• Chapitre 10 : Agression

    Quelques temps après, Jack regarda sa compagne et vit qu’elle s’était endormie. Il se leva doucement et alla éteindre le lecteur dvd et la télé. Sam se réveilla et vit Jack debout.

    Elle s’écria :

    - Je suis désolée, je me suis endormie. J’étais fatiguée.

    - Ce n’est pas grave. Je vous comprends. Allez, venez, je vous raccompagne et cela n’est pas négociable. Expliqua Jack.

    Sam n’avait plus la force de protester et accepta. En quelques minutes, ils gagnèrent la chambre de Sam.

    Cette dernière entra et dit :

    - Merci pour tout, la soirée et de m’avoir raccompagné.

    - Ce fut un plaisir pour moi. Allez-vous coucher. A demain. Ajouta Jack en partant.

    Sam ferma sa porte à double tour et mit une chaise, au cas ou. Elle alla mettre son pyjama et se coucha rapidement et sombra vite dans le sommeil.

    La jeune femme se réveilla dans la nuit en se demandant ce qui l’avait tiré du sommeil. Elle tendit l’oreille et écouta. Il n’y avait aucun bruit, elle se dit que c’était son imagination. Sam se mit sur le côté, quand elle entendit un son. La militaire scruta la pièce du regard et essayait d’apercevoir quelque chose dans le noir. Elle sentit un courant d’air froid et se dit qu’il y avait une fenêtre, qui devait être ouverte. Puis, elle se rendit compte qu’il y avait quelqu’un dans la chambre.

    Le major voulut se lever mais la silhouette fut plus rapide et la repoussa sur le lit. Sam se cogna la tête sur le haut du lit. L’ombre s’assit sur elle et Sam s’aperçut alors que le major Davidson venait prendre sa revanche, une nouvelle fois. Elle voulait crier quand elle reçut une gifle. L’homme en profita pour lui mettre un morceau de ruban adhésif pour l’empêcher d’appeler au secours. Il rassembla les mains la jeune femme et les lia avec une corde.

    Il déclara :

    - Cette fois-ci, tu ne m’échapperas pas.

    Il s’allongea sur elle et bloqua ses jambes avec son corps. Sam se débattit avec force mais il réussit à la touchait. Elle essaya de crier mais le scotch  ne laissait passer qu’un léger son.

    La voyant se débattre, il s’écria, avec rage :

    - Fais attention à toi. Tu devrais te laisser faire sinon, tu en subiras les conséquences. Toi et ton colonel, vous vous amusez bien tous les deux. Vous me faites passer pour un bon à rien. Mais cela ne va pas durer longtemps. En plus, cela fait deux soirs que vous sortez, je ne sais où. Il baisse bien le papy ? Tu verras, comparé à moi, il n’est rien.

    Il déchira son haut de pyjama et sa poitrine se retrouva à l’air.

    - Tu es encore mieux que je le pensais. Décréta Davidson, le regard posé sur la poitrine de Sam.

    Il laissa errer ses mains sur seins puis ses lèvres les remplacèrent. Ses mains se déplacèrent vers son intimité. Sam sentit le sexe de son agresseur à travers son pyjama. Elle frissonna de dégoût et se sentait humiliée. 

    - Tu vois l’effet que tu me fais. Bientôt, tu pourras le sentir aussi. Lança Davidson avec souriant.

    Sam ne voulait pas se laisser faire. Elle chercha des yeux un moyen de l’arrêter, son visage était mouillé, c’étaient des larmes qui coulaient. Elle vit alors la lampe de chevet. Elle se tortilla et arriva à l’a rattrapé, malgré ses mains attachées. Davidson était trop occupé, Sam leva la lampe et la cogna avec force sur la tête de son agresseur. Celui-ci fut étourdit et tomba sur le sol. Sam se leva et ouvrit une fenêtre car elle n’arriverait pas ouvrir la porte en si peu de temps. Elle était bloquée par la chaise qu’elle avait mise avant de se coucher.

    Elle sauta dehors et se mit à courir vers la chambre de Jack. Sam n’en pouvait plus tant physiquement que moralement. En chemin, elle avait réussit à enlever le ruban adhésif de sa bouche. Elle parcourra les derniers mètres qui la séparaient de Jack, puis se mit à tambouriner à sa porte.

    Après quelques minutes, la lumière s’alluma et Jack ouvrit la porte.

    Il mit une seconde, avant de réagir :

    - Carter, que vous arrivez-t-il ?

    Elle se jeta dans ses bras, il les ouvrit et elle se blottit contre lui.


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