• Madison était surprise de la question de James. Elle se demandait si elle avait bien entendu.

    - Je te confirme que tu as bien entendu. Assura James, amusé de la réaction de la jeune femme.

    - Euh,…pourquoi tu me parles de cela ? Lui demanda-t-elle d’une petite voix hésitante.

    - Je voulais revenir sur cet incident au parc d’attraction. Tu ne t’en rends même pas compte de ta féminité. Certes tu as de petits seins mais je les aime. Je te l’ai dit que lorsque nous serons seuls je te dirais ce que j’ai envie de faire avec ta poitrine. Et, comme tu le constates, nous sommes tous les deux. Murmura James d’une voix sensuelle.

    Madison ne savait plus où se mettre. Elle ressentit des frissons la parcourir et déglutit avec difficulté. Une intense chaleur l’envahit. Elle était impatience qu’il lui dise ce qu’il voulait lui faire.

    Jamais je n’aurais pensé que j’attendrais ça avec tant de ferveur. Ce n’est pas possible d’être aussi gênée d’entendre parler de tout ce qui touche de loin ou de près au sexe. Mais en même temps, j’adore qu’il me parle comme cela. C’est si...excitant. Se dit-elle, en se mordillant la lèvre.

    - Pour commencer, je te débarrasserais de ton t-shirt. Puis, je dégraferais ton soutien-gorge. Je prendrais quelques instants pour admirer ta magnifique et splendide poitrine. Une fois mes yeux satisfaits de cette sublime vue, j’approcherais ma main et caresserais délicatement et tendrement ton sein. Je titillerais ton téton avec mon index et le pincerais en entendant ton souffle saccadé. Ensuite, c’est ma bouche qui prendra le relais de mes doigts. Je mordrais le petit bourgeon qui pointerait. Tu pousseras alors des gémissements de plaisir qui ne feront que enfoncer mon désir et mon envie. Ma langue continuera à te procurer d’intense sensation en léchant tes tétons durcies de plaisir. Cela te fera tant vibrer et tu en demanderas plus, beaucoup plus. Voilà ce que je te ferais. Et j’ai hâte de te voir prendre du plaisir sous mes mains et ma langue. Tu ne peux pas savoir à quel point je te désire, à quel point j’ai envie de toi. Tu le découvriras bien assez vite, j’en suis persuadé. Détailla James avec une voix remplie de désir.

    Ses yeux contemplèrent Madison comme un enfant regarderait une friandise. Il savait que cela lui plaisait même si elle ne lui dirait rien. Sa façon de se mordiller les lèvres était un signe par tant d’autres qui montrer qu’elle attendait impatiemment le moment où il mettrait en pratique ce qu’il venait d’énoncer.

    Waouh !!! C’est si…osé…si…je ne sais pas quoi dire. Mais rien que de l’entendre me dire ça, ça me rend toute chose. Jamais je n’aurais pensé qu’entendre ce qu’il veut me faire, me donne encore plus envie d’essayer. J’adore comment il me regarde. Voir son envie pour moi, c’est si incroyable. Je suis déjà toute mouillée rien qu’avec des mots. Je ne peux pas imaginer ce que ça sera quand il fera tout cela !! Osa penser Madison, rouge d’envie.
    Gagné !! Tous mes mots lui ont fait de l’effet dis donc. Je n’en attendais pas tant. Elle est si désirable en cet instant. Elle est si belle, rouge et embarrassée. Dit James, excité.

    - J’espère que tu as apprécié ce moment. Première leçon, les mots ont parfois plus d’impact que les gestes. Et après ce que je vois, tu as très bien compris la leçon. Regarde l’effet que tu me fais, je suis si excité alors que je ne t’ai même pas touché. Tu es bien plus belle et désirable que ce que tu penses. Je veux que tu le comprennes et que plus jamais tu n’en doutes. Tu es la féminité incarnée, sache-le. Lança James avec sincérité.

    - Je…n’arrive….pas à croire tout ce que tu dis. Je me sens si banale comme femme. Je suis petite et mes…atouts féminins sont… dérisoires. Avoua Madison, en ayant que très peu de confiance en elle.

