• Chapitre 12 : Difficultés

    Le réveil sonna ce qui obligea les deux amoureux à se réveiller. Jack l’éteignit et regarda Sam.

    Il lui dit :

    - Bonjour.

    - Bonjour. Répliqua-t-elle, gênée.

    Jack le remarqua et dit :

    - Tu n’as pas à te sentir mal à l’aise.

    - Merci. Répondit -elle simplement.

    Chacun s’assit et un silence s’installa.

    Jack décida de le briser et prit la parole, en premier :

    - Tu peux me dire ce qui ne va pas ?

    - Je ne regrette pas du tout ce qui s’est passé hier. Mais, …j’aimerai qu’on reste professionnel jusqu’à la fin de la semaine. On risque nos carrières et je préfère en rester là pur le moment. Expliqua-t-elle.

    Jack accusa le choc de cette nouvelle, il ne s’attendait pas à cela.

    Il répondit après un instant de silence :

    - Je te comprends. Je ne regrette pas ce qui s’est passé entre nous. Tu le sais, j’ai…des sentiments intense pour toi et je ..t’aime. Mais, j’attendrai que tu sois prête aussi. Je peux patienter autant que tu en a besoin, mais sache que je serais toujours là même si tu veux juste de l’amitié.

    Sam explosa de joie, intérieurement. Il l’aimait, il lui avait dit. Mais, elle était contente qu’il respecte sa décision.

    - Cependant, j’aimerais que tu m’en dises plus sur ton agression. Je sais que c’est difficile pour toi d’en parler, mais si tu sais qui c’est, il faut me le dire. J’ai vu ce qu’il t’a fait même si tu as tenté de me le cacher. Mais, tu n’as pas à te sentir mal à l’aise. Tu n’as rien fait de mal, au contraire, c’est toi la victime. Expliqua doucement Jack.

    - Je le sais. Mais, tu ne peux pas comprendre. Lança Sam, révoltée par son agression.

    - Tu te trompes. Je comprends plus que tu ne crois. Tu penses que tu aurais dû faire face à ton agresseur car tu es un officier militaire entraîné et que tu es plus que compétente pour te sortir d’attaque divers. Tu pense que tu seras vue comme inférieur et incapable d’assumer ton poste si tu en parles. Mais, tu as totalement faux. Tu es un être humain comme tout le monde. Ici, tu te sentais en sécurité parmi d’autres officiers. Je te verrais toujours comme la samantha, qui m’a remis à ma place la première fois qu’on s’est rencontré. Tu seras toujours la même pour moi. Je sais que tu es forte et capable de te défendre mais ce n’est pas ta faute si tu n’as pas pu le faire dans cette situation. Déclara Jack, calmement.

    Sam le regarda dans les yeux et fut heureuse qu’il la comprenne. Elle se mit à pleurer, Jack la prit dans ses bras et la consola.

    - Depuis que je suis arrivée, le major Davidson me ..harcèle. Cela a commencé par des regards et puis il m’a suivit quand vous êtes partit vous changer de vêtements le premier jour. J’ai réussi à partir avant qu’il ne me fasse quelque chose. Hier, il m’a attrapé quand on est rentré du restaurant. Il m’a… touché et m’a retenu contre mon gré. Là, encore, je lui ai échappé. Il est revenu cette nuit, il m’a mis du scotch pour ne pas que je crie et m’a lié les mains. Il s’est allongé sur moi, je ne pouvais rien faire. Je l’ai assommé avec une lampe et je me suis enfuis. Raconta Sam, angoissée de revivre son agression.

    Jack fulminait de rage intérieurement, il n’arrivait pas à croire que ce salaud avait pu lui faire cela.

    - Merci de m’avoir tout dit. Je sais que cela a dû être difficile. On va aller trouver le général de la base et faire arrêter ce salaud. Tu es d’accord ?

    Il voyait que Sam hésitait.

    Il rajouta :

    - Je viendrais avec toi et je te soutiendrais. Mais, il ne faut pas qu’il reste impuni et pour cela tu dois aller dire ce qu’il t’a fait. Je comprends que cela t’est pénible d’en parler et le raconter plusieurs fois mais il faut essayer. Lui expliqua Jack.

    - Je comprends et je vais essayer. Répondit Sam.

    Quarante cinq minutes plus tard, après que chacun ait pris sa douche séparément et qu’ils sont allés prendre leur petit déjeuner, sans croiser les autres binômes ; ils allèrent au bureau du général. Le général était dans son bureau en ce début de matinée, il reçut les deux militaires.

    - Bonjour, je suis le général Lander. Qu’est ce qui vous amène dans mon bureau ?

    - Bonjour, je suis le colonel Jack O’Neill et voici le major Samantha Carter. Nous sommes en stage cette semaine dans cette base. Nous voulons vous demander d’arrêter le major Davidson pour agression envers un officier de l’armée de l’air. Expliqua Jack.

    - Vous portez là une accusation très grave, colonel O’Neill. Je peux en savoir plus ? Demanda le général.

    - J’ai été victime de harcèlement et d’agression à deux reprise par le major Davidson. Il s’est introduit dans ma chambre m’a agressé la nuit dernière. Il m’a lié les mains et mit un ruban adhésif pour éviter que mes cris s’entendent. J’ai pu m’enfuir et me réfugier chez le colonel O’Neill. Expliqua Sam, en serrant les poings car elle était en colère.

    - Je vois. Je vais mettre aux arrêts le major Davidson et j’ouvre une enquête concernant votre agression. Je voudrais que vous alliez voir le médecin de la base pour lui montrer les éventuels marques suite à cette agression. Ordonna le chef de la base.

    - Merci, mon général. Répliqua Carter.

    Elle se dirigea vers l’infirmerie en compagnie de Jack, qui ne la lâcha pas d’une semelle. Il attendit dehors pendant que le médecin l’auscultait. Ce dernier prit des phots des marques dans son cou, de ses poignets meurtris par la corde et de la plaie à sa tête, suite à sa chute sur le haut du lit. Pendant ce temps, le major Davidson fut mis à l’écart et mis dans une cellule en attendant le rapport de l’enquête. 


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