• Chapitre 38 : Témoignage

    A présent, il était six et demie du matin, Jack et Sam s’habillèrent et allèrent prendre un petit déjeuner dans la salle à manger de l’hôtel. Puis, ils prirent leurs affaires et partirent en direction de l’aéroport. Jack appela l’inspecteur Wallace pour lui donner des nouvelles. Puis, il lui demanda d’envoyé les fichiers que Sam avait enregistré la veille pour continuer les recherches. Les deux militaires avaient prit la décision de se rendre à Dallas, dans le Texas pour rendre chez Julie Dawson. Sam voulait lui parler et avec un peu de chance, elle aurait entendu son agresseur et l’aurait peut être reconnu.

    Une fois que l’avion s’était posé sur le tarmac et après avoir récupérer leurs sacs, ils allèrent prendre la voiture de location que Jack avait réservé juste avant leur vol. Le soleil s’était levé aussi. Il était presque onze heures du matin quand Jack et Sam frappèrent à la porte de Julie Dawson.

    Un instant plus tard, une jeune femme ouvrit la porte. Elle était grande avec une longue chevelure blonde, ses yeux étaient verts. Ses joues étaient rouges et elle avait un pansement en haut du front. 

    - Bonjour, je suis colonel Jack O’Neill et voici le major Samantha Carter. Nous avons prévenu la police de votre agression. Se présenta Jack.

    - Bonjour, venez entrer. Répondit-elle en ouvrant la porte.

    Une fois qu’ils s’étaient installés sur le canapé du salon, Julie reprit la parole :

    - D’ailleurs, je voudrais vous remercier pour cela. Je ne sais pas comment vous avez fait mais cela m’a sauvé la vie.

    - Nous sommes ravis que vous alliez bien. Répliqua Sam.

    - Pourquoi êtes-vous venu me voir ? Demanda la jeune femme.

    - Eh bien, nous aimerions en savoir plus sur votre agression. J’ai bien conscience que vous venez de vivre un moment particulièrement difficile et cela dû être traumatisant. Mais, avec votre témoignage, nous pourrions avoir de nouveaux éléments afin d’identifier votre agresseur. Reprit avec tact, Sam.

    - Je vous comprends et je veux vous aider à arrêter ce malade. J’étais endormie et je… n’ai rien entendu. Je me suis réveillée car j’ai senti…une présence. Dès que j’ai vu cet homme…, j’ai…appelé à l’aide. Il était habillé tout en noir…et…il portait une cagoule. Je me suis levée très vite, j’ai réussi à l’éviter. Je me suis…faufilée dans l’espace entre lui et la…porte. Je me suis…précipitée dans l’escalier et je les ai dévalé à…toute vitesse. Mais, il m’a…rattrapé. Je suis tombée et je n’ai pas pu me relever. En tombant, je me suis fait mal au front. Il m’a pris les bras d’une…seule main et il m’a giflé à plusieurs reprises. Les sirènes de police ont retenti, il a été surpris Il m’a lâché et s’est sauvé par la porte arrière de la maison. Raconta la victime par à coup, l’émotion était tellement forte. Mais cela se comprenait parfaitement après l’agression qu’elle vient de vivre.

    - D’accord. Merci, c’est très bien. Cet homme a-t-il prononcé quelque chose ? Demanda Sam gentiment.

    - Oui, en me faisant tomber, il m’a dit « Tu vas me le payer, salope». Quand ses yeux ont croisé les miens, j’ai cru le connaître. Avant de s’enfuir, il m’a aussi dit « Je reviendrais pour toi, Julie. Ne t’en fais, je ne t’oublie pas ». Il avait l’air de me connaître et moi aussi, j’avais cette impression. Mais je n’arrive pas à retrouver qui es. Répondit Julie.

    - D’accord. Comme on vous l’a dit, certaines informations vont dans ce sens. Le meurtrier semble vous connaître tous les quatre. Il cherche à se venger de quelque chose qui s’est passé au lycée. Vous n’auriez pas une petite idée de qui pourrez vous en vouloir à vous et à vos autres anciennes amies ? Demanda Jack.

    - J’ai beau chercher, je ne vois pas. Nous étions inséparables à l’époque toutes les quatre. Nous faisons des soirées pyjama et du shopping. Enfin, nous faisons tout ensemble. Au lycée, nous étions bonnes élèves. Nous n’étions pas les plus populaires au lycée mais nous nous entendions relativement bien avec les autres élèves. Je ne vois pas quoi pourrait nous en vouloir. Répliqua Julie.

    - Bien, nous vous remercions pour votre témoignage. Je sais que cela n’a pas du être facile. Le FBI a été prévenu, ils vont se charger de votre protection. Vous serez sous surveillance constante jusqu’à ce que nous retrouvions votre agresseur. Déclara Jack.

    La jeune femme acquiesça et les raccompagna à la porte. En sortant deux agents du FBI arrivèrent pour la protéger.


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