• Chapitre 15 : Au secours

    Sam se mit à ramasser des branches sèches pour faire du feu. Elle mit dans un sachet les fruits qu’elle pouvait trouver, en même temps. Elle se mit à entendre des bruits de craquements de bois, mais elle dit que cela était ce qu’il y avait de plus normal dans une forêt. Elle continua sa quête. Quand elle vu qu’elle en avait assez, elle fit demi-tour et repartit vers le camp provisoire. Elle sentit une présence et scruta les alentours, mais il n’y avait rien d’étrange.

    Elle se retourna et jeta un œil partout mais là n’on plus, rien d’anormal. Elle continua d’avancer et pressant le pas pour retrouver Jack. Soudain, elle sentit une main sur son épaule. Elle lâcha le bois qu’elle avait dans les bras et se retourna. Le major Davidson est là, devant elle en souriant.

    - Alors, ma jolie, je t’avais bien dit que je t’aurais. Dit-il ;

    Sam leva son autre bras pour le frapper mais il réussit à éviter le coup. Il lui donna alors un coup dans le ventre et la jeune femme s’effondra sur le sol. Elle se fit violence pour se relever tant bien que mal, puis se mit à courir mais lentement. Davidson l’a rattrapa et lui fit un croche pied. Sam retrouva de nouveau, face contre terre. Son agresseur arriva et l’a retourna pour la voir.

    Il sortit un couteau et s’écria :

    - Tu feras moins la maligne avec ça ! !

    Il le brandit sur son bras mais Sam se recula de justesse et le couteau se planta dans la terre. Elle roula plus loin et se releva quand elle sentit une vive douleur à son épaule. Elle jeta à un coup d’œil et s’aperçut que le couteau était planté dans son épaule. Sam continua, malgré la peur et la douleur, à courir et arriva tout près du campement. Jack n’était nul part.

    Sam cria :

    - Jack ! ! !

    Davidson s’approcha de plus en plus et Sam, qui se sentait effrayée, recula vers le bord du précipice.

    Son assaillant s’exclama :

    - Alors, que vas-tu faire, maintenant ? Tu es prise au piège.

    Jack entendit crier et s’alarma en pensant que sa collègue avait un problème. Il se mit à courir vers la source du son et découvrit Sam au bord de la falaise, face au major Davidson. Il n’eut pas le temps de l’appeler que l’homme l’a poussa et Sam tomba dans le précipice.

    Jack hurla :

    - Non ! ! Sam ! !

    Davidson aperçut Jack et s’enfuit vers les bois. Ce dernier s’approcha du bord et vit Sam qui se débattait dans l’eau. Il ne réfléchit pas et sauta à son tour pour la sauver. Après un atterrissage assez violent dans la rivière, Jack refit surface et chercha sa compagne du regard.

    Il l’a vit et se mit à nager vers elle, le courant était fort et il dut y mettre beaucoup de force pour avancer. Sam coulait, Jack plongea pour la rattraper, le dos de Sam était contre le torse de Jack. Il passa son bras sous sa gorge et il se servit de l’autre pour nager.

    Le militaire lui dit :

    - Je suis là, ça va aller.

    Il nagea vers la berge, avec difficulté. Il y arriva et allongea Sam sur le sol. Elle se mit à cracher l’eau qu’elle avait avalé.

    Jack s’aperçut qu’elle avait un couteau dans l’épaule et déclara :

    - Tu vas mieux ?

    - Oui,….oui. Répondit Sam.

    - Il faut enlever le couteau. Tu es prête ?

    Sam hocha la tête en guise de réponse. Jack mit une main sur son épaule et de l’autre, il tira le couteau rapidement. Sam cria de douleur. Le sang se mit à couler, Jack déchira un bout de son t-shirt pour s’en servir comme bande. Il pressa sur la plaie pour stopper le saignement.

    - Il est revenu… pendant que je ramassais du bois. Expliqua Sam, en claquant des dents.

    En effet, l’eau de la rivière était froide et la peur et la douleur s’ajoutèrent à cela. Jack frictionna Sam pour essayer de la réchauffer. La nuit tombait et l’air devint de plus en plus frais. Le soleil, qui réchauffait l’air, n’était plus là.

    Jack dit :

    - Le saignement s’arrête. Tu peux te lever ?

    - Oui, mais il faut que tu m’aides… car je crois que j’ai la cheville cassée. Répondit-elle.

    Le militaire passa un bras sous son bras et l’aida à avancer. Ils firent quelques centaines de mètres et trouvèrent une petite grotte. Ils entrèrent s’y abriter.


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