait qu’elle l’aimait. Il ne pouvait pas oublier cet instant magique où elle lui avait répondu. Mais l’entendre une nouvelle fois avec tous ces détails, c’était incroyable.

    A ce moment précis où elle avait prononcé les derniers mots. Jack ouvrit les yeux. Sam le regarda et fut étonné de le voir réveillé. Elle eut un choc, elle mit sa deuxième main sur sa bouche.

    Sam sourit puis une fois l’information digérer elle lui dit :

    - Je vais t’aider à enlever le tube.

    En effet, Jack était toujours intubé. Il avait confiance en elle-même si n’était pas docteur e médecine, elle avait des notions.

    Sam se pencha vers lui et lui dit :

    - Je compte jusqu’à trois et tu expires.

    Jack acquiesça.

    Sam dit :

    • Un…deux…trois…

    Elle enleva le tube puis Jack se mit à tousser. Sam mit le tube sur une table un peu plus loin.

    Puis elle revint vers lui et déclara :

    - Doucement, respire lentement. Ne parle pas tout de suite.

    Jack toussa encore pendant quelques minutes. Puis il dit avec un peu de difficulté :

    - Tu es…. merveilleuse, je t’aime….. aussi…. Samantha Carter.

    Sam était la plus heureuse des femmes à cet instant. Elle s’approcha du lit et s’assit. Puis, elle l’embrassa doucement. Ce baiser fut très doux car elle savait que Jack était encore faible. Ce dernier apprécia ce baiser.

    - Je voudrais…que tu sois madame O’Neill, tu veux bien ? Demanda ce dernier, ma voix déraillé encore un peu.

    Sam écarquilla les yeux, elle ne s’attendait pas à cette demande en mariage.

    Elle lui répondit : 

    - Oui, rien ne ferait plus plaisir que de porter le magnifique nom de madame O’Neill.

    Jack avait redouté sa réponse et il fut soulagé de l’entendre lui dire ça. Sam s’allongea à ses côtés. Sa tête reposa sur le torse du militaire. Ils restèrent un moment dans les bras l’un de l’autre puis ils finirent par s’endormir comme cela.

    Matt avait bien rempli son estomac. Janet et Daniel avaient partagé sa table.

    Une fois qu’il avait avalé une entrée puis une grosse assiette de poulet rôti avec des pommes de terre avec une mousse au chocolat en dessert, il déclara :

    - Je vais aller voir comment vont mes parents.

    - Je crois qu’ils vont bien. Dit Daniel.

    - Comment peux-tu le savoir ? Lui répondit Janet.

    - Jack et Sam sont dans la même pièce, je pense qu’ils vont bien. Ils sont toujours bien en présence de l’autre. Répliqua Daniel.

    Matt sourit et savait que c’était vrai. Il se leva puis se dirigea vers l’infirmerie. Il ouvrit tout doucement la porte de la chambre de son père. Il passa sa tête dans l’entrebâillement et ce qui vit le remplissait de joie et de bonheur. Son père et sa mère étaient allongés dans le même lit et ils dormaient l’un contre l’autre. Ne voulant pas les déranger, il referma la porte sans faire de bruit et partit.


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