• Chapitre 25 : Convaincre

    Jack, Matt et Jacob arrivèrent dans la salle de réunion. Le général Hammond les aperçut de son bureau dont la porte était ouverte. Il était surpris de voir déjà le colonel O’Neill debout mais en le connaissant cela n’était pas du tout surprenant. Il ferma le dossier qu’il était en train de regarder et le rangea dans son tiroir. Ensuite, le général se leva et alla à son tour dans la salle de briefing.

    - Colonel O’Neill, pourquoi n’êtes-vous pas dans un lit à l’infirmerie ? Demanda-t-il.

    - La raison est simple, Carter. Répondit-il.

    - J’ai déjà expliqué à Jacob la raison de l’attente pour une mission de sauvetage. J’ai fais un rapport au président, il prend une heure pour réfléchir à la suite des événements. Expliqua le chef de la base.

    - Je n’attendrais pas que le président décide quand on enverra des renforts pour aller secourir Carter. Déclara Jack.

    - Vous attendrez le temps nécessaire pour la décision et la préparation d’une éventuelle mission de sauvetage, colonel, c’est un ordre. Dit le général avec un ton plus fort.

    - Carter ne va pas attendre très longtemps. Cela fait déjà six heures qu’elle est au main de ce goa’uld, qui c’est ce qu’elle lui a déjà fait, on ne peut pas attendre. Jamais nous n’abandonnons nos hommes derrière nous. Carter attend les renforts, nous ne pouvons pas la laisser là-bas. Argumenta le militaire avec force.

    - Georges, on ne peut pas laisser Sam sur cette planète. Je pense que Cléopâtre torture Sam et elle n’arrêtera pas tant que nous n’irons pas la délivrer. Il faut aller l’aider. Affirma le Tok’ra.

    Il essayait d’appuyer la demande de Jack pour convaincre le commandant de la base d’accepter l’envoie d’une mission de secours.

    - Je suis du même avis que mon père et mon grand-père. Sam doit être sauvé, ce goa’uld est impitoyable, Sam est vraiment en danger. Annonça Matt.

    - C’est quoi cette histoire de père et de grand-père ? S’étonna le général, qui n’était pas au courant de l’identité de l’adolescent.

    - Pour résumer, je suis le fils de Jack et de Sam. Je suis venu du futur pour empêcher que Cléopâtre n’envahisse la terre et la réduise en esclavage. Résuma Matt.

    Le général prit quelques instants pour assimiler la nouvelle. 

    - Vous savez, je suis du même avis que vous. J’apprécie énormément le major Carter, elle est plus d’un brillant soldat pour moi, elle est aussi une collègue et une amie. Seulement je dois suivre une procédure et vous aussi. Cependant, je vous donne trente minutes pour établir un plan de sauvetage précis et faisable. J’en ferais part au président et si ce plan est bien préparé, j’appuierais votre demande. Expliqua le général Hammond.

    - Parfait, merci général. Répondit Jack, en frappa dans ses mains.

    Il avait gagné une bataille. Le général lui donnait une chance pour aller sauver Sam. Il partit, Jacob et Matt le suivit en remerciant à leur tour le général.

    Une demi-heure plus tard, Teal’c, Brat’ac, Jack, Matt et Jacob revenaient à nouveau dans la salle de briefing. Le général alla à leur rencontre. Chacun s’installa sur un siège autour de la table ronde. Daniel apparut alors à l’entrée de la pièce.

    - Docteur Jackson, comment allez-vous ? Demanda le général qui l’avait vu.

    - Je vais mieux, je vous remercie. Janet m’a expliqué la situation. Comme je me sens mieux, je suis venu. Répondit l’archéologue en prenant aussi un siège.

    - Bien alors commençons. Présenter-moi votre plan. Ordonna le général.

    Ce dernier espérait que ses hommes avaient trouvé un plan d’attaque car lui aussi voulait sauver le major Carter. En tant que commandant de la base, il devait respecter un protocole avant d'envoyer une nouvelle équipe sur cette planète. Cependant, il détestait la bureaucratie quand la vie d'un de ses hommes était en jeu.

    Il était donc prêt à écouter la proposition du colonel O'Neill. Il savait que ce dernier était prêt à tout pour sauver Sam et qu'il aurait trouvait un plan. Il n'ignorait pas les sentiments que les deux militaires avaient l'un pour l'autre. D'ailleurs la loi de non-fraternisation ne serait plus effective dans vingt-quatre heures. 


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique