• Chapitre 14 : Un plan d’évasion

    Daniel suivit le même chemin que Jack avait prit peu avant. Pendant ce temps, dans la cellule, Sam déchira un morceau de sa veste pour s’en servir comme bandage autour de la blessure de son supérieur.

    - Merci, Carter. Dit Jack en souriant légèrement.

    - De rien, mon colonel. Lui répondit-elle.

    - Que vous a-t-elle fait, O’Neill ? Demanda Teal’c.

    - La panoplie habituelle, le machin qui vous met la tête sans dessus dessous et puis, elle a sorti un petit gadget d’un tiroir secret. Répliqua Jack.

    Le silence se fit soudain dans les cellules.

    - Qu’a-t- elle dit ? Demanda tout à coup Jacob.

    - Comme toujours, elle continuera jusqu’à ce qu’il y en ai un qui parle. Elle veut savoir comment on connaît les coordonnées de cette planète et qui on est. Bien évidemment, je n’ai donné aucune réponse. Il faut donc que nous trouvions un moyen de sortir d’ici. Déclara Jack.

    - La question est de savoir comment ? Dit Matt, qui prenait la parole pour la première depuis le début de cette conversation.

    - Eh bien, je ne vois pas trente-six solutions. Quand les gardes ramèneront Daniel, nous attendons qu’ils ouvrent le champ de force et dès que c’est fait nous passons à l’attaque. Nous sortirons de la cellule et nous attaquerons les jaffas. Une fois que nous nous sommes débarrassé d’eux, nous devons trouver nos équipements. Nous appellerons par radio SG 3 pour leur demander du renfort. Ensuite, nous trouvons la sortie et on rentre à la base. Vous voyez c’est facile. Expliqua le militaire.

    - C’est sûr que comme ça, on peut dire que c’est facile. Répliqua le Tok’ra.

    - Mais, il y a plusieurs paramètres qui ne sont pas en votre faveur, O’Neill. Nous ne connaissons pas les lieux, nous ne savons pas combien il y a de garde. Déclara Teal’c.

    - Je sais, Teal’c mais nous n’avons pas le choix si nous voulons sortir d’ici. Répliqua le militaire.

    Chacun demeura silencieux, se préparant pour s’évader. Un moment plus tard, des pas se firent de nouveau entendre.

    Jack dit :

    - Tout le monde est prêt. On agit maintenant.

    Les compagnons hochèrent la tête en guise de réponse. Ils savaient que c’était le moment ou jamais pour tenter de s’échapper. Les gardes firent leur entrée dans la salle. Ils étaient toujours au nombre de quatre. Il y a en avait deux qui soutenaient Daniel, qui n’était pas en très grande forme.

    Un des jaffas appuya sur l’appareil sur son bras, le champ de force s’arrêta. Ils avancèrent quand l’un des gardes ouvrit la cellule pour y mettre Daniel. Malgré sa blessure, Jack passa à l’action et frappa le jaffa le plus proche de lui. Sam sortit de sa cellule et s’attaqua à un autre. Daniel avait compris le plan et alla ouvrit la cellule de ses compagnons avec difficulté. Il réussit et Teal’c et Brat’ac s’occupèrent des deux autres gardes. Jacob alla aider sa fille qui semblait avoir du mal avec son adversaire. Une fois les ennemis à terre, Sam prit l’appareil qui permettait de contrôler le champ de force. Dès qu’ils étaient hors de la pièce, la militaire l’activa de nouveau pour piéger les assaillants afin qu’ils ne donnent pas l’alerte.

    Jack dit :

    - Allez, on fonce.

    Ensemble, ils avancèrent à travers les différents couloirs. En passant devant une salle, ils repérèrent leurs équipements. Chacun récupéra sa veste, ses armes, sa radio. Jack contacta le colonel Reynolds :

    - Reynolds, ici O’Neill, répondez.

    - Colonel, où étiez vous passé ? Cela fait deux heures que j’essayais de vous joindre. Répondit le chef de SG 3.

    - On est tombé dans un piège, nous sommes à environ 30 kilomètre au nord de la porte des étoiles. On a été fait prisonnier mais on a réussi à s’enfuir. On a besoin de renfort. Répliqua Jack.

    - D’accord, on vient en couverture. Ajouta l’autre colonel.

    - Mais faites attention, nous ne savons pas combien sont nos ennemis et leur armement, terminé. Précisa Jack, en coupant la liaison radio.

    Allez, on bouge. Ajouta-t-il à l’attention de ses compagnons.

    Ils marchèrent rapidement mais avec prudence. Pour le moment, ils n’avaient croisé aucun garde mais cela n’allait pas durer.


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