Chapitre 17 : Aveux

Chapitre 17 : Aveux

Sam tremblait toujours, elle n’arrivait pas à se calmer. Elle prit le téléphone et composa le numéro de Jack, qu’elle connaissait bien évidemment par cœur.

La sonnerie retentit, au bout de trois sonneries, son correspondant répondit :

- Allô.

- Jack, j’ai besoin…de vous…tout de suite. Bafouilla Sam, qui était toujours sous le choc de ce qu’elle venait d’apprendre.

- Où êtes-vous ? Demanda Jack, qui s’inquiétait. Jamais son second ne se serait permit de l’appeler et de lui parler comme ça sauf si c’était grave.

- Chez…moi. Répondit la jeune femme.

- J’arrive tout de suite. Ne bougez pas. Vous avez compris ? Annonça le militaire.

- Oui. Affirma Sam en raccrochant.

Puis elle prit place sur son canapé et elle entoura ses jambes avec ses bras. Puis, elle se mit à pleurer. Au bout de quinze minutes qui lui avait parut une éternité, on frappa à sa porte.

- Sam, c’est Jack, ouvrez-moi. S’écria le militaire à travers la porte.

La jeune femme se leva du canapé et alla ouvrit la porte. Jack aperçut son second. A toute évidence, quelque chose l’avait bouleversé. Ses yeux étaient rougis et gonflés, signe qu’elle avait pleuré. Jack entra et ferma la porte derrière lui. Puis il se retourna face à sa collègue, qui se jeta dans ses bras. Jack fut étonné de son comportement mais il la prit dans ses bras et la consola. Il garda le silence, il voulait attendre que Sam soit prête à se confier.

Une dizaine de minutes plus tard, Sam s’était détendue. Elle s’écarta des bras de son supérieur et ses joues devint d’un rouge éclatant. La jeune femme réalisa ce qu’elle venait de faire et elle se sentit embarrassé.

Jack comprit, en voyant ses joues changer de couleur et la rassura :

- Ne vous en faites pas. Je ne vous en veux pas. Vous savez que vous pouvez me faire confiance. Qu’est ce qui se passe, Sam ?

Cette dernière alla s’asseoir sur le canapé. Jack fit de même.

Sam se racla la gorge et dit :

- Je sais que vous n’allez pas me croire. J’ai moi-même du mal à y croire mais je vous assure que tout ça est vrai.

- Calmez-vous, Sam. Quoique vous direz, vous savez que je suis de votre côté et que je vous fais confiance. Répondit Jack.

- La nuit dernière, j’ai fais un cauchemar atroce. J’ai vu une femme se faire tuer par un homme. Quand je me suis réveillée, j’étais très mal, je tremblais. Toute la journée, je ressentais comme un malaise au fond de moi. Quand je suis rentrée, j’ai allumé la télé et le journal TV à commencer. J’étais en train de préparer le dîner quand quelque chose à attirer mon attention.

Jack acquiesça et écoutait attentivement le récit de la jeune femme. Il avait été content de pouvoir la tenir pendant un petit instant dans ses bras. Les occasions de pouvoir être aussi proche d’elle et de la toucher étaient très rares alors il en avait profité. Mais il savait que son second n’allait pas bien.

- Je suis allée dans le salon et là ils disaient qu’une femme avait été assassinée. Ensuite, ils ont montré sa photo et c’est la femme que j’ai vu dans mon cauchemar. Les blessures correspondent tout à fait à ce que j’ai vu. Ce que je veux dire c’est que j’ai vu cette femme se faire tuer dans mon cauchemar mais que ça c’est vraiment passé au même moment. Je n’arrive toujours pas à comprendre comment cela est possible. Continua Sam avec une voix qui tremblait un par moment.

Jack avait aussi su mal à croire ce que lui disait la jeune femme. Cependant, il savait qu’elle ne mentait jamais et surtout pas à lui.

- Vous avez vu dans un cauchemar une femme se faire tuer et cela s’est vraiment passé. Résuma Jack.

- Oui, c’est ça. Je sais que ça l’air dingue mais je sais ce que je dis. Répliqua Sam.

- Calmez-vous. Nous allons éclaircir tout ça ensemble. Affirma le militaire pour rassurer son second.

- C’est vrai ? Fut surprise Sam. Elle n’arrivait pas à réaliser que Jack la croyait et qu’il allait l’aider.

- Oui, Sam. Dès demain, nous allons aller voir la police qui se charge de l’enquête et comprendre ce qui est arrivé. Proposa le militaire en regardant toujours son interlocutrice.

- Merci. Dit simplement Sam en guise réponse.