• Chapitre 24 : Révélation

    A la base, Jack regardait l’écran de l’ordinateur dans la salle de contrôle. Le sergent Harriman avait lancé la reconnaissance par satellite. Sur le premier site, l’entrepôt désaffecté apparu en noir et blanc et vu du dessus. Il lança l’application de chaleur thermique pour rechercher des sources de chaleur.

    Jack s’approcha de l’écran et s’écria :

    - Regardez, il y a un fourgon garé devant l’entrepôt, je crois que nous avons trouvé où ils retiennent Sam et Suzy.

    - Voilà ce que donne la reconnaissance par chaleur thermique, le moteur du fourgon est chaud. D’après ce relevé, il y a des personnes à l’intérieur. Expliqua l’officier.

    - On y va. Lança Jack.

    Ce dernier élança vers le bureau du général, il frappa et ouvra la porte sans attendre l’autorisation d’entrer.

    - Nous avons trouvé l’endroit où sont retenues Sam et la petite. S’écria le militaire.

    - Allez-y, un véhicule militaire vous attend à la surface. Sg 3 part avec vous en renfort. Déclara le général Hammond, assis derrière son bureau.

    Jack hocha la tête en guise de réponse.

    - La police vient de m’informer d’une conversation émit par Jim Hodgens, entre lui et un autre homme. Ella n’a pas pu localiser l’appel mais d’après les informations échangées, c’est lui qui est le cerveau de toute cette machination. Dépêchez-vous, Jack. Ajouta-il.

    - D’accord, monsieur. Répondit le militaire, qui fila rejoindre son équipe et sg 3 à la surface.

    Pendant ce temps, Sam était aux prises avec l’homme musclé, qui s’agenouilla pour être à sa hauteur. Il se mit à sourire, il avait le contrôle de la situation et cela lui faisait plaisir. Elle était à sa merci et sans défense.

    Sam cria :

    - Au secours ! A l’aide ! Jack… Jack !

    - Qui c’est ce Jack ? Sans doute, ton amant et bien, il va te récupérer en mauvaise état. Répondit son agresseur, d’un air sadique.

    Il l’embrassa à nouveau avec violence pour lui montrer qu’il avait le pouvoir sur elle. Il se mit à laisser errer ses mains sur le corps de Sam quand des bruits de pas se rapprochèrent. A regret, l’homme s’écarta, la porte s’ouvrit en laissant apparaître, le second ravisseur et Suzy, qui tenait toujours sa peluche dans sa main. Elle avait les yeux gonflés et rougis sûrement parce qu’elle avait versé beaucoup de larmes.

    La fillette se précipita près de Sam et demanda :

    - Pourquoi tu es comme cela ?

    - Ce n’est rien. Je vais bien. Et toi, comment tu te sens ?

    - J’ai mal à la tête et j’ai froid. Je veux rentrer à la maison. Répondit-elle d’une petite voix.

    - Je sais, ma puce, moi aussi. Jack va venir nous chercher, j’en suis sûre, en l’attendant nous devons être forte et courageuse. Expliqua Sam.

    - Bon, assez parlé. Dit l’homme, qui s’est acharné sur la militaire. Jo, prend la gosse.  Ajouta-t-il.

    Le dénommé Jo, qui était l’homme au visage marqué de cicatrice, prit Suzy par le bras et l’éloigna de Sam.

    - Laissez-la, sale brute ! S’exclama la jeune femme.

    - A toi de voir, à présent, sois tu parles ou sois la gosse y passe. Affirma le chef.

    Jo prit le couteau et le mit sous la gorge de Suzy, qui se mit à trembler tellement elle avait peur.

    - Sam, qu’est ce qu’y font ? Demanda-t-elle d’une voix tremblante.

    - Arrêtez, vous n’êtes que des montres ! Lança-t-elle en hurlant.

    - Alors, tu te décides ? Répliqua l’homme.

    Sam ne pouvait plus rien faire à part parler, sinon Suzy serait blessée. Elle n’avait plus le choix.

    Alors, elle dit :

    - On possède des preuves du meurtre.

    - On veut les preuves. S’écria le chef.

    - Je ne les ai pas. Répondit Sam.

    - Pas celle-là, imbécile. On veut la preuve que les Collins ont dérobée à leur patron. Précisa toujours le même individu.

    - Je ne vois pas de quoi vous parlez. Affirma la jeune femme.

    Jo resserra le couteau  sous la gorge de Suzy. Elle sanglota et cria de douleur.

    - Je vous jure que je vous dis la vérité. Arrêtez ! Cria-t-elle

    - Assez de mensonge ! Ce chercheur a trouvé des preuves compromettantes sur le produit sur lequel il travaillait. Je les veux, tout de suite ! Vociféra-t-il.

    - Mais, je vous dis que je ne les ai pas ! Vous m’entendez ! Cria à nouveau la jeune femme, qui ne savait vraiment pas de quoi il parlait.

    Suzy regarda Sam dans les yeux. Ils reflétaient la terreur qu’elle éprouvait.

    Puis, entre deux sanglots, elle dit :

    - Papa a donné quelque chose à Howard, c’est peut-être ça que vous cherchez.

    Sam écarquilla les yeux, elle fut surprise par cette nouvelle tout comme les deux ravisseurs, qui se tournèrent vers la fillette.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique