• Madison et James étaient toujours sur la terrasse. James venait de lui avouer qu’il était amoureux d’elle.

    J’hallucine !!!! C’est si waouh, je n’ai pas de mot. Il m’aime !!!!!!! Houra houra. Pensa-t-elle en sautant de joie.

    - Bébé, dis-moi quelque chose, n’importe quoi. Cette attente me tue. Le supplia-t-il, nerveux.

    - Pardon !! Je n’arrive tout simplement pas à y croire. Je ne vais pas m’enfuir, rassure-toi. C’est juste que c’est impensable pour moi. Tu comprends, j’ai toujours été discrète, banale, je ne pensais pas qu’un jour, un homme sexy tel que toi puisse se retourner vers moi et puisse m’aimer. Je n’y crois toujours pas d’ailleurs. Oui je sais la règle numéro deux mais c’est très difficile pour moi de changer comme ça. Je me suis toujours vue comme une jeune femme sans atout, à peine normale. Je ne connais…rien au sexe. Alors que toi, tu as l’expérience et à côté, je me sens si naïve, si empotée. Expliqua-t-elle, en dévoilant ses pensées.

    Eh bien !! Comment elle peut douter autant d’elle-même ??? Il va falloir que je me mette les bouchées doubles, voire triple pour lui montrer que c’est une femme exceptionnelle et merveilleuse. Elle est toujours si touchante quand elle dit tout simplement ce qu’elle pense. Se dit James, rassuré.

    - Attends, comment tu m’as appelé ? Ajouta madison, qui venait seulement de comprendre.

    - Bébé, tu n’aimes pas ? Ah je sais, tu as une nette préférence pour ma petite vierge sexy, n’est pas ? Lança James, attendri avec un ton plaisantin.

    - Non…mais….qu’est...ce que tu...dis. Bafouilla Madison en rougissant.

    - Cela sera tes deux surnoms attitrés à partir de maintenant. Je t’aime, bébé. Je t’aime ma petite vierge sexy. Avoua James, en se levant et en s’approchant d’elle.

    Madison était toujours surprise par ce je t’aime. Ils ne se lâchaient pas du regard. James la prit par la taille et l’obligea à se lever.

    - Je t’aime Madison Evans. Tu n’es pas obligé de dire quoi que ce soit. Je voulais juste que tu le saches. Souffla James.

    Puis, il posa ses lèvres sur les siennes et l’embrassa avec tendresse et douceur.

    Madison entoura sa nuque de ses bras pour se rapprocher de lui et se coller contre son corps. Puis, elle a approfondi le baiser. James le comprit et apprécia cette initiative. Il accéda à la langue de sa compagne et joua avec elle. Des gémissements se firent entendre. Le baiser devint alors plus passionné, plus sauvage.

    Tout à coup, des rires se dirent entendre.

    - Beurk !!! C’est dégoûtant !!! Lâcha Hugo, en brisant cet instant en amoureux.

    Madison régit aussitôt et s’écarta de James. Elle vit alors derrière eux. Emily,

    Laurie et les jumeaux qui les observaient. Laurie ne put s’empêcher de rire et les jumeaux étaient étonnés de ce qu’il venait de voir. Ils les dévisageaient.

    - Pourquoi James est collé à toi et que sa langue est dans ta bouche ? Questionna Théo, qui ne comprenait pas.

    - On est pas d’accord nous. James tu ne dois pas t’approcher de Madison. On ne veut pas que la toucher !! S’écria Hugo, furieux envers James.

    Il s’approcha et le poussa avec toute la force qu’il avait. Il comprit ce qui se passait et ne réagit pas.

    - Cela suffit !!! Non mais qu’est-ce que c’est que ce comportement. Vous arrêtez immédiatement. Cria Madison très autoritaire.

    Hugo et Théo s’arrêtèrent sur le champ et regardèrent avec étonnement leur sœur. Celle-ci vit James et il comprit qu’elle allait leur parler. Il la laissa donc faire.

    - Venez, nous avons besoin de discuter ensemble. Afiirma-t-elle.

    Elle s’approcha d’eux et les prit la main. Elle les emmena à environ deux cents mètres, ils prirent place sur l’herbe tant dis que Laurie et Emily s’installèrent sur la terrasse au côté de James. 

    - Ecoutez, je voudrais que nous parlions de ce que vous avez vu et de votre comportement. Dit-elle avec une voix douce et calme.
    Les deux jeunes garçons l’coutèrent attentivement en l’observant.

    - James et moi nous nous s’embrassions car nous sommes amoureux. Et les amoureux se font des bisous sur la bouche. Je sais que c’est tout nouveau pour vous. Je n’ai jamais eu d’amoureux. Je n’avais pas le temps. Je me suis occupée de vous et de Laurie quand maman est allée au ciel. Je ne regrette rien, je vous aime de tout mon cœur. C’est compliqué à vous expliquer mais James va faire partie de nos vies maintenant. James me rend heureuse et je sais que vous voulez que je sois heureuse. Mais, vous ne devez pas vous inquiéter, je vous aimerais toujours autant et je continuerais à m’occuper de vous comme je l’ai toujours fait. Jamais je ne vous abandonnerais, je vous le promets. Et vous savez que je ne trahis jamais ma promesse. Je pensais que vous aimiez bien James ? Vous avez peut-être des questions ? Déclara Madison en essayant d’être claire.

    - Et si James ne nous aime pas ? Rétorqua Hugo, inquiet.

    - Il vous aime déjà. Il joue avec vous et vous lit des histoires. De plus, il sait qu’en étant mon amoureux, vous faites partie de ma vie et vous êtes ma priorité. Il le comprend et rien ne changera. C’est simplement qu’il sera plus souvent à la maison et vous devrez écouter ce qu’il dit. Nous apprendrons tous ensemble en même temps, petit à petit. A chaque grande décision, nous en discuteras tous ensemble. Nous sommes une famille et je pense que c’est ce que doive faire une famille. Répondit Madison.

    - Tu promets que tu ne nous laisseras ? Dit Hugo avec angoisse.

    - Que tu nous aimeras encore ? Ajouta Théo, anxieux.

    - Je vous le promets, je vous aime très très fort et rien ne changera cela.Même si James est mon amoureux. Nous seras toujours tous ensemble. Assura-t-elle avec conviction. 

    - On est d’accord que James soit ton namoureux. Dirent-ils en chœur. 

    - Je suis content que ce soit le cas. Mais, je ne veux plus voir une scène comme tout à l’heure. Si vous avez peur ou que vous avez des questions, vous me le dites et on en parle. Mais, vous ne frappez plus James, c’est compris ? Annonça l’aînée avec un ton ferme.

    - Promis. Affirmèrent les jumeaux.

    - Venez me faire un gros câlin. Lança-t-elle en souriant.

    Elle ouvrit les bras et ils s’y jetèrent. Ils avaient besoin de ce moment de tendresse. Après quelques minutes, James les rejoignit. Il s’assit à côté de Madison.

    - Nous avons parlé avec ces deux petits crapules. Je leur ai dit que tu étais mon amoureux mais que cela ne changerait rien au fait qu’ils sont ma priorité et que je les aime toujours autant. Dit la jeune femme.

    - James, on voudrait te dire que nous nous excusons pour tout à l’heure. Avouèrent-ils, en baissant la tête. 

    - Vous êtes pardonnés. Je comprends que vous ayez eu peur. Je ne veux absolument pas vous voler votre sœur. Vous êtes sa priorité et je trouve cela normal. Madison s’est occupée de vous pendant plusieurs années. Je voudrais si vous le voulez que je m’occupe d’elle, la rendre heureuse. C’est mon rôle en tant qu’amoureux et je veillerais sur elle, je vous le promets. Détailla James.

    Les jumeaux se regardèrent un instant et hochèrent la tête.

    - On est d’accord. Mais, tu ne dois pas la faire pleurer. Lança Hugo.

    - Oui, si jamais tu la fais pleurer, on sera pas content et gare à toi. Compléta Théo, en le regardant sérieusement. 

    James sourit à l’entente de ces menaces.

    Eh bien, féroce ces petits garnements. Ils veulent protéger leur sœur, ils sont adorables. Pensa-t-il.

    - Ne vous en faites pas, j’ai bien compris le message. Répondit-il en souriant.

    - Vous pouvez nous laisser seuls quelques minutes. Demanda Madison à ses frères.

    Ils se levèrent et allèrent retrouver Laurie et Emily.

    - Merci pour tout ça. C’est difficile pour eux de comprendre la situation. Ils ne m’ont jamais eu avec quelqu’un. Ce n’est pas facile de comprendre qu’ils doivent me partager. Ils ont peur que je les laisse et que je ne les aime plus. Cela va prendre un certain temps pour qu’ils se fassent à notre couple. Annonça la jeune femme.

    - Ne t’en fais pas. Je comprends parfaitement leurs peurs et je ne leur en veux pas. On ira doucement et on avancera ensemble. Répondit James.

    - Je voulais également abordé un sujet complexe, celui de leur éducation. Je voudrais que nous y allions en douceur. Pour le moment, c’est trop tôt pour que tu t’y investisses. Il faut qu’ils trouvent leur repère. Depuis trois ans, nous sommes tous les quatre, il va leur falloir du temps pour qu’ils acceptent notre…nouvelle situation. Après si notre relation dure, je trouverais normale mais sans obligation de ta part de t’investir dans leur éducation. Déclara Madison, qui avait bien réfléchi à la situation.

    - Je suis tout à fait d’accord avec toi. Je veux que notre couple dure. Il va falloir que tu te mettes cela dans la jolie petite tête. Je ne te laisserais pas. Je veux construire quelque chose de durable avec toi, les jumeaux et Laurie. Si tu acceptes, je serais plus que ravi de t’épauler dans leur éducation et dans la vie quotidienne. J’imagine que ce n’est pas facile de tout gérer, leur éducation, leur scolarité, les tâches quotidiennes, tes propres études et ton travail. Je voudrais pouvoir partager cela avec toi et que tu puisses avoir une épaule sur laquelle tu puisses te reposer. Répondit James avec franchise et conviction.

    Il m’étonnera toujours !!! C’est ce que je rêvais d’entendre. Il a un don, ce n’est pas possible autrement. Je l’aime !!! Attends quoi ??? Est-ce que je viens de dire là ?? Comment c’est possible que je ressente cela alors que je le connais depuis peu ? Je crois que je deviens cinglée. Se questionna Madison.

    Elle était en plein confusion par rapport à ses sentiments pour James. Elle devait y réfléchir à tête reposée. C’était la première fois qu’elle ressentait tout cela et elle n’arrivait pas à comprendre leur signification.

    - Merci de me dire tout cela. J’apprécie beaucoup. Tu as dis ce que je rêvais d’entendre. Tu es vraiment merveilleux. Affirma Madison, en rougissant.

    - Oh merveilleux rien que cela. Je vais le rajouter à ma liste, après Monsieur Canon, sexy. Lança-t-il avec amusement.

    - Ah monsieur le riche pdg prétentieux, allons retrouver les jumeaux. Dit-elle, en se levant.

    Ce fut l’heure du déjeuner. Tout le monde donna un coup de main pour préparer le repas et mettre les couverts. Les deux garçons étaient avec James, qui s’occupait du barbecue.

    Bien évidemment, il faisait attention à ce qu’ils ne se mettaient pas en danger. Emily et Laurie mirent la table sur la terrasse tandis que Jeffrey finissait les salades avec l’aide de Madison.

    - Vous êtes vraiment serviable. Dit le père de James avec une voix calme. 

    - Ce n’est pas rien voyons. Nous nous sommes imposés et en plus à la dernière minute, il est normal que nous vous aidons. Et puis, vous savez, j’ai l’habitude de tout gérer depuis trois ans alors cela ne me dérange pas. Répondit Madison, spontanément.

    - Ne dites pas cela. James m’a prévenu de votre venue et cela m’enchante. Il est un loup solitaire, comme son vieux père. Contrairement, à ce que peuvent dire les torchons à scandale, James n’est pas un homme qu’on qualifie de Don Juan. Il ne m’a présenté personne depuis plusieurs années. Vous êtes la première depuis Sophie. Cela signifie beaucoup pour lui. Expliqua-t-il, en remuant la salade de carotte.

    - Qui est Sophie ? Répliqua la jeune femme, intriguée.

    - Oh !! Je crois que je suis le roi des gaffes aujourd’hui. C’est une histoire compliquée et James vous en parlera quand il sera prêt. C’est à lui d’évoquer cela. Avoua Jeffrey, embarrassé d’avoir dévoilé certaines choses.

    - Je comprends. Ne vous en faites pas, je ne vais pas l’assaillir de question.

    J’attendrais qu’il fasse le premier pas. Assura-t-elle.

    - Vous êtes vraiment une perle. Affirma l’homme plus âgé, en souriant.

    Il alla ramener les plats dehors tandis que Madison resta quelques instants dans la cuisine à réfléchir.

    Il fallait s’y attendre, un beau gosse tel que lui doit avoir des tas d’ex pfff. Je sens que je vais la détester celle-là. Mais je tiendrais ma promesse, je ne lui dirais rien. J’attendrais qu’il veille m’en parler. Décida-t-elle.

    Puis, elle alla rejoindre les autres sur la terrasse.

     

    Chapitre 18                                                                      Chapitre 20


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