    - Arrête de dire cela. Je peux t’assurer que tes atouts féminins sont bien réels et me donne envie de toi, crois-moi et aie confiance en toi et en moi. Je dois me contrôler en cet instant pour ne pas me jeter sur tes fabuleux seins qui ne demandent qu’à être caressé, titillé et mordue. Je n’imagine même pas le reste de ton corps comme ton ventre que j’ai envie de lécher et plus bas,….ton clitoris que je veux trouver et te faire d’exquises et de délicieuses tortures avec ma bouche. Et je veux plus que tout te pénétrer très lentement pour que tu t’habitues à ma présence. Et quand tu seras prête, j’effectuerais des va-et-vient avec lenteur puis plus rapide pour te faire atteindre le septième ciel et que tu saches la définition du mot orgasme. Répliqua James, en approchant de Madison.

    Celle-ci était tout rouge et sa respiration était plus irrégulière. Elle était bouleversée par les paroles de James.

    - J’ai…si…chaud…tout à…coup. Souffla-t-elle contre la bouche de James, qui était à quelques centimètres d’elle.

    - C’est un bon début. Tu réagis très bien. Voilà ta première leçon sur le désir. Murmura-t-il contre sa bouche.

    Puis, il l’embrassa mais pas un baiser doux et lent comme celui qu’ils avaient échangé la veille. Non celui-là était passionné et sauvage. La langue de James vinrent caresser les lèvres de sa partenaire pour qu’elle lui donne accès à le sienne. Madison se laissa emporter par son désir et noua ses bras autour de la nuque de James.

    Leurs langues dansèrent un ballet sensuel et ardent. James n’arrivait plus à réfléchir et commença à s’allonger sur la jeune femme. Celle-ci en voulait plus et c’est ainsi qu’ils se retrouvèrent allongés sur le canapé. Chacun poussait des gémissements qui ne faisaient que renforcer leur étreinte.

    James sentait la poitrine de sa partenaire contre son torse malgré leurs vêtements, ce qui eut pour effet de l’enflammer. Son sexe se réveilla et durcit immédiatement.

    Madison ne réfléchissait plus et se laissa guider par son désir, l’envie d’en vouloir plus. Ses mains sur mirent à courir sur le torse de James et les passa sous son t-shirt. Elle caressa sa peau si douce et fraîche et émit quelques gémissements de plaisir. James répondit aussitôt comme un écho. Il adorait sentir les mains de Madison le toucher.

    Les sensations étaient si intenses, jamais il n’avait ressenti cela. James fit de même et ses mains errèrent sur le corps de sa partenaire. Maison reçut comme une décharge électrique dès que sa main toucha sa hanche. Il traça de légers cercles sur sa peau.

    Puis, il remonta vers sa poitrine. Il passa sous le sous-vêtement et se mit à titiller un téton. Des vagues de plaisir emporta la jeune femme. James se mit à ralentir leur étreinte et s’écarta de quelques centimètres.

    - Comment c’était ? Lui murmura-t-il tendrement.

    - Je…j’arrive…plus…à penser. C’était…si… waouh. Souffla-t-elle tant sa respiration s’était accélérée.

    Ils se regardèrent dans les yeux. Puis, quelques instants plus tard, ils se mirent à nouveau assit sur le canapé.

    - Je ne vais pas m’excuser pour ce qui vient de se passer. J’ai adoré chaque seconde et cela me donne encore plus envie de te faire l’amour, de venir en toi. Mais, tu viens de découvrir cela et nous allons y aller doucement. Dit-il d’une voix sensuelle.

    - Tu n’as pas à t’excuser. Si je n’avais pas voulu ce moment, je t’aurais arrêté. Je sais que tu l’aurais fait. J’ai confiance en toi. Au vu de la règle numéro trois, je dois…t’avouer que j’ai…adoré tout, enfin…tes baisers, tes caresses. Comprendre que tu me désires en sentant son…érection contre son ventre, …waouh. Et, je dois…confesser que…j’ai…envie de plus. De te sentir…en moi. Affirma-t-elle d’une voix hésitante.

