• Madison et James avaient chacun parlé de leurs passés respectifs. Cela leur avait permis de mieux se connaître et de comprendre ce qu’ils avaient vécu. Ils étaient toujours assis côte à côte sur le canapé.

    - Demain serais-tu partante pour annuler ta matinée corvée et de venir avec les enfants bien sûr ? Je voudrais vous emmener quelque part. Proposa James, en croisant les doigts pour qu’elle accepte.

    - Où ? Demanda-t-elle.

    - Ah ça c’est une surprise. Je m’occupe de tout, même du déjeuner. Je passe vous chercher à neuf heures. Répliqua James, comme si tout était déjà décidé.

    - Ah revoilà le riche pdg qui prend des décisions. Mais, j’accepte avec plaisir. Répondit-elle, en souriant.

    - Eh oui, je sais être autoritaire. Bon je vais y aller, il se fait tard. Dit-il, en regardant sa montre, qui indiquait minuit cinquante-trois minutes.
    Il se leva et se dirigea vers la porte. Madison l’accompagna. Une fois devant la porte, ils se regardèrent intensément.

    Non mais il ne se rend pas compte du regard qu’il a. Waouh, mes jambes jouent la lambada et je vais me retrouver par terre si ça continue. Mon cœur va finir par sortir de ma poitrine à cette allure. Il est si attirant !! Comment lui résister ? Putain Tom avait raison encore une fois !! Mes yeux sont irrésistiblement attirés sur sa bouche. Putain mais pourquoi j’ai si chaud tout à coup. Au secours, appelez les pompiers !!! Non…enfin James à l’aide !!! Fais quelque chose !! S’écria-t-elle à elle-même.

    Oh la !!! Ses yeux regardent ma bouche si intensément. Punaise quand elle me regarde comme ça, je deviens si faible et mes instincts prennent le dessus. J’aime ça !! J’ai tellement envie de l’embrasser que ça devient vital comme respirer. Oh non, ça y est, c’était à parier érection en vue. J’espère qu’elle ne va pas prendre peur. Je ne tiens plus, j’ai besoin de l’embrasser et selon moi, c’est réciproque. Allez je me lance. Pensa James, impatient.

    Leurs regards se fixèrent tandis que James se rapprocha de Madison. Il passa un bras autour de sa taille. Leurs cœurs battaient si forts, ce moment était si intense. Son autre main se posa sur sa nuque, leurs deux corps se collèrent l’un contre l’autre.

    Madison frissonna de désir et plaisir. Elle attendait ce moment depuis qu’elle l’avait vu la première fois. Elle entoura le cou de James de ses bras. Cela lui semblait si naturel. Elle faisait ce que son instinct lui dictait. Son partenaire poussa un gémissement de bien-être.

    Putain comme c’est bon. Calme-toi bordel !! Je vais enfin goûter ses lèvres, toucher sa langue. Rien qu’à y penser, ma queue durcit toujours plus. Se dit-il, plein de désir.

    Leurs respirations accélèrent et ses lèvres se posèrent sur celle de Madison. Celle-ci sentit le souffle tiède de son partenaire sur ses lèvres. Des frissons la parcoururent et une chaleur toujours plus forte l’envahir.

    Dès qu’elles se touchèrent, chacun ressentit comme une explosion de plaisir, un feu d’artifice intérieur. Un tourbillon de sensation les emportèrent. James y alla en douceur sans la brusquer. Il devait faire preuve d’un grand contrôle pour éviter de se laisser aller.

    Il savait que c’était son premier baiser. Cela devait être magique et romantique. C’est ce qu’il allait faire. Madison ne savait pas quoi faire mais elle avait confiance en James. Ce dernier le sentit et lui demanda l’accès à langue avec douceur.

    Madison se laissa faire et James prit le contrôle. Sa langue chercha celle de la jeune femme et la caressa doucement et lentement. Madison fut surprise de ce qu’elle ressentait, un bien-être, du plaisir et de l’envie, l’envie d’en avoir plus. 

    Elle n’avait jamais partagé cela avec un homme. James commençait à un doux et sensuel ballet avec leurs langues. Madison ne put s’empêcher de pousser des gémissements de plaisir. Cela montra à James qu’elle prenait autant de plaisir que lui.

    Son désir grandissait toujours plus mais il gardait son sang-froid. Ses mains commençaient à se promener sur son corps. Il n’arrivait pas à se retenir, c’était plus fort que lui. Leurs corps étaient si proches que Madison sentit l’érection James.

    Le baiser sembla durer longtemps alors qu’il ne durait que quelques minutes. James ralentissait puis il s’écarta légèrement. Il fallait y aller par étape. James reprit une distance plus respectable et ils se regardèrent.

    - Alors c’était comment ? Demanda James, curieux d’avoir ses impressions.

    - Euh…waouh, c’est le premier mot qui me…vient à l’esprit, là tout de suite. C’était si…bon et plaisant. Tu dois me trouver bête de dire ça. Lâcha Madison, embarrassée.

    - Je prends ce waouh comme un compliment. Ce n’est pas bête du tout, bien au contraire. Je suis ravi que tu aies apprécié. Tes petits gémissements me l’ont confirmé. D’ailleurs, j’adore t’entendre, entendre que je te fais du bien c’est si…jouissif. Tu ne peux pas savoir comme cela me rend heureux. Cela me donne encore pus envie de toi. Mais, je ne veux qu’on aille trop vite. Ce n’est que le début, tu verras le reste est mille fois mieux. Répondit James.

    Madison rougit. Ele n’arrivait pas à se contrôler en entendant cela.

    - Eh….toi, c’était comment ? Osa-t-elle avec hésitation.

    - J’espère que tu plaisantes n’est pas. Regarde l’effet que tu as sur moi. Dit-il, amusé en lui montrant son entrejambe toujours dur.

    Ses yeux le regarda et parut choqué.

    - Ne sois pas choqué, je t’assure. C’est un excellent signe bien au contraire. Ce baiser était très spécial, dans le bon sens crois-moi. Jamais je n’ai ressenti cela avec une autre. Ne sois pas gênée de tes réactions, tes lèvres sont un si bon goût. Je pourrais passer des heures à t’embrasser. Ta langue sur la mienne c’est si…hum. Et je ne parle même pas tes gémissements, c’est si touchant et adorable. J’ai été ravi d’être le premier à te faire ressentir cela et à les entendre. Je veux que tu te laisses aller dans ces moment-là. Répliqua James d’une voix sensuelle.

    Là je crois que sois je rêve, sois je suis dans une réalité parallèle. Putain non je ne délire pas. Monsieur Canon m’a dit qu’il a aimé ce baiser, qu’il adore sentir ma langue sur la sienne. Il me désir, moi Madison, je lui fais cet effet-là. Son péni…oh oh oh stop il y a quelques jours je menais une vie de bonne sœur et là, on dirait une nympho. Punaise !! Se dit-elle, excitée.

    James voyait bien que Madison était en train de cogiter. Elle était si adorable. A première vue, elle pensait au sexe. Le rouge de ses joues lui confirma cela. Il aimait savoir qu’elle avait apprécié ce premier moment d’intimité entre eux.

    - Je vais laisser. Bonne nuit, dors bien ma petite vierge sexy. Fais de beaux rêves et si possible avec moi comme acteur principal. Murmura-t-il, amusé.

    - Arrête avec ce surnom. Souffla Madison, embarrassée.

    - Oh que non. Je l’adore moi. Il te va si bien et je me régale à te voir rougir à chaque fois que je le prononce. Répliqua James avec un air malicieux.

    - Bonne nuit à toi aussi, Monsieur Canon. Lança-t-elle en lui souriant.

    Puis, il ouvrit la porte et rejoignit sa voiture. Il se mit au volant et quelques instants plus tard, il était partit. Madison ferma la porte à clé. Elle alla voir si Laurie et les jumeaux dormaient, ce qui était le cas. Elle alla mettre son pyjama et se brossa les dents.

    Puis, elle mit son réveil pour huit heures au cas où elle ne se réveillerait pas. Ils devaient être prêts pour neuf heures quand James viendrait les chercher. Puis, elle s’endormit le sourire aux lèvres en repensant au baiser.

    Comme à leur habitude, les jumeaux vinrent réveiller leur sœur. Laurie les rejoint quelques minutes plus tard. Après le câlin du matin, Madison les informa que James leur proposait une sortie. Ils étaient tous d’accord et les jumeaux furent aux anges.

    A neuf heures précises, James frappa à la porte. Quelques instants plus tard, Madison lui ouvrit la porte. Elle eut tout de suite la sourire aux lèvres.

    - Bonjour Monsieur Canon. Lança-t-elle, en se rapprochant de lui et se mit sur la pointe des pieds pour lui faire un rapide baiser sur les lèvres.

    En effet, de son mètre soixante, elle devait faire cela pour arriver à le toucher. James fut agréablement surpris de cette initiative. Ce n’était qu’un baiser de quelques secondes. Leurs lèvres avaient eu tout juste le temps de se toucher. Mais, cela avait suffi à réveiller son désir.

    Oh eh on se calme !! Putain ses lèvres sont si… A peine, elle me touche qu’elles me vont de l’effet. Ma petite vierge sexy commence à prendre des initiatives, ça me plaît. Décidément, elle m’impressionnera toujours. Se dit-il, amusé. 

    - Bonjour à toi aussi ma petite vierge sexy. Répondit-il en souriant.

    La porte s’ouvrit et les jumeaux se précipitèrent dans ses bras.

    Décidément, c’est une habitude de lui sauter dessus comme ça. Pensa-t-elle, contente.

    - Bonjour James !!! Répondirent-ils dans ses bras.

    - Bonjour à vous mes petits monstres. Rétorqua-t-il en leur donnant un surnom.

    - Alors, c’est quoi la surprise ? Dirent-ils en chœur.

    - Ah c’est un secret, vous le saurez quand on y sera. Affirma-t-il.

    - Alors c’est parti, allez mettre vos chaussures et prenez votre gilet. Lança Madison.

    Les jumeaux s’exécutèrent et Laurie arriva, déjà prête. Quelques minute plus tard, Madison ferma la porte et se rendit à la voiture de James. Elle sourit en voyant la voiture familiale qu’il avait.

    Eh bien, il a combien de voiture ? Quel frimeur quand même. Se dit-elle, en roulant des yeux.

    James la vit et sourit. Ensuite, il s’installa au volant pendant qu’elle vérifia si les jumeaux avaient bien mis leurs ceintures. Laurie était assise au milieu des deux garçons. Puis, Madison prit place sur le siège passager.

    - Pour répondre à ta question, j’ai seulement quelques voitures, rien d’extravagant. Lui murmura-t-il au creux de l’oreille quand il s’assit à côté de lui.

    - Comment ? S’interrogea-t-elle, abasourdie qu’il sache à quoi elle avait pensé.
    - Je ne sais pas comment cela se fait mais je devine à quoi tu penses, c’est inexplicable. En tous cas, j’adore tes réactions. Répondit-il doucement, en la regardant intensément.

    Madison rougit sous ce regard.

    Putain mais ça devient une habitude. Dès qu’il est dans les parages, je deviens un vrai feu rouge. Va falloir que tu te contrôles un peu plus ma vieille. S’écria-t-elle.

    James démarra et prit le chemin pour se rendre là où il voulait emmener la petite famille.

     

    Chapitre 13                                                                     Chapitre 15 


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