• Chapitre 13 : Confidences entre amis

    Après être passé à l’infirmière, ils se rendirent dans la salle de briefing pour faire leur compte rendu. Le général écouta le récit de ses hommes et il accepta de fournir des armes à ce nouveau peuple et qu’on leur apprendre à s’en servir. L’alliance entre eux et les villageois commençait dans de bon terme.

    Ces derniers avaient des plantes médicinales qui pourraient les aider à trouver de nouveaux remèdes. Chacun aurait des avantages à cette alliance. SG 1 retournerait sur cette planète le lendemain pour conclure un pacte avec ces nouveaux alliés.

    Sam se leva la première et partie dans son laboratoire. Elle voulait s’éloigner de Jack le plus possible. Daniel voyait bien que la jeune femme n’était pas dans son assiette. Il la suivit dans son antre et entra.

    - Sam, qu’est qui ne va pas ? Lui demanda-t-il.

    - Pourquoi ça n’irait pas ? Demanda la militaire d’une petite voix.

    - Je commence à vous connaître et nous sommes amis n’est pas ? Vous avez été sur les dents toute la journée. Vous êtes à cran et de mauvaise humeur, cela ne vous ressemble pas. Alors, je sais que vous n’allez pas bien. Je suis là si vous avez besoin de parler. Ajouta l’archéologue.

    - Et bien, c’est compliqué. Répliqua-t-elle.

    - Dites moi en plus, je peux peut-être vous aider. Proposa Daniel.

    - C’est… personnel et…intime. Bredouilla Sam, gênée d’évoquer tout ça.

    - Je peux entendre des choses, vous savez. Je garderais le secret si c’est ce qui vous inquiète. La rassura son ami.

    Sam hésita quelques secondes puis elle se lança :

    - Et bien, tout a commencé vendredi soir. Je suis allée à une soirée avec des amies dans une pizzeria pour l’enterrement de vie de jeune fille d’une amie commune. La soirée se passait bien quand j’ai rencontré un homme que je n’avais encore jamais vu. Nos regards se sont croisés et c’est comme si on ne pouvait plus se lâcher des yeux. Une amie m’a emmené sur la scène, on a fait un karaoké. Plus tard, dans la soirée, je suis allée aux toilettes et là, cet homme m’a prise par le bras et….nous nous sommes embrassés. Quelques minutes, il est parti car il n’est pas venu seul. Il était avec son fils. Je n’avais jamais encore ressenti cela. Je suis partie plus tard mais je n’ai arrêté de penser à lui tout le week end.

    - Je ne vois rien de mal à cela. Vous êtes jeune et belle, c’est normal que vous flirtait. Je dirais même que cela vous serez bénéfique d’avoir quelqu’un dans votre vie. Vous ne pensez qu’à votre travail alors avoir une vie privée c’est très bien. Expliqua Daniel.

    Ce dernier essayait de rassurer son amie.

    - Oui mais vous ne comprenez pas. Cet homme était un inconnu, je ne savais même pas son nom. Quand je suis arrivée en salle de briefing hier et que j’ai vu le colonel O’Neill, j’ai compris que cet homme inconnu c’était lui. Se confia Sam.

    - L’inconnu que vous avez rencontré vendredi c’est Jack O’Neill ? Résuma l’archéologue.

    - Oui c’est bien ça. Vous savez qu’il y a une loi qui interdit aux officiers de l’armée de nouer des relations amoureuses avec ses collègues. Et puis, le colonel O’Neill tient à faire comme si cela n’était jamais arrivé. Alors, j’étais déçue et je ne sais plus quoi faire. De plus, je sens qu’il n’arrête pas de me regarder, il n’est pas différent des autres. Précisa la militaire.

    - Qu’est ce que cela veut dire, Sam ? Demanda d’un air inquiet son interlocuteur.

    La jeune femme ne voulait pas entrer dans les détails. Elle n’avait jamais parlé de cela avant. Mais, elle savait que Daniel ne la lâcherait pas et puis, il était son ami. De plus, il fallait qu’elle en parle à quelqu’un, elle n’en pouvait plus de garder tout ça pour elle.

    - Et bien, vous savez que les femmes restent minoritaires dans l’armée même si cela tend à changer de nos jours. Les officiers masculins ont presque toujours des représentations sur les femmes travaillant à leurs côtés. Certains plus que d’autres pensent qu’ils méritent des échanges natures. On m’a déjà fait ce genre de proposition pour gravir les échelons. Mais, j’ai toujours refusé, je ne veux pas m’abaisser à faire ce genre de chose que je trouve dégradante et humiliante pour une femme. J’en n’ai jamais parlé à personne. Je sais bien que ma parole aurait peu de poids. Alors, j’ai fais avec. J’ai l’impression que le colonel O’Neill fait partie de cette catégorie. Déclara Sam, tant bien que mal.

    Daniel savait que cette confession n’avait pas du être facile à faire pour son amie. Elle lui en coûtait beaucoup. Mais, il était content qu’elle lui en ai parlé.

    - Je suis navré de voir que les mentalités n’ont pas évolués et que vous avez, en tant que femme, subi ce genre d’harcèlement. Qu’est ce qui vous faire croire que le colonel O’Neill fait partie de cette catégorie ? Demanda Daniel, étonné par cette nouvelle.

    - Eh bien, il n’arrête pas de me regarder, vous savez d’une façon gênante. Il ne m’a rien dit de déplacer mais je sens qu’il y a quelque chose d’étrange dans son comportement. Affirma Sam.

    - Je vous assure qu’il n’est pas comme ça. Hier, j’ai passé la soirée avec lui. Nous avons été boire un verre pour mieux se connaître. Je peux vous affirmer que ce n’est pas son genre. Répondit Daniel.

    - Vous êtes sûr ? Répliqua Sam.

    Elle souhaitait au fond de son cœur qu’il ne soit pas comme cela. Elle voulait croire qu’il était un homme bien. Cet espoir renaissait et elle se sentit heureuse en entendant cela. 

    - Oui et croyez moi, j’arrive, en général, à bien cerner les gens. Jack n’est pas ce genre d’homme à vous faire ces propositions. Il vous respecte et vous estime beaucoup plus que ce que vous croyez. Hier, il m’a demandé mon avis sur vous et je lui ai dit ce que je pensais de vous. Il a compris que vous êtes un officier compétent et intelligent. Vous avez votre place dans cette base et au sein de l’équipe. Ce n’était peut-être pas son avis au début mais je vous assure que c’est ce qu’il pense de vous à présent. Annonça son interlocuteur.

    Sam était étonnée par ce que Daniel lui avait dit. Ainsi donc, Jack s’intéressait à elle mais pourquoi donc si cela n’était pas pour lui faire ce genre de proposition indécente.

    - Peut-être que c’est parce qu’il se souvient de votre première rencontre et qu’il n’a pas oublié. Mais, il sait pour cette loi et il se sent coincé. Dit Daniel, comme s’il avait lu dans ses pensées.

    Sur ces mots, l’archéologue sortit du bureau pour se rendre dans le sien. Il laissa du temps à son amie pour qu’elle réfléchisse sur leur conversation.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique