• Chapitre 27 : Comment la retrouver ?

    A Washington, Jonas ruminait sa colère. Sa rage et sa fureur ne s’étaient pas apaisées. Il n’arrivait pas à croire que cette salope de Sam lui échappait. Elle était à lui et uniquement à lui. Il l’avait attiré dans ces filets. Dès qu’il l’avait vu, il l’avait voulu. Il avait joué la comédie au début afin qu’elle le voit avec les yeux de l’amour.

    Petit à petit, il avait en sorte qu’elle n’ait plus d’ami. Puis, quand elle s’était retrouvée toute seule, il avait laissé tomber le masque. Il lui avait montré son vrai visage et elle n’avait pu rien faire pour s’enfuir. A partir de là, il avait jubilé de plaisir. Il avait pu jouer avec son corps quand il le voulait.

    Elle n’arrivait pas à se défendre contre lui et quand elle avait essayé, il lui avait montré qu’il avait eu tort d’y avoir pensé et d’avoir essayé. Il avait pu la violer et la frapper à sa guise. Pourtant, un incident était venu perturber sa vie.

    En effet, cette connasse avait accouché de deux rejetons. Comment ces deux emmerdeurs avaient pu résister à ce que j’ai fait vivre à cette pute, pensa-t-il. Il se le demandait encore maintenant. S’il avait su avant, il les aurait dégagés de sa vie vite fait. Mais voilà, il avait été trop tard.

    Ils étaient parvenus à venir au monde. Jonas avait bien pensé à les tuer. Ce n’était pas l’envie qui lui avait manqué. Cependant, ces connards avaient été déclarés à la mairie et les autorités savaient qu’ils étaient en vie. Si jamais, il avait tenté quelque chose, une enquête aurait ouverte et il ne voulait que personne soupçonne ce qu’il se passait dans la maison. Il s’était donc tenu à carreau.

    Il avait donc fait avec. Il n’avait pu pas s’empêché de donner une ou deux gifles à ces pleurnichards quand ils avaient osés chialer pendant qu’il prenait son pied avec son jouet. Ils avaient dû comprendre car ils n’avaient plus jamais couiné.

    Après la naissance des emmerdeurs, comme il les appelait, il avait pu, grâce à un ami, se procurer des pilules contraceptives. Il avait donc surveillé la jeune femme pour qu’elle l’a prenne tous les jours. Il ne voulait plus jamais voir de surprise. Il ne voulait pas que son jouet sort de la maison et plus encore, voir un médecin. Elle aurait pu cracher le morceau. Quoique, grâce aux deux emmerdeurs, il avait eu un avantage en plus. Dès que son jouet osé protester ou refuser quelque chose, il les menaçait.

    Même si ces deux gosses étaient des bouches en plus à nourrir, grâce à eux, Sam ne pouvait plus rien lui refuser. Cela avait fonctionné et Sam avait satisfait toutes ses envies. Il en avait bien profité de son corps et de toutes les façons possibles. Il se fichait de son plaisir, il était même heureux quand elle souffrait.

    Il ne voulait que seulement lui ait du plaisir. Il n’attendait pas que le corps de son jouet soit prêt, non. Lui était prêt donc c’était la seule chose qu’il voulait savoir. Il l’avait même blessé à plusieurs reprises car son corps lui résistait. Mais, il s’en fichait. Quand il prenait son pied, c’était tout ce qui comptait.

    L’ex militaire réfléchissait à comment la retrouver. Son premier plan n’avait pas fonctionné. Il fallait donc en trouver un autre. Il fit la liste des personnes qui savait où elle se cachait. Il y avait le juge bien sûr mais il ne pouvait rien faire contre lui. Puis, il y avait….. l’avocate de cette pute. OUI !!!, songea-t-il tout à coup.  

    Ca y est, Jonas avait enfin une piste. En effet, lorsqu’il avait été arrêté par les militaires, ces derniers avaient été voir Sam pour lui expliquer. Et là, il l’avait vu son état. La veille, il s’était bien défoulé avec elle. Il l’avait violé trois fois de suite, à chaque fois différemment. Puis, il l’avait frappé car il aimé lui montrer qui était le plus fort et qu’elle n’avait aucune chance contre lui. Donc, elle avait eu des bleus partout et elle était même blessée.

    Donc, bien sûr, elle n’avait pas loupé l’occasion de raconter tout ce qu’il avait fait. En plus de son procès pour haute trahison, il allait être jugé dans un tribunal civil, à la cour d’assise. En effet, ses actes étaient classés dans la catégorie des crimes.  Il  avait plusieurs chefs d’accusation contre lui qui étaient viol, séquestration, coups et blessures volontaires, menaces et violences psychologiques.

    Les violences au sein du couple étaient étendues à toutes les formes de couples qu’ils soient mariés, pacsés, concubins et constituaient des circonstances aggravantes aux infractions pénales, qui alourdissent les peines encourues. De ce fait, son avocat ne lui avait laissé planer le doute sur la peine qui l’encourait à savoir la prison à perpétuité.

    Il savait que Sam avait été hospitalisé à cause de ses blessures, dans un hôpital spécialisé dans les blessures dû à des violences conjugales. Sam avait donc pu garder ses enfants avec elle. Un médecin avait constaté ses blessures et il avait discuté avec elle sur ce qu’il avait pu vivre. Une psychologue l’avait vu mais Sam n’avait pas pu parler franchement de tout. En effet elle avait été sous le choc de ses blessures mais aussi de l’arrestation de Jonas.

    Une avocate, spécialisée dans le domaine des violences conjugales, avait été appelé par l’hôpital. Ce dernier travaillait en collaboration avec un cabinet d’avocat qui en avait fait sa spécialité. Vanessa Marquez était venue voir Sam et elles avaient discuté de tout ce qui se passait.

    L’avocate avait tout expliqué à la jeune femme sur la procédure et sur les différentes options qu’elle avait. Sam avait accepté la procédure judiciaire et elle avait porté plainte contre Jonas. Elle avait été entendue par un juge qui avait mis en place des mesures de sécurité pour la protéger et protéger les jumeaux de Jonas. Vanessa Marquez avait proposé à Sam de reprendre sa vie en main et ensemble, elle avait établi un plan d’action. 

    Après deux semaines d’hospitalisation, Sam avait passé un entretien d’embauche pour un poste dans une base militaire dans le Colorado. Son avocate l’avait soutenue dans toutes les démarches. Elle avait vu que ce poste correspondait aux compétences de sa cliente et que cela l’aiderait à changer de vie.

    Sam avait réussi l’entretien et c’est ainsi qu’elle avait déménagé avec ses enfants dans un autre état, loin de la capitale pour panser ses blessures et aller de l’avant. Sam avait vécu dans un foyer qui s’occupait des femmes victime de violence conjugale en attendant de déménager. Elle n’avait pas voulu remettre les pieds dans la maison de l’horreur. Enfin, pas pur y habiter en tous cas. Son avocate et deux bénévoles du foyer l’avaient aidé et accompagné lorsqu’elle avait eu la force d’y retourner afin d’emballer les affaires qu’elle prenait avec elle lors du déménagement.

    Elle avait pris quelques vêtements pour elle et les jumeaux, les papiers importants, les quelques photos de sa famille. Tout le reste, elle en avait don à différentes associations. Elle n’avait voulu garder que le strict minimum. Les affaires de Jonas étaient envoyées à l’avocat de l’ex-militaire. Il avait vu avec lui pour les mettre dans un garde meuble en attendant.

    En effet, le juge avait ordonné la vente de la maison afin de payer les frais de justices et que Sam puisse avoir un peu d’argent. En effet, les comptes du militaire avaient bloqué puisqu’il était soupçonné d’avoir vendu des informations top secrètes et qu’en attendant le procès pour savoir où était cet argent, il n’avait plus accès à ces comptes bancaires.

    Sam avait, donc, pu acheter quelques vêtements pour elle et pour ses enfants. Ainsi que quelques petits plaisirs dont ils avaient privés. Puis, via internet, elle avait cherché une maison pour s’installer près de son lieu de travail. Vanessa l’avait aidé dans ses choix et elle s’était occupé des documents nécessaires et de la transaction.

    Une semaine avant le début du mois de septembre, Sam avait emménagé dans le Colorado. Vanessa l’avait accompagné et aidé les deux premiers jours afin de faire toutes les démarches nécessaires comme par exemple, ouvrir un compte bancaire à son nom ou encore inscrire les enfants à l’école primaire du quartier.  Sam avait été soulagé d’avoir quelqu’un qui était là et l’aidait.

    Vanessa était une avocate, au grand cœur. Elle aidait ses clientes afin qu’elle réapprenne à vivre normalement. Elle s’investissait toujours beaucoup dans les affaires qu’elle prenait en charge. Puis, après des aux revoir déchirants, elle était repartie à Washington. Sam l’avait grandement remercié pour tous ce qu’elle avait pour elle et ses enfants.

    Jonas ignorait tout cela. Il avait été tenu à l’écart de tout cela. Il n’avait pas revu Samantha depuis la veille de son arrestation. De son côté, il avait été incarcéré dans l’attente que ces deux procès commencent. Il avait le droit de faire appel à un avocat, ce dont il ne s’était pas privé. Cependant, même le meilleur des avocats avait bien du mal à le défendre.

    Jonas sortit de son esprit et de ses souvenirs. Il sourit, enfin, il allait pouvoir se venger. Il mettrait son plan à exécution dès le lendemain. Pour l’heure, il prit sa veste et sortit. Il avait besoin d’air et de se défouler. Il se rendit dans un quartier peu recommandable et rencontra une prostituée afin de se soulager.

     

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