• Chapitre 17 : Bagarre à l’école 

    De leur côté, SG 1 était arrivée sur la planète et ils furent vite dans l’action. Les goa’ulds avaient déjà commencé à bombarder le village avec des vaisseaux. Les tirs faisaient trembler le sol et les cris résonnaient dans tout le village. 

    Jack prit la direction des opérations et retrouva SG 12. Ensemble, avec Daniel et Teal’c, ils mirent en place un plan d’action afin de contre-attaquer et de sauver les habitants de la planète. Teal’c s’occupa de lancer des roquettes sur les vaisseaux ennemis tandis que Jack et une partie de SG 12 combattaient les troupes au sol. Daniel et deux membres de SG 12 aidaient les gens à se mettre à l’abri.

    Pendant ce temps, sur Terre, c’était l’heure de la récréation à l’école primaire où les jumeaux se trouvaient.  Tous les élèves sortirent afin de prendre l’air et de s’amuser après quelques heures à travailler.

    Comme toujours Evan et Ethan restaient dans la classe. Ils étaient encore à l’écart et ils ne se mélangeaient pas avec leurs camarades. L’institutrice les laissait seuls dans la pièce, elle n’avait pas d’autres choix puisqu’elle devait surveiller la cour de récréation avec ses deux collègues.

    Quelques minutes plus tard, cinq élèves de l’école vinrent dans la classe où les deux garçons se trouvaient.

    - Eh vous, les deux mongoles !! Cria un garçon, âgé d’une dizaine d’année.

    Ethan et Evan étaient dans leurs bulles. Ils étaient assis sur le sol en tailleur. Ils ne firent pas attention à l’arrivée du groupe d’élèves.  Ce dernier entoura les jumeaux. A ce moment-là, ils les regardèrent en se demandant ce qui se passait.

    - Ah enfin, vous avez compris que quelqu’un vous parlait. Mon frère dit que vous êtes des abrutis alors je suis venu voir. Lança ce garçon, dénommé Josh.

    Ethan et Evan ne comprennent pas ce qu’ils disaient, ils commençaient à avoir peur.

    - Vous n’avez pas de langue. Vous êtes des nuloces, vous n’avez rien à faire dans cette école. Il existe d’autres écoles pour les tarés dans votre genre. Ajouta Josh, en ricanant.

    - Ouais, des idiots, nous on n'en veut pas ici. Cracha un autre élève du même âge.

    - Vous allez vous casser d’ici et nous ne voulons plus voir. Vous entendez quand on vous parle ! S’exclama un troisième élève.

    - C’est vrai, ils ne savaient pas parler. Affirma Josh.

    - Ben on n’a qu’à leur montrer ce que l’on fait au nul dans leur genre. Proposa Victor, le quatrième garçon âgé d’environ huit ans.

    - Ouais, excellente idée !! S’écria Josh.

    Les jumeaux étaient surpris et stupéfait d’être ainsi entouré par des inconnus. Ils tremblaient de peur. Ils ne savaient pas ce qu’on leur voulait et pourquoi on leur disait des choses si méchantes.

    Josh s’approcha Evan et lui donna un coup de poing dans l’épaule. Ce dernier cria sous la douleur et bascula en arrière.

    - Eh, laisse mon frère tranquille. Tu n’as pas le droit de le taper ! S’exclama Ethan qui prenait la défense de son frère.

    - Ah ben voilà, il y en a au moins un des deux qui a une langue. Lâcha Josh, en éclatant de rire.

    Ethan aida son frère à se relever. Mais, Victor leur fit face et leur donna à chacun un coup de pied très violent. Les jumeaux tombèrent par terre et le groupe d’élèves se sépara en deux. Chacun entoura un des garçons. Puis, ils se mirent à donner une nouvelle des coups de pieds dans le ventre et dans le dos de leurs deux victimes. Celles-ci crièrent sur la douleur et ils se mirent à pleurer.

    De son côté, Charlie était resté également dans sa classe. Il n’avait pas voulu sortir dehors. Il pensait à ce que sa mère lui avait fait. Elle l’avait abandonné. Il était content d’être avec son père. Ce dernier l’aimait et s’amusait avec bien avec lui. Mais, il avait une maman et tout à coup, il avait appris qu’elle ne l’aimait pas et qu’elle le voyait comme une gêne. Charlie s’était senti trahi par une personne en qui il avait confiance. Il se leva et se dirigea vers les toilettes. Il avait une envie pressante.