    - Ah je suis ravi de constater que tu suis les règles. Je suis tellement heureux que tu aies aimé ce moment. Je te promets que la suite est mille fois mieux. Mais, cela suffit pour ce soir. Je vais te laisser aller dormir. Par contre, j’aimerais te demander quelque chose. Tu n’es pas obligé d’accepter. Tu peux refuser et je ne t’en voudrais pas. Répliqua James.

    Je n’arrive pas à croire ce qu’on vient de faire !! Il m’a fait ressentir des émotions que je n’avais jamais eu. C’était si incroyable, inattendu et tellement bon. Je veux bien le croire que la suite est encore mieux. Punaise, en plus qu’être un dieu de la baise, il est gentleman. C’est le mec parfait !!! Qu’est ce qui veut me demander ?? Pensa Madison.

    Bon allez, il faut que je me lance. Putain, on dirait un adolescent. Ressaisi-toi James bordel !! Quel sacré effet elle a sur moi, j’hallucine. Jamais cela ne m’était arrivé. S’écria-t-il, furieux contre lui-même.

    - Voilà, demain, nous sommes dimanche et comme chaque semaine, je vais aller voir mon père. Je voulais savoir si les jumeaux, Laurie et toi vous voudriez m’accompagner ? Demanda-t-il, nerveux.

    Quoi ??? Il veut me présenter à son père !!! S’exclama-t-elle, paniquée.

    Voyant son expression, il comprit que sa proposition la terrifiait. Il savait qu’elle avait peur de ne pas être à la hauteur. Il commençait à anticiper ses doutes et ses angoisses.

    - Ne t’inquiète pas. Tu es parfaite, mon père t’aimera. Je ne me fais aucun souci là-dessus. Tu peux en être sûr. Comment ne pas t’aimer ? C’est impossible. Je lui ai déjà parlé de toi. Il a tout de suite compris que tu étais spécial pour moi. C’est peut-être trop tôt ? Mais, c’est si intense entre nous. J’ai l’impression que je te connais depuis longtemps. J’ai envie que tu fasses partie de vie et mon père est une des seuls personnes qui compte pour moi avec Elliot, mon meilleur ami. Mais, je comprendrais que tu refuses et je t’assure que cela ne m’offusquera pas. Assura James pour la calmer.

    Punaise mais je n’y crois pas. Il sait exactement ce que je ressens. Comment arrive-t-il à faire cela ?? Il sait trouver les mots pour ma rassurer. Il est si…parfait. Se dit-elle.

    - Tu me connais décidément trop bien. Je n’arrive pas à croire que tu arrives à savoir ce qui me fait peur. Je t’avoue que cela...me fait…peur. Tu prends de plus en plus de place dans ma vie en seulement une semaine. J’ai peur que ça n’aille trop vite. Cependant, je t’avoue que je ne peux plus me passer de toi et de ta présence. Je ne sais pas comment te l’expliquer, c’est simplement ce que je ressens. Alors j’accepte de venir rencontrer ton père. Lâcha Madison, en analysant ses sentiments.

    - Je te remercie de me parler de tout cela. Tu as très bien compris la règle numéro trois, je suis fier de toi. J’ai des sentiments semblables. Tu es toujours dans mes pensées et je ne m’attendais pas à cela. Tu n’as pas avoir peur. Je ne vais pas partir, je te le promets. Quoiqu’ils nous arrivent, nous y ferons face ensemble. Je suis heureux que tu acceptes. Je viendrais vous chercher demain vers neuf heures. Dit-il sérieusement.

    Madison acquiesça et le raccompagna à la porte. Il l’embrassant tendrement sur le front.

    - Bonne nuit ma petite vierge sexy. Murmura-t-il contre son front.

    - Bonne nuit à toi Monsieur Canon et fais de beau rêve. Répondit-elle.

    - Il n’y a aucun doute là-dessus, je peux te le confirmer. Je peux même te dire que tu seras l’actrice principale et que dans mes rêves, nous finirons ce que nous avons commencé. Lui lança-t-il, amusé.

    Comme il s’y attendait, elle rougit en comprenant ce sous-entendu. Puis, il rejoignit sa voiture et s’en alla.

     

    Chapitre 16                                                                      Chapitre 18


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