• Chapitre 10 : A la base

    Suzy jouait dans un coin de la salle de réunion. Une fois que Jack et Sam avaient revêtu leur tenu obligatoire au sein de la base, ils arrivèrent dans la salle et s’assirent l’un à côté de l’autre. Le général les attendait avec Daniel et Teal’c dans la pièce.

    - Bonjour à vous. Je vous ai fait venir pour qu’on parle de l’enquête de monsieur et madame Collins. Dit le général Hammond.

    - Teal’c et moi avons été inspecté la maison des Collins. La police scientifique a examiné toutes les pièces, mais à première vue, tout semble normal.

    - Je veux que demain vous alliez voir du côté de leur travail. D’après les dossiers, ils travaillaient tous les deux dans une société pharmaceutique, qui fait des recherches sur de nouveaux produits. Vous interrogerez leurs collègues et le directeur pour savoir ce qu’ils savent. J’ai tenu au courant les deux agents de police qui s’occupent de l’affaire Collins des informations que la petite à donné. La police m’a informé que l’enterrement de monsieur et madame Collins aura lieu demain matin. Expliqua le chef de la base.

    - Je pense que Suzy doit y aller, même s’il est elle très jeune. Cela lui permettra de faire son deuil. Dit Sam.

    - D’accord, donc, vous irez demain après-midi dans les bureaux de pharma industries. Bonne soirée à vous. Ordonna le général.

    Puis, il repartit à son bureau, Teal’c et Daniel se dirigèrent vers leurs quartiers.

    Jack déclara :

    - Viens, je te raccompagne.

    Sam acquiesça et alla prendre Suzy. En effet, elles étaient venues dans la voiture de Jack, puisqu’ils étaient venus à la base directement après les courses. Après s’être changé de vêtements, ils rejoignirent la surface. Jack avait installé le rehausseur à l’arrière et Suzy s’y installa. Sam prit place devant, à côté de Jack. La fillette finit par s’endormir à cause du bercement de la voiture. Sam resta silencieusement, elle n’arrêtait pas de penser au lendemain. L’enterrement serait une grande épreuve pour la fillette, qui serait traumatisant pour elle. Jack conduisit en laissant Sam réfléchir. Il savait que toute cette histoire l’a touché personnellement. Cela lui rappelait sûrement la mort de sa mère et Jack ne pouvait rien n’y faire. Il ne pouvait que la soutenir et être auprès d’elle.

    Arrivé à destination, Sam ouvrit la porte et Jack prit Suzy dans ses bras. Il la déposa sur le canapé. Ils firent le dîner quand Suzy se réveilla et vint les aider. Ils mangèrent ensemble, Sam avait retrouvé un peu le sourire en voyant Suzy discuter de tout et de rien. Après avoir terminé et débarrassé la table, ils allèrent s’asseoir sur le canapé.

    Sam prit Suzy sur ses genoux et lui dit :

    - J’ai quelque chose d’important à te dire. Demain matin, on ira dire au revoir à ton papa et à ta maman. Je sais que c’est difficile et triste. Tu as le droit de pleurer, d’être triste et d’avoir du chagrin, c’est normal.

    Suzy la regarda et elle avait compris :

    - Ils me manquent beaucoup.

    Elle se mit à pleurer. Sam l’entoura de ses bras et la berça.

    - Tu sais, moi aussi, j’ai perdu ma maman il y a longtemps, je sais que ça fait mal. Je sais qu’elle est au paradis et qu’elle veille sur moi. Je suis sûr que tes parents feront la même chose, ils devaient t’aimer très très fort.

    - Tu …es…sûr ? Demanda la fillette, entre deux sanglots.

    - Oui, j’en suis sûr. Tu peux me faire confiance.

    Jack assista avec impuissance à la souffrance la fillette et à celle de Sam. Il tendit les mains vers elle et Suzy alla dans ses bras. Un moment plus tard, elle avait finit par se calmer. Sam l’amena dans la salle de bain faire une rapide toilette et mettre son pyjama.

    Ensuite, elle se mit dans son lit et Jack arriva. Les deux militaires lui lut alternativement une histoire, elle semblait apprécier ce moment. Jack remarqua qu’elle s’était endormie, il touchait le bras de Sam, qui lisait toujours. Elle releva la tête et s’en aperçut. Elle referma le livre, le posa sur la table de chevet et éteignit la lumière. Ils sortirent doucement de la chambre pour ne pas la réveiller. Sam ferma la porte, ils descendirent et s’installèrent sur le canapé.

    Jack prit Sam dans ses bras et lui dit :

    - Je sais que c’est un moment difficile pour toi demain. Je serais là.

    - C’est vrai, cela me fait penser à ma mère. Répondit la jeune femme.

    Ils restèrent un moment comme cela. Puis, Jack, voyant l’heure décida de partir.

    Sam l’avait compris et demanda :

    - Tu ne voudrais pas rester ici, cette nuit ?

    - Tu es sûre ? Interrogea le militaire.

    - Je ne veux pas rester seule. Je me sens mieux quand tu es avec moi. Je sais qu’on avait décidé d’y aller doucement mais je n’en peux plus de te voir partir. Avoua Sam

    - Ce n’est pas grave. Je reste alors. Je me sens mieux aussi quand tu es à mes côtés. Lui répondit Jack.

    Ils montèrent dans la chambre de Sam. Cette dernière mit son pyjama et s’installa dans le lit, Jack se déshabilla et ne garda que son caleçon en guise de pyjama. Sam l’admira et le trouva magnifique. Il entra dans le lit et prit Sam dans ses bras. Elle se pelotonna contre lui.

    Il l’embrassa et lui dit :

    - Bonne nuit, ma chérie.

    - Bonne nuit, Jack.

    Ils s’endormirent l’un contre l’autre.


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