    Il marcha dans les couloirs quand il entendit des cris et des pleurs venant d’une classe plus loin. Charlie accéléra le pas et arriva dans la pièce en question. Il vit deux groupes d’élèves frapper deux enfants, plus petits qu’eux, visiblement. Il vit Josh et Victor parmi ces groupes. Ils avaient la réputation d’être les brutes de l’école.

    - Eh qu’est-ce que vous faites ? Laissez les tranquille. Vous n’avez aucun droit de les frapper. Annonça Charlie.

    Dès que les harceleurs avaient entendu sa voix, ils s’étaient arrêtés. Ils étaient surpris de voir quelqu’un arriver.  Les coups avaient cessé.  Charlie s’approcha et s’interposa entre les brutes et leurs victimes. Les jumeaux n’osaient pas bouger, ils étaient terrorisés et ils avaient mal.

    - Qu’est-ce que tu veux ? Demanda Josh à Charlie.

    - Je veux que vous les laissiez tranquille. Répondit très clairement Charlie.

    - Ah mon pote, ça ne va pas être possible. Tu vas retourner d’où tu viens et faire comme si tu n’avais rien vu. Répliqua Josh, menaçant.

    - D’abord, je ne suis pas ton pote et ensuite, non je ne repartirais pas. Ils sont plus petits que vous, comment osez- vous les frapper ? Essayez avec quelqu’un de votre âge, vous ferez moins les malins. Lâcha Charlie.

    Son père lui avait appris à être toujours du côté des personnes les plus faibles. De même, il devait faire face à ses adversaires et ne pas renoncer. Charlie avait fait un peu de judo et son père l’avait appris à se défendre.

    - Tu veux qu’on s’occupe de toi en premier, pas de soucis. Allez venez les gars. Déclara Josh en souriant, sûr de lui.

    Victor et un autre élève s’élancèrent vers lui. Le premier lança son poing mais Charlie para le coup et le lui rendit. Victor finit par terre. Le second adversaire lui donna un coup de pied, Charlie l’esquiva et lança son pied derrière la jambe du garçon en face de lui. Il perdit l’équilibre et tomba sur le sol. Josh fulminait de rage en voyant une partie de son bande à terre.

    Deux autres garçons se précipitèrent vers Charlie pour lui donner une bonne leçon mais le fils du militaire était doué. Il avait reçu quelques coups mais il en avait plus donné que reçu. En quelques minutes, ses quatre assaillants étaient au sol. Josh n’arrivait pas à le croire. Il contourna Charlie.

    - Allez venez les gars, on s’arrache. On s’occupera des deux tarés et de ce connard une autre fois. Déclara-t-il en partant sans demander son reste.

    Une fois seul, Charlie s’approcha des deux garçons sur le sol. Ils n’avaient toujours pas bougé.

    - Vous n’avez rien ? Leur demanda-t-il.

    Voyant qu’il n’avait pas de réponse, il se dit qu’il devait les rassurer.

    - Eh, ne vous faites pas, ils sont partis. Je ne veux pas vous faire du mal. Et s’ils reviennent, je vous défendrais à nouveau. Affirma-t-il d’une voix calme et douce.

    - C’est vrai ? Demanda Ethan, en se relevant doucement.

    - Oui c’est vrai. Je m’appelle Charlie O’Neill. Répondit-t-il.

    - Moi c’est Ethan et lui c’est mon petit frère Evan. Déclara l’aîné des jumeaux.

    Il aida son frère à se mettre debout. Charlie vit alors que les deux garçons se ressemblaient comme deux gouttes d’eau. Ethan vit que le garçon en face de lui était surpris de les voir.

    - On est jumeaux, c’est pour ça qu’on se ressemble. Expliqua Ethan.

    - Ah d’accord. Venez, nous allons voir votre institutrice, elle va vous soigner. Comment s’appelle-t-elle ? Annonça Charlie en voyant les deux petits garçons saigner du nez.

    - Maman l’appelle Madame Landson. Dit Evan, qui prit la parole pour la première fois.

    - Je la connais, vous êtes au cp c’est ça ? Demanda Charlie.

    - Oui. Répondit Evan.

    Charlie prit deux mouchoirs dans sa poche et s’approcha des jumeaux. Ces derniers reculèrent, surpris de ce qu’il faisait.

    - Je ne vous ferais rien, je vous le promets. Mettez ce mouchoir sous votre nez, cela évitera que le sang coule. Répondit Charlie.

    Les deux garçons prirent chacun un mouchoir et firent ce que ce garçon leur avait dit. Ils ne savaient pas pourquoi mais il le croyait. Ils se sentaient en sécurité auprès de lui.

     